Après des mois d’efforts, le résultat est à crever le cœur : un puits sec. En clair, pas une seule goutte de pétrole n’a été découverte dans ce bloc anciennement détenu par la société Africa Petroleum de Frank Timis, récupéré par les autorités et attribué à Total. Une attribution qui avait d’ailleurs entraîné le limogeage ou la démission de l’ancien ministre de l’Energie, M. Thierno Alassane Sall.
Aussitôt après avoir acquis le bloc, Total s’était mis à l’œuvre et avait entrepris de forer. L’espoir étant d’autant plus permis que, dans le bloc voisin, Rufisque offshore (attention, pas profond) la compagnie britannique Cairn avait découvert du pétrole. Commencé au début de cette année, en février nous dit-on, le forage s’était achevé en juin. Après quoi, avait suivi une phase d’interprétation des clichés et autres images 3D. A l’issue du processus, force a été de se rendre à l’évidence : le bloc Rufisque ultra- deep était sec et ne contenait pas la moindre goutte d’or noir.
La multinationale française Total aurait dépensé 150 millions de dollars (75 milliards de francs) dans l’opération. En pure perte. Il est vrai qu’une telle somme représente des cacahuètes pour une major pétrolière comme Total. Laquelle, en guise de pourboire, a également contribué au financement de l’Institut national du pétrole de Diamniadio à hauteur de 12 milliards 500 millions de nos francs.
Cet échec de l’une des plus puissantes compagnies pétrolières mondiales confirme que le Sénégal est avant tout une puissance gazière en devenir mais ne pourra en aucun cas prétendre constituer un acteur majeur de la production pétrolière mondiale. Car si avec Kosmos, la britannique BP et la compagnie nationale d’Abou Dhabi, notre pays et la Mauritanie, à travers le gisement Grand Tortue Aymehim, peuvent aspirer à jouer dans le cour des grands fournisseurs de gaz, pour le pétrole.
L’attractivité de notre pays pour les grands acteurs pétroliers mondiaux prend un sacré coup avec cette déception de Total qui se consolera en sachant qu’elle a partagé les risques avec la compagnie nationale Petronas qui s’est associée à elle à hauteur de 30 % dans cette opération à risques qui s’est révélée finalement infructueuse. La leçon qu’on peut en tirer, c’est qu’il faut avoir les reins solides pour se lancer dans l’exploration pétrolière et le Sénégal a eu la chance de pouvoir attirer un acteur majeur comme Total…
PRESSAFRIK
Aussitôt après avoir acquis le bloc, Total s’était mis à l’œuvre et avait entrepris de forer. L’espoir étant d’autant plus permis que, dans le bloc voisin, Rufisque offshore (attention, pas profond) la compagnie britannique Cairn avait découvert du pétrole. Commencé au début de cette année, en février nous dit-on, le forage s’était achevé en juin. Après quoi, avait suivi une phase d’interprétation des clichés et autres images 3D. A l’issue du processus, force a été de se rendre à l’évidence : le bloc Rufisque ultra- deep était sec et ne contenait pas la moindre goutte d’or noir.
La multinationale française Total aurait dépensé 150 millions de dollars (75 milliards de francs) dans l’opération. En pure perte. Il est vrai qu’une telle somme représente des cacahuètes pour une major pétrolière comme Total. Laquelle, en guise de pourboire, a également contribué au financement de l’Institut national du pétrole de Diamniadio à hauteur de 12 milliards 500 millions de nos francs.
Cet échec de l’une des plus puissantes compagnies pétrolières mondiales confirme que le Sénégal est avant tout une puissance gazière en devenir mais ne pourra en aucun cas prétendre constituer un acteur majeur de la production pétrolière mondiale. Car si avec Kosmos, la britannique BP et la compagnie nationale d’Abou Dhabi, notre pays et la Mauritanie, à travers le gisement Grand Tortue Aymehim, peuvent aspirer à jouer dans le cour des grands fournisseurs de gaz, pour le pétrole.
L’attractivité de notre pays pour les grands acteurs pétroliers mondiaux prend un sacré coup avec cette déception de Total qui se consolera en sachant qu’elle a partagé les risques avec la compagnie nationale Petronas qui s’est associée à elle à hauteur de 30 % dans cette opération à risques qui s’est révélée finalement infructueuse. La leçon qu’on peut en tirer, c’est qu’il faut avoir les reins solides pour se lancer dans l’exploration pétrolière et le Sénégal a eu la chance de pouvoir attirer un acteur majeur comme Total…
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