
Un atelier de renforcement des capacités des acteurs régionaux sur la nouvelle stratégie de protection sociale s’est ouvert avant-hier, jeudi 10 avril 2025, à Diourbel. Cette rencontre de deux jours visait à mettre en place un pôle de protection sociale dans les régions de Diourbel et Louga en vue d’une coordination très rapprochée des populations.
La région de Diourbel a abrité du 10 au 11 avril un atelier de renforcement de capacités des acteurs régionaux sur la nouvelle stratégie nationale de protection sociale. Cet atelier devait déboucher sur la mise en place d’un pôle de protection sociale dans le pôle Diourbel-Louga.
Dr Elhadji Mamadou Ly, conseiller technique chargé du suivi des projets et programmes au niveau de la Délégation générale de la solidarité nationale au niveau du ministère de la Famille et de la solidarité nationale explique : « nous sommes en train de faire le tour du Sénégal pour renforcer la capacité des acteurs qui interviennent dans la protection sociale au niveau décentralisé. Nous sommes aujourd’hui à Diourbel pour 2 jours. J’en profite au nom du délégué général Monsieur Matar Sène, de Madame le ministre de la Famille et de la solidarité Mme Maimouna Guèye pour remercier Monsieur le Gouverneur qui n’ a ménagé aucun effort pour la tenue de cet atelier de renforcement des capacités des acteurs régionaux de la région de Diourbel. Ce renforcement de capacités entre dans le cadre de la nouvelle stratégie nationale de protection sociale qui a fait dix ans de mise en œuvre sur une période de 20 ans. Il est important à mi- parcours d’évaluer cette stratégie. Cela a coïncidé avec l’arrivée de nouvelles autorités qui ont une vision déclinée à travers la stratégie nationale de développement 2025-2029. Il est important de réajuster cette stratégie -là qui existait jusque-là . Ce renforcement de capacités des acteurs va permettre à tout acteur qui intervient dans la région d’avoir la même compréhension, le même entendement de ce que nous faisons en termes de protection sociale ». Et il poursuit : « l’objectif de cette rencontre, c’est également de recueillir le besoin des sectoriels qui sont dans la région de Diourbel et essayer d’en faire un programme d’appui et d’accompagnement. Nous avons bien entendu la préoccupation de l’inspection du travail de la région où il y a deux agents et qui a en charge le contrôle de tout ce qui est sécurité sociale pour le régime obligatoire contributif. Nous allons remonter sa plaidoirie au niveau central ».
LES BOURSES FAMILIALES NE SONT PAS SUPPRIMEES
En ce qui concerne la suspension des bourses familiales, Dr Ly soutient : « les bourses ne sont pas supprimées, nous trainons des retards de 5 trimestres. Il s’agit du dernier trimestre de 2023 et les 4 trimestres de 2024. Si les ressources sont disponibles, nous allons les reprendre. J’ose espérer qu’on va les reprendre sous peu car les hautes autorités ont donné des instructions fermes allant dans ce sens. Que les bénéficiaires soient tranquilles ! Cela a coïncidé avec l’extension et la mise à jour du registre national unique qui est l’instrument de ciblage les ménages, qui va permettre d’enrôler les ménages qui doivent être éligibles dans le programme. La durée d’un ménage dans ce programme est de 5 ans. Le registre enrôle l’ensemble des ménages vulnérables du Sénégal qui tourne autour de 52% . Il fallait au minimum de ménages. Nous sommes aujourd’hui à 93% de taux d’enrôlement. Il ne reste que 7% qui seront enrôlés, ces prochains jours, car il y a un problème de ressources économiques et financières.
Sudquotidien.sn
La région de Diourbel a abrité du 10 au 11 avril un atelier de renforcement de capacités des acteurs régionaux sur la nouvelle stratégie nationale de protection sociale. Cet atelier devait déboucher sur la mise en place d’un pôle de protection sociale dans le pôle Diourbel-Louga.
Dr Elhadji Mamadou Ly, conseiller technique chargé du suivi des projets et programmes au niveau de la Délégation générale de la solidarité nationale au niveau du ministère de la Famille et de la solidarité nationale explique : « nous sommes en train de faire le tour du Sénégal pour renforcer la capacité des acteurs qui interviennent dans la protection sociale au niveau décentralisé. Nous sommes aujourd’hui à Diourbel pour 2 jours. J’en profite au nom du délégué général Monsieur Matar Sène, de Madame le ministre de la Famille et de la solidarité Mme Maimouna Guèye pour remercier Monsieur le Gouverneur qui n’ a ménagé aucun effort pour la tenue de cet atelier de renforcement des capacités des acteurs régionaux de la région de Diourbel. Ce renforcement de capacités entre dans le cadre de la nouvelle stratégie nationale de protection sociale qui a fait dix ans de mise en œuvre sur une période de 20 ans. Il est important à mi- parcours d’évaluer cette stratégie. Cela a coïncidé avec l’arrivée de nouvelles autorités qui ont une vision déclinée à travers la stratégie nationale de développement 2025-2029. Il est important de réajuster cette stratégie -là qui existait jusque-là . Ce renforcement de capacités des acteurs va permettre à tout acteur qui intervient dans la région d’avoir la même compréhension, le même entendement de ce que nous faisons en termes de protection sociale ». Et il poursuit : « l’objectif de cette rencontre, c’est également de recueillir le besoin des sectoriels qui sont dans la région de Diourbel et essayer d’en faire un programme d’appui et d’accompagnement. Nous avons bien entendu la préoccupation de l’inspection du travail de la région où il y a deux agents et qui a en charge le contrôle de tout ce qui est sécurité sociale pour le régime obligatoire contributif. Nous allons remonter sa plaidoirie au niveau central ».
LES BOURSES FAMILIALES NE SONT PAS SUPPRIMEES
En ce qui concerne la suspension des bourses familiales, Dr Ly soutient : « les bourses ne sont pas supprimées, nous trainons des retards de 5 trimestres. Il s’agit du dernier trimestre de 2023 et les 4 trimestres de 2024. Si les ressources sont disponibles, nous allons les reprendre. J’ose espérer qu’on va les reprendre sous peu car les hautes autorités ont donné des instructions fermes allant dans ce sens. Que les bénéficiaires soient tranquilles ! Cela a coïncidé avec l’extension et la mise à jour du registre national unique qui est l’instrument de ciblage les ménages, qui va permettre d’enrôler les ménages qui doivent être éligibles dans le programme. La durée d’un ménage dans ce programme est de 5 ans. Le registre enrôle l’ensemble des ménages vulnérables du Sénégal qui tourne autour de 52% . Il fallait au minimum de ménages. Nous sommes aujourd’hui à 93% de taux d’enrôlement. Il ne reste que 7% qui seront enrôlés, ces prochains jours, car il y a un problème de ressources économiques et financières.
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