S’appuyant sur les enseignements du programme des 100 000 logements, Moussa Balla Fofana souhaite capitaliser sur les acquis, tout en contournant les blocages qui avaient freiné sa mise en œuvre. Le constat est sans appel : plus de 54 % des revenus des Sénégalais sont absorbés par le loyer. Une situation que le gouvernement entend corriger, en favorisant l’accès à la propriété.
« Si une personne qui consacre la moitié de son revenu au loyer, devient propriétaire, ces ressources pourront désormais être investies dans la santé, l’éducation ou l’épargne », a souligné le ministre, insistant sur l’impact social d’une politique de logement efficace.
Afin d’assurer la réussite du Programme national d’accès au logement et de rénovation urbaine (Pnalru), le ministre a annoncé que la gestion du programme sera confiée à une coordination de haut niveau, au-delà d’une simple direction ministérielle. Le président de la République a d’ailleurs instruit de travailler étroitement avec des partenaires stratégiques tels que l’Apix, la CDC, la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS), pour assurer un portage institutionnel à la hauteur des ambitions nationales.
L’implication des collectivités territoriales, clé de la réussite
Le foncier ayant constitué le principal obstacle au précédent programme, le gouvernement opte désormais pour une collaboration renforcée avec les collectivités territoriales. Grâce à cette synergie, 18 000 hectares ont été identifiés et 4 000 sécurisés, notamment à la sortie 5 de l’autoroute Ila Touba, où sera érigée une zone industrielle du bâtiment.
Ce partenariat a également été facilité par l’implication de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (Anat), qui pilote un vaste projet d’extension urbaine dans 13 chefs-lieux de région, ainsi qu’à Mbour et Touba.
Des financements structurants pour des logements abordables
Le Pnalru bénéficie d’un appui important de partenaires techniques et financiers. Un mémorandum d’entente avec Shelter Afrique Bank, permettra la construction d’au moins 3 000 logements abordables, tandis que la BAD et la BOAD injecteront 6 milliards FCfa pour les études de faisabilité et l’assistance technique.
Par ailleurs, des négociations sont en cours pour mobiliser une enveloppe de refinancement oscillant entre 400 et 800 milliards FCfa, afin de pallier le manque de profondeur du marché. Dans ce schéma, la BHS jouera un rôle central dans la gestion du risque bancaire et la syndication, tandis que le Fonds pour l’habitat social assurera l’ingénierie financière.
Cette session s’inscrit dans la dynamique de mise en œuvre du Programme national d’accès au logement et de rénovation urbaine (Pnalru), lancé en février dernier par le gouvernement. Le ministre a annoncé la tenue prochaine d’un Conseil interministériel sur le logement, marquant ainsi une volonté affirmée de donner une impulsion politique forte à ce chantier prioritaire.
Extraits de rts.sn
« Si une personne qui consacre la moitié de son revenu au loyer, devient propriétaire, ces ressources pourront désormais être investies dans la santé, l’éducation ou l’épargne », a souligné le ministre, insistant sur l’impact social d’une politique de logement efficace.
Afin d’assurer la réussite du Programme national d’accès au logement et de rénovation urbaine (Pnalru), le ministre a annoncé que la gestion du programme sera confiée à une coordination de haut niveau, au-delà d’une simple direction ministérielle. Le président de la République a d’ailleurs instruit de travailler étroitement avec des partenaires stratégiques tels que l’Apix, la CDC, la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS), pour assurer un portage institutionnel à la hauteur des ambitions nationales.
L’implication des collectivités territoriales, clé de la réussite
Le foncier ayant constitué le principal obstacle au précédent programme, le gouvernement opte désormais pour une collaboration renforcée avec les collectivités territoriales. Grâce à cette synergie, 18 000 hectares ont été identifiés et 4 000 sécurisés, notamment à la sortie 5 de l’autoroute Ila Touba, où sera érigée une zone industrielle du bâtiment.
Ce partenariat a également été facilité par l’implication de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (Anat), qui pilote un vaste projet d’extension urbaine dans 13 chefs-lieux de région, ainsi qu’à Mbour et Touba.
Des financements structurants pour des logements abordables
Le Pnalru bénéficie d’un appui important de partenaires techniques et financiers. Un mémorandum d’entente avec Shelter Afrique Bank, permettra la construction d’au moins 3 000 logements abordables, tandis que la BAD et la BOAD injecteront 6 milliards FCfa pour les études de faisabilité et l’assistance technique.
Par ailleurs, des négociations sont en cours pour mobiliser une enveloppe de refinancement oscillant entre 400 et 800 milliards FCfa, afin de pallier le manque de profondeur du marché. Dans ce schéma, la BHS jouera un rôle central dans la gestion du risque bancaire et la syndication, tandis que le Fonds pour l’habitat social assurera l’ingénierie financière.
Cette session s’inscrit dans la dynamique de mise en œuvre du Programme national d’accès au logement et de rénovation urbaine (Pnalru), lancé en février dernier par le gouvernement. Le ministre a annoncé la tenue prochaine d’un Conseil interministériel sur le logement, marquant ainsi une volonté affirmée de donner une impulsion politique forte à ce chantier prioritaire.
Extraits de rts.sn