La quasi-totalité de la population mondiale (99%) respire un air pollué et mauvais pour la santé selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui appelle à réduire l’utilisation des combustibles fossiles. Ces conclusions sont le résultat d’une combinaison d’images satellites du monde entier et de données collectées par des milliers de villes, a expliqué aux médias la Dr Sophie Gumy, du Département Environnement, changement climatique et santé de l’OMS. Dans un rapport, l’OMS indique qu’un nombre record de plus de 6.000 zones urbaines dans 117 pays surveillent désormais la qualité de l’air. Cela représente « environ 80% de la population urbaine mondiale à ce jour », a indiqué Mme Gumy.
Toutefois ces habitants y respirent toujours des niveaux dangereux de particules fines et de dioxyde d’azote, les populations vivant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire étant les plus exposées. Dans les 117 pays qui surveillent la qualité de l’air, l’OMS constate que la qualité de l’air de 17 % des villes de pays à revenu élevé est inférieure aux lignes directrices de l’OMS relatives à la qualité de l’air pour les PM2,5 ou les PM10. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, la qualité de l’air dans moins de 1% des villes est conforme aux seuils recommandés par l’OMS.
Toutefois ces habitants y respirent toujours des niveaux dangereux de particules fines et de dioxyde d’azote, les populations vivant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire étant les plus exposées. Dans les 117 pays qui surveillent la qualité de l’air, l’OMS constate que la qualité de l’air de 17 % des villes de pays à revenu élevé est inférieure aux lignes directrices de l’OMS relatives à la qualité de l’air pour les PM2,5 ou les PM10. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, la qualité de l’air dans moins de 1% des villes est conforme aux seuils recommandés par l’OMS.