Dans un communiqué repris par l'Aps, l’Alliance des écologistes du Sénégal (Ades) salue l’engagement pris par le président de la République de mettre fin au trafic de bois en Casamance, dans le sud du Sénégal. "Une décision courageuse et nécessaire’’ du chef de l’Etat, en raison de l’importance des forêts pour la préservation de l’environnement, par exemple.
"Nous saluons une décision courageuse et nécessaire. La forêt casamançaise est la dernière grande zone boisée du Sénégal, le dernier bastion forestier de notre pays. Donc, un bien commun, un patrimoine national à conserver et à préserver", a réagi l’Ades.
Les forêts jouent trois fonctions essentielles, sur les plans écologique, social et économique, note ce parti d’obédience écologique, avant de déplorer qu’au Sénégal, ‘’le pillage’’ des ressources forestières "est devenu un objet de sidération profonde".
"Nous saluons une décision courageuse et nécessaire. La forêt casamançaise est la dernière grande zone boisée du Sénégal, le dernier bastion forestier de notre pays. Donc, un bien commun, un patrimoine national à conserver et à préserver", a réagi l’Ades.
Les forêts jouent trois fonctions essentielles, sur les plans écologique, social et économique, note ce parti d’obédience écologique, avant de déplorer qu’au Sénégal, ‘’le pillage’’ des ressources forestières "est devenu un objet de sidération profonde".
"Depuis 2010, constate l’Ades, notre pays a perdu plus de 1 million d’arbres à cause du trafic illicite de bois, et pas moins de 5 000 conteneurs remplis de bois traversent notre frontière chaque année, soit plus de 40 000 hectares dévastés".
L’Alliance des écologistes du Sénégal exhorte les populations à s’engager aux côtés de l’Etat et à travailler avec les pouvoirs publics, pour mettre fin au trafic de bois.
Pour rappel, c’est lors de la cérémonie de prise d’armes marquant le 62e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté nationale, que Macky Sall a prévenu qu’il n’acceptera plus qu'un seul arbre soit abattu en Casamance pour être exporté.
"La défense de nos forêts, c’est justement l’une des principales missions en cours pour défendre la forêt de Casamance. Mes instructions ont été très claires : nous ne pouvons plus accepter qu’un seul arbre soit abattu en Casamance pour être exporté à l’étranger", a-t-il martelé, renseigne l'Agence de presse sénégalaise (Aps).