Lors d'une conférence de presse, Luc Magloire Mbarga Atangana, le ministre du commerce camerounais a recommandé aux ménages de serrer la ceinture. Et pour cause, l’inflation n’est pas encore maîtrisée.
Ce dernier a justifié cette flambée des prix par deux facteurs à savoir la crise de coronavirus et crise et la crise en Europe de l’Est.
En effet, le ministre du commerce a indiqué que, suite au Covid 19,le prix de la tonne de blé sur le marché international a augmenté de 27.77% ENTRE 2020 et 2021. Le maïs de plus de 56%, l’huile de palme de 53.8% ; l’huile soja plus de 65.35%. Par ailleurs, les prix des matériaux de construction et les prix des engrais ont également connu une hausse vertigineuse.
Face à cette situation, le ministre a annoncé que la fin de l’inflation n’est pas demain. Par conséquent, il recommande de se réadapter et d’adopter l’économie solidaire. Les achats groupés par exemple au profit des commerçants qui peuvent acheter à des prix préférentiels et revendre dans les mêmes conditions.
Les tontines spécialisées, notamment dans le secteur de l’alimentation avec la constitution des greniers. « Le contexte nous impose de revoir notre manière de vivre en attendant de donner du sens au concept d’import-substitution », rapporte le journal du Cameroun.
Toutefois, le journal indique : « contrairement au président camerounais qui n’a pas fait grands choses, son voisin, le président Macky Sall s’est adressé aux consommateurs sénégalais à la veille du 62ème anniversaire de l’indépendance du pays en insistant sur la baisse des prix des denrées alimentaires qui est d’ailleurs exigée et sur les enjeux de l’autosuffisance alimentaire en promettant la subvention du riz local en vue d’accompagner les ménages ».