« Dans une action brutale et inouïe, la Télédiffusion sénégalaise (TDS-SA) a coupé ou fortement altéré le signal de quatorze chaînes de télévision locales, sous prétexte de retards de paiement, sans préavis, ni possibilité de recours », regrette dans un communiqué le Conseil des Éditeurs et Diffuseurs de Presse du Sénégal (CDEPS).
Mieux encore, ajoute le CDEPS : « plusieurs médias ont reçu des injonctions fermes de cesser immédiatement leur diffusion, prétextant une non-conformité administrative, au risque de s’exposer à des poursuites pénales ».
Ce qui apparaît clair aux yeux de Mamadou Ibra Kane et Cie, c'est que « l’activité de presse est désormais criminalisée au Sénégal, en cas de «non reconnaissance» par l’autorité administrative et politique ».
Tout en dénonçant une stratégie visant à mettre au pas un secteur déjà fragilisé, le CDEPS « fustige le non-respect flagrant des principes de séparation des pouvoirs et des règles de régulation des médias, pourtant inscrits dans la Constitution et le Code de la presse ».
Il regrette d’ailleurs, le fait que « malgré un recours déposé en septembre 2024 contre l’arrêté instituant la «Commission d’examen et de validation des entreprises de presse», aucune suite n’ait été donnée ».
Face à cette situation critique, le CDEPS annonce une série d’actions concrètes pour défendre la liberté de la presse. Ainsi, en plus d’une mobilisation nationale et internationale qui est en cours d’organisation, Mamadou Ibra Kane et ses pairs annoncent qu'« une manifestation symbolique le 3 mai, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, est également envisagée».
En outre, le CDEPS en appelle aux citoyens sénégalais, à la société civile, aux organisations de défense des droits de l’homme et à la communauté internationale, pour exiger la fin de ces mesures arbitraires et garantir un environnement médiatique libre et indépendant au Sénégal.
APS
Mieux encore, ajoute le CDEPS : « plusieurs médias ont reçu des injonctions fermes de cesser immédiatement leur diffusion, prétextant une non-conformité administrative, au risque de s’exposer à des poursuites pénales ».
Ce qui apparaît clair aux yeux de Mamadou Ibra Kane et Cie, c'est que « l’activité de presse est désormais criminalisée au Sénégal, en cas de «non reconnaissance» par l’autorité administrative et politique ».
Tout en dénonçant une stratégie visant à mettre au pas un secteur déjà fragilisé, le CDEPS « fustige le non-respect flagrant des principes de séparation des pouvoirs et des règles de régulation des médias, pourtant inscrits dans la Constitution et le Code de la presse ».
Il regrette d’ailleurs, le fait que « malgré un recours déposé en septembre 2024 contre l’arrêté instituant la «Commission d’examen et de validation des entreprises de presse», aucune suite n’ait été donnée ».
Face à cette situation critique, le CDEPS annonce une série d’actions concrètes pour défendre la liberté de la presse. Ainsi, en plus d’une mobilisation nationale et internationale qui est en cours d’organisation, Mamadou Ibra Kane et ses pairs annoncent qu'« une manifestation symbolique le 3 mai, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, est également envisagée».
En outre, le CDEPS en appelle aux citoyens sénégalais, à la société civile, aux organisations de défense des droits de l’homme et à la communauté internationale, pour exiger la fin de ces mesures arbitraires et garantir un environnement médiatique libre et indépendant au Sénégal.
APS