Après avoir renoncé à se présenter à la prochaine présidentielle, Macky Sall met la coalition Présidentielle dans une situation incertaine. Va-t-elle rester unie comme toujours ? Va-t-elle voler en éclats, car il représentait le ciment qui reliait les différents ensembles ? Le Parti socialiste, l’une des locomotives de Benno Bokk Yakaar en plus de l’Alliance pour la République (Apr) et l’Alliance des forces du progrès (Afp), a appelé son bureau politique à se réunir ce jeudi, dans la foulée de la décision du Président Sall de ne pas se représenter.
Si l’ancien parti au pouvoir s’est abstenu de présenter un candidat depuis 2012, le serment qui liait Ousmane Tanor Dieng et Macky Sall semble arriver à terme. Va-t-il présenter un candidat ou va-t-il rester dans les rangs de Benno et adouber le dauphin que Macky choisira ? On le saura très bientôt.
En attendant, Taxaawu Sénégal, dirigé par Khalifa Sall, essaie de réunir la famille socialiste. Sûr que Khalifa Sall va retrouver son éligibilité, Barthélémy Dias espère une réunification de la famille socialiste élargie surtout, à toute la gauche. Il lance un appel à «tous les amis de la gauche » à se retrouver d’ici peu, pour échanger sur le Sénégal et l’avenir du Sénégal. Selon lui, « la candidature portée à travers la modeste personne de Khalifa Ababacar Sall, est une candidature de principes, de valeurs et d’avenir ».
«On ne peut nommer le Sénégal sans parler de son passé et quand on parle du passé du Sénégal, on est obligé de se référer aux réalisations du parti socialiste dans ce pays», ajoute-t-il.
D'après "Point Actu", longtemps considéré comme un dauphin de Tanor Dieng, Khalifa Sall avait toujours refusé de se ranger derrière Macky Sall. Ce qui est à l’origine de ses déboires judiciaires. Mais, il est toujours resté comme un héritier légitime du Ps, qui a du mal à se relever du décès de l’ancien Président du Haut Conseil pour les Collectivités Territoriales (HCCCT). Si le défunt Ousmane Tanor Dieng a toujours adoubé Aminata Mbengue Ndiaye et surtout, Serigne Mbaye Thiam, principaux bénéficiaires du quota socialiste dans la gestion des affaires publiques, Khalifa Sall, enfant socialiste, a toujours réussi à garder intacte son aura dans les instances du parti et aussi auprès des militants.
Pour certains, Khalifa est en droit de décrocher l’appui socialiste dont il revendique l’héritage, les valeurs, alors qu’il a été mis à la porte pour son refus de voir son mouvement Taxaaxwu Dakar être caporalisé par Bby.
Sur ce chemin, il va croiser Malick Gackou. Exclu de l’Alliance des forces du progrès après avoir réclamé une candidature de son parti lors de la Présidentielle de 2019, Malick Gackou espère aussi récupérer les restes de l’AFP après le désistement de Macky Sall. Atteint par la limite d’âge, Moustapha Niasse, coordonnateur du dialogue, envoyé spécial auprès du chef de l’Etat, fait toujours partie des hommes les plus proches du président de la République. On voit mal les deux finir leur entente dans une situation de conflit.
L’ancien président de l’Assemblée nationale, a déjà désavoué Alioune Sarr qui s’est auto-proclamé candidat à la Présidentielle, sans l’onction de son parti. Il est entré en rébellion comme l’avait fait Malick Gackou, dopé par des ambitions présidentielles. L’ancien ministre des Sports et du Commerce se considère aussi comme l’héritier naturel de l’AFP, même s’il a été mis à la porte comme Khalifa Sall.
Quid de l’héritage libéral ? Pour le PDS, Karim Wade en est le plus légitime candidat, surtout qu’il espère retrouver son éligibilité. Sera-t-il là pour faire sa campagne ? Comme Khalifa et Malick Gackou, Idy espère récupérer une partie de l’électorat du PDS comme il l’avait fait en 2019. Pour l’ancien président du Conseil économique, social et environnemental, c’est la dernière chance d’entrer au palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor, de manière triomphale.
Mais, c’est l’heure des coalitions, des fusions. «Personne ne pourra remporter les élections au Sénégal au premier tour. Il y a moins d’un an, Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal avaient coalisé pour les Législatives. Ces deux coalitions avaient, à peine, obtenu 51% des suffrages», rappelle Barthélémy Dias.
Si l’ancien parti au pouvoir s’est abstenu de présenter un candidat depuis 2012, le serment qui liait Ousmane Tanor Dieng et Macky Sall semble arriver à terme. Va-t-il présenter un candidat ou va-t-il rester dans les rangs de Benno et adouber le dauphin que Macky choisira ? On le saura très bientôt.
En attendant, Taxaawu Sénégal, dirigé par Khalifa Sall, essaie de réunir la famille socialiste. Sûr que Khalifa Sall va retrouver son éligibilité, Barthélémy Dias espère une réunification de la famille socialiste élargie surtout, à toute la gauche. Il lance un appel à «tous les amis de la gauche » à se retrouver d’ici peu, pour échanger sur le Sénégal et l’avenir du Sénégal. Selon lui, « la candidature portée à travers la modeste personne de Khalifa Ababacar Sall, est une candidature de principes, de valeurs et d’avenir ».
«On ne peut nommer le Sénégal sans parler de son passé et quand on parle du passé du Sénégal, on est obligé de se référer aux réalisations du parti socialiste dans ce pays», ajoute-t-il.
D'après "Point Actu", longtemps considéré comme un dauphin de Tanor Dieng, Khalifa Sall avait toujours refusé de se ranger derrière Macky Sall. Ce qui est à l’origine de ses déboires judiciaires. Mais, il est toujours resté comme un héritier légitime du Ps, qui a du mal à se relever du décès de l’ancien Président du Haut Conseil pour les Collectivités Territoriales (HCCCT). Si le défunt Ousmane Tanor Dieng a toujours adoubé Aminata Mbengue Ndiaye et surtout, Serigne Mbaye Thiam, principaux bénéficiaires du quota socialiste dans la gestion des affaires publiques, Khalifa Sall, enfant socialiste, a toujours réussi à garder intacte son aura dans les instances du parti et aussi auprès des militants.
Pour certains, Khalifa est en droit de décrocher l’appui socialiste dont il revendique l’héritage, les valeurs, alors qu’il a été mis à la porte pour son refus de voir son mouvement Taxaaxwu Dakar être caporalisé par Bby.
Sur ce chemin, il va croiser Malick Gackou. Exclu de l’Alliance des forces du progrès après avoir réclamé une candidature de son parti lors de la Présidentielle de 2019, Malick Gackou espère aussi récupérer les restes de l’AFP après le désistement de Macky Sall. Atteint par la limite d’âge, Moustapha Niasse, coordonnateur du dialogue, envoyé spécial auprès du chef de l’Etat, fait toujours partie des hommes les plus proches du président de la République. On voit mal les deux finir leur entente dans une situation de conflit.
L’ancien président de l’Assemblée nationale, a déjà désavoué Alioune Sarr qui s’est auto-proclamé candidat à la Présidentielle, sans l’onction de son parti. Il est entré en rébellion comme l’avait fait Malick Gackou, dopé par des ambitions présidentielles. L’ancien ministre des Sports et du Commerce se considère aussi comme l’héritier naturel de l’AFP, même s’il a été mis à la porte comme Khalifa Sall.
Quid de l’héritage libéral ? Pour le PDS, Karim Wade en est le plus légitime candidat, surtout qu’il espère retrouver son éligibilité. Sera-t-il là pour faire sa campagne ? Comme Khalifa et Malick Gackou, Idy espère récupérer une partie de l’électorat du PDS comme il l’avait fait en 2019. Pour l’ancien président du Conseil économique, social et environnemental, c’est la dernière chance d’entrer au palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor, de manière triomphale.
Mais, c’est l’heure des coalitions, des fusions. «Personne ne pourra remporter les élections au Sénégal au premier tour. Il y a moins d’un an, Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal avaient coalisé pour les Législatives. Ces deux coalitions avaient, à peine, obtenu 51% des suffrages», rappelle Barthélémy Dias.