Les 30 000 salariés licenciés ne baissent pas les bras dans leur combat contre les autorités. Après leur marche, ils ont rédigé une lettre ouverte au Président Diomaye Faye pour décrier sa politique d'emploi.
«Alors que vous ouvriez ce 24 avril 2025 la 4e Conférence sociale sur l’Emploi et l’Employabilité en déclarant vouloir faire de l’employabilité un levier de dignité, de justice sociale et de transformation durable, des milliers de travailleurs licenciés arbitrairement pleurent leur emploi, leur dignité, et l’avenir de leurs enfants», dénonce le coordonnateur du Rassemblement des travailleurs licenciés du Sénégal. Cette démarche est, à ses yeux, un paradoxe insupportable.
«Comment croire en ces belles paroles quand plus de 30 000 salariés sont jetés à la rue sans respect des procédures légales ? Des pères et mères de familles survivent sans salaire depuis plusieurs mois. Des enfants sont retirés des écoles par manque de moyens. Des familles entières sombrent dans la détresse la plus absolue», regrette Boubacar Fall.
A l’en croire, ces licenciements constituent, une torture morale quotidienne pour lui et ses camarades. «Ces femmes et ces hommes, dont certains ont servi l’État pendant des décennies, vivent aujourd’hui l’humiliation de ne plus pouvoir nourrir leurs enfants. L’angoisse des loyers impayés et des expulsions imminentes et le désespoir de voir leurs compétences gaspillées», ajoute le coordonnateur de la RTS
Par ailleurs, il dénonce le favoritisme des autorités. «Pourquoi l’État indemnise-t-il des victimes de violences liées à des manifestations politiques entre 2021 et 2024 (5 milliards FCFA) sans aucune base juridique, mais ignore ses propres travailleurs ?» s'interroge-t-il.
Par conséquent, Boubacar Fall et Cie exigent entre autres un plan d’urgence pour la réintégration ou l’indemnisation intégrale de tous les licenciés abusifs, la création d’un fonds spécial pour les familles en détresse, des sanctions contre les entreprises et administrations coupables, une rencontre d’urgence avec les représentants des licenciés.
«Si aucune réponse concrète n’intervient d’ici le 1er mai 2025, nous ferons du 1er mai «une journée du chômage et de la «chômagibilité». Nous saisirons toutes les ambassades et organisations internationales (OIT, ONU, UA et nous demanderons l’asile politique pour ces travailleurs persécutés dans leur propre pays», affirme le coordonnateur de la RTS, Boubacar Fall.
Extraits de L’As
«Alors que vous ouvriez ce 24 avril 2025 la 4e Conférence sociale sur l’Emploi et l’Employabilité en déclarant vouloir faire de l’employabilité un levier de dignité, de justice sociale et de transformation durable, des milliers de travailleurs licenciés arbitrairement pleurent leur emploi, leur dignité, et l’avenir de leurs enfants», dénonce le coordonnateur du Rassemblement des travailleurs licenciés du Sénégal. Cette démarche est, à ses yeux, un paradoxe insupportable.
«Comment croire en ces belles paroles quand plus de 30 000 salariés sont jetés à la rue sans respect des procédures légales ? Des pères et mères de familles survivent sans salaire depuis plusieurs mois. Des enfants sont retirés des écoles par manque de moyens. Des familles entières sombrent dans la détresse la plus absolue», regrette Boubacar Fall.
A l’en croire, ces licenciements constituent, une torture morale quotidienne pour lui et ses camarades. «Ces femmes et ces hommes, dont certains ont servi l’État pendant des décennies, vivent aujourd’hui l’humiliation de ne plus pouvoir nourrir leurs enfants. L’angoisse des loyers impayés et des expulsions imminentes et le désespoir de voir leurs compétences gaspillées», ajoute le coordonnateur de la RTS
Par ailleurs, il dénonce le favoritisme des autorités. «Pourquoi l’État indemnise-t-il des victimes de violences liées à des manifestations politiques entre 2021 et 2024 (5 milliards FCFA) sans aucune base juridique, mais ignore ses propres travailleurs ?» s'interroge-t-il.
Par conséquent, Boubacar Fall et Cie exigent entre autres un plan d’urgence pour la réintégration ou l’indemnisation intégrale de tous les licenciés abusifs, la création d’un fonds spécial pour les familles en détresse, des sanctions contre les entreprises et administrations coupables, une rencontre d’urgence avec les représentants des licenciés.
«Si aucune réponse concrète n’intervient d’ici le 1er mai 2025, nous ferons du 1er mai «une journée du chômage et de la «chômagibilité». Nous saisirons toutes les ambassades et organisations internationales (OIT, ONU, UA et nous demanderons l’asile politique pour ces travailleurs persécutés dans leur propre pays», affirme le coordonnateur de la RTS, Boubacar Fall.
Extraits de L’As