Les mouvements Africa First, coalition citoyenne Le Peuple, Frapp, Luttons contre l’indiscipline au Sénégal (LCIS), Nittu Dëgg Valeurs, Sénégal notre priorité (SNP) et Y'en a marre seront dans la rue, ce mercredi 23 mars.
Une marche organisée pour dire non à l'instauration du parrainage pour les élections législatives de juillet 2022.
Une alternance générationnelle. C’est ce que prônent ces mouvements, par ailleurs. Et pour les compagnons de Guy Marius Sagna, le parrainage constitue un frein à ce dynamisme. D’après Dj Malick, le porte-parole du jour à la conférence de presse tenue hier mardi, «chaque Sénégalais mérite d'accéder à l’Assemblée nationale, surtout les jeunes, et le parrainage constitue un frein pour ces derniers».
En outre, Dj Malick, au nom des sept mouvements, dénonce le non-respect des recommandations de la Cour de justice de la CEDEAO, concernant le parrainage.
Allant plus loin, Aliou Gérard Koita, un autre membre de la plateforme, dénonce la posture du chef de l'Etat. «Macky Sall ne respecte que ce qui l’arrange. Le parrainage n’était pas instauré aux élections locales. Alors pourquoi pour les législatives ?», fulmine-t-il.
Toutefois, la lettre déposée auprès de la préfecture n’a pas encore eu de réponse. Même si, nous informe Dj Malik, « le préfet a demandé à ce que l’itinéraire soit changé ». Une demande rejetée par les marcheurs qui comptent quitter, demain, la place de l’obélisque pour rejoindre le ministère de l’Intérieur.
