Depuis lundi, l’ancien ministre de l’Énergie, Samuel Sarr, a été convoqué au palais de justice, mais son sort reste incertain. Le procureur, qui a donné suite à une plainte déposée par Moustapha Ndiaye, accuse Samuel Sarr d’abus sociaux portant sur un montant de 8 milliards de francs CFA. L’affaire a été confiée au deuxième cabinet d’instruction.
Heureusement pour l’accusé, il n’a pas encore eu à faire face au magistrat instructeur. Selon nos confrères du journal Les Échos, Samuel Sarr cherche activement à éviter la prison et explore des solutions en ce sens. Le directeur général de West African Energy aurait obtenu du juge un report de la première audition, fixée désormais à ce jeudi 28 novembre.
Cette situation suivie de près, car un éventuel emprisonnement de Samuel Sarr pourrait avoir des répercussions économiques majeures. En effet, il pourrait compromettre l’achèvement du projet de centrale à gaz, qui est actuellement réalisé à environ 95 %.
Face aux accusations d’abus sociaux, Samuel Sarr nie en bloc les faits qui lui sont reprochés. Il a également fourni des documents à l’appui de sa défense, dans le but d’éclairer la justice.