Jamais des élections locales n’ont présenté autant d’enjeux !
A travers le nombre de reports du scrutin (3 fois), la pluralité des candidatures, la diversité des coalitions, les contentieux lors des investitures, entre autres, ce scrutin restera dans les annales de l’histoire du Sénégal.
Encore qu’il va reconfigurer carrément le jeu politique. En effet, ces élections se présentent comme un baromètre aussi bien pour des personnalités en quête d’une existence politique que celles qui ont des ambitions présidentielles, qu’elles soient de la mouvance présidentielle comme de l’opposition. On se rappelle la percée de Khalifa Sall en 2014 qui s’était démarquée en allant aux locales sous la bannière de Taxawu Dakar. Sa large victoire dans la capitale l’avait ainsi bien positionnée pour la Présidentielle de 2019.
Et d’aucuns soutiennent que ses résultats perçues comme une menace dans le camp de Macky Sall avaient conduit à sa liquidation politique. C’est à la suite de cela que son dossier en relation avec la caisse d’avance de la Ville de Dakar a été mis sur la table.
Conséquence : il a été révoqué de sa fonction de maire de Dakar et condamné pour détournement de deniers publics.
Aujourd’hui, cet épisode se présente comme une épée de Damoclès sur la tête de l’ancien maire de la capitale qui, du fait de sa condamnation, est disqualifié pour ce scrutin. N’empêche, Khalifa Sall ne lâche pas du lest.
Il tire les ficelles à travers la coalition Yewwi Askan Wi qu’il dirige avec le leader des Patriotes Ousmane Sonko. En ce qui concerne ce dernier, difficile de dire pour le moment s’il va se présenter ou pas à ce scrutin.
Pressenti jusque-là à Ziguinchor où il a enregistré un bon score lors de la Présidentielle de 2019, il maintient toujours le suspense.
Dans cette coalition de l’opposition, on note un grand absent pour ces joutes électorales.
Il s’agit de Malick Gakou, le leader du Grand Parti. Ce dernier qui a toujours affiché ses ambitions présidentielles a laissé le terrain à Guédiawaye à Aliou Sall, Ameth Aidara et autres responsables politiques.
Cela étant, sa base politique ne cesse de s’étriquer et risque même d’être anéantie.
L’As
A travers le nombre de reports du scrutin (3 fois), la pluralité des candidatures, la diversité des coalitions, les contentieux lors des investitures, entre autres, ce scrutin restera dans les annales de l’histoire du Sénégal.
Encore qu’il va reconfigurer carrément le jeu politique. En effet, ces élections se présentent comme un baromètre aussi bien pour des personnalités en quête d’une existence politique que celles qui ont des ambitions présidentielles, qu’elles soient de la mouvance présidentielle comme de l’opposition. On se rappelle la percée de Khalifa Sall en 2014 qui s’était démarquée en allant aux locales sous la bannière de Taxawu Dakar. Sa large victoire dans la capitale l’avait ainsi bien positionnée pour la Présidentielle de 2019.
Et d’aucuns soutiennent que ses résultats perçues comme une menace dans le camp de Macky Sall avaient conduit à sa liquidation politique. C’est à la suite de cela que son dossier en relation avec la caisse d’avance de la Ville de Dakar a été mis sur la table.
Conséquence : il a été révoqué de sa fonction de maire de Dakar et condamné pour détournement de deniers publics.
Aujourd’hui, cet épisode se présente comme une épée de Damoclès sur la tête de l’ancien maire de la capitale qui, du fait de sa condamnation, est disqualifié pour ce scrutin. N’empêche, Khalifa Sall ne lâche pas du lest.
Il tire les ficelles à travers la coalition Yewwi Askan Wi qu’il dirige avec le leader des Patriotes Ousmane Sonko. En ce qui concerne ce dernier, difficile de dire pour le moment s’il va se présenter ou pas à ce scrutin.
Pressenti jusque-là à Ziguinchor où il a enregistré un bon score lors de la Présidentielle de 2019, il maintient toujours le suspense.
Dans cette coalition de l’opposition, on note un grand absent pour ces joutes électorales.
Il s’agit de Malick Gakou, le leader du Grand Parti. Ce dernier qui a toujours affiché ses ambitions présidentielles a laissé le terrain à Guédiawaye à Aliou Sall, Ameth Aidara et autres responsables politiques.
Cela étant, sa base politique ne cesse de s’étriquer et risque même d’être anéantie.
L’As