Jour de vérité pour le leader du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye Dany, par ailleurs membre de la coalition « Samm Sa Kaddu ». Déféré, lundi 21 octobre 2024, devant le procureur de la République près le tribunal de Tambacounda, dans le cadre de la procédure initiée contre lui par la Brigade de la Gendarmerie nationale de Bakel, pour « refus d’obtempérer et rébellion », Bougane Guèye avait été placé sous mandat de dépôt et envoyé en prison. Il va être jugé en flagrant délit sous trois chefs d’inculpation, à savoir « refus d’obtempérer, rébellion et outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions ». Le procès prévu ce jour, mercredi 30 octobre 2024, sauf renvoi, va édifier le leader du mouvement Gueum Sa Bopp, sur le prolongement ou non de son séjour à la Maison d’arrêt et de correction de Tambacounda.
Investi à la onzième position sur la liste nationale de la coalition « Samm Sa Kaddu », le patron du groupe D-média a été arrêté par les gendarmes, le samedi 19 octobre 2024, à quelques kilomètres de l’entrée de Bakel, alors qu’il était en partance avec ses camarades de la coalition « Samm Sa Kaddu », à la rencontre des populations de cette localité affectées par la crue du fleuve Sénégal. Dans un communiqué rendu public, la Division de la communication et relations publiques avait expliqué que « la Brigade de Gendarmerie territoriale de Bakel a procédé à l’interpellation de Bougane Guèye Dany, pour refus d’obtempérer ». Et d’apporter des précisions sur les circonstances de cette arrestation : « Ce samedi 19 octobre 2024, vers 13 heures 40 minutes, la Brigade de Gendarmerie territoriale de Bakel a procédé à l’interpellation de Monsieur Bougane Guèye Dany, pour refus d’obtempérer. L’intéressé, en provenance de Semmé, se rendait à Bakel. Arrivé au niveau du poste de Gendarmerie de Bondji, son cortège composé de 13 véhicules, a été arrêté par les gendarmes. Ils lui ont notifié qu’il devait marquer un arrêt momentané, pour des raisons de sécurité, afin de laisser passer le convoi de son Excellence Monsieur le président de la République. Ensuite, il pourrait continuer sa route après le départ de l’autorité », renseigne ce document de la Gendarmerie nationale, avant de faire remarquer que « Bougane Guèye Dany a catégoriquement refusé de se conformer aux instructions des Gendarmes. Il a décidé de passer le barrage en force, en invitant le reste du cortège à le suivre ».
S’exprimant devant les journalistes après le face-à-face de son client avec le maître des poursuites, Me El Hadj Diouf avait annoncé que le Procureur de la République a corsé le dossier, en visant le délit d’outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. Poursuivant sa déclaration, il avait annoncé que son dossier serait présenté au juge des flagrants délits lors de l’audience de ce mercredi 30 octobre. Reste maintenant à savoir si la justice sera assez clémente pour donner droit à l’apaisement, comme le souhaitent beaucoup d’organisations de la société civile et permettre au patron du mouvement Gueum Sa Bopp de participer à la campagne électorale pour les Législatives anticipées.
Aux dernières nouvelles, la ville de Tambacounda était barricadée par la gendarmerie et les artères qui mènent au tribunal, quadrillées par la police pour filtrer les déplacements des populations. Le commissariat central, renforcé par le Groupement mobile d'intervention (GMI), filtrait les va-et-vient aux alentours du palais de Justice. De son côté, la gendarmerie veillait au grain au niveau de son secteur de compétence.
Sud Quotidien
Investi à la onzième position sur la liste nationale de la coalition « Samm Sa Kaddu », le patron du groupe D-média a été arrêté par les gendarmes, le samedi 19 octobre 2024, à quelques kilomètres de l’entrée de Bakel, alors qu’il était en partance avec ses camarades de la coalition « Samm Sa Kaddu », à la rencontre des populations de cette localité affectées par la crue du fleuve Sénégal. Dans un communiqué rendu public, la Division de la communication et relations publiques avait expliqué que « la Brigade de Gendarmerie territoriale de Bakel a procédé à l’interpellation de Bougane Guèye Dany, pour refus d’obtempérer ». Et d’apporter des précisions sur les circonstances de cette arrestation : « Ce samedi 19 octobre 2024, vers 13 heures 40 minutes, la Brigade de Gendarmerie territoriale de Bakel a procédé à l’interpellation de Monsieur Bougane Guèye Dany, pour refus d’obtempérer. L’intéressé, en provenance de Semmé, se rendait à Bakel. Arrivé au niveau du poste de Gendarmerie de Bondji, son cortège composé de 13 véhicules, a été arrêté par les gendarmes. Ils lui ont notifié qu’il devait marquer un arrêt momentané, pour des raisons de sécurité, afin de laisser passer le convoi de son Excellence Monsieur le président de la République. Ensuite, il pourrait continuer sa route après le départ de l’autorité », renseigne ce document de la Gendarmerie nationale, avant de faire remarquer que « Bougane Guèye Dany a catégoriquement refusé de se conformer aux instructions des Gendarmes. Il a décidé de passer le barrage en force, en invitant le reste du cortège à le suivre ».
S’exprimant devant les journalistes après le face-à-face de son client avec le maître des poursuites, Me El Hadj Diouf avait annoncé que le Procureur de la République a corsé le dossier, en visant le délit d’outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. Poursuivant sa déclaration, il avait annoncé que son dossier serait présenté au juge des flagrants délits lors de l’audience de ce mercredi 30 octobre. Reste maintenant à savoir si la justice sera assez clémente pour donner droit à l’apaisement, comme le souhaitent beaucoup d’organisations de la société civile et permettre au patron du mouvement Gueum Sa Bopp de participer à la campagne électorale pour les Législatives anticipées.
Aux dernières nouvelles, la ville de Tambacounda était barricadée par la gendarmerie et les artères qui mènent au tribunal, quadrillées par la police pour filtrer les déplacements des populations. Le commissariat central, renforcé par le Groupement mobile d'intervention (GMI), filtrait les va-et-vient aux alentours du palais de Justice. De son côté, la gendarmerie veillait au grain au niveau de son secteur de compétence.
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