Cet itinéraire stratégique, reliant le Marché central Saint Maur et l’Université Assane Seck de Ziguinchor, est essentiel pour les infrastructures locales comme l'Hôpital de la Paix ou l'aéroport de Ziguinchor. Cependant, il est devenu pratiquement impraticable à cause de l'état déplorable de la route.
Ce matin, les bus « Tata », les taxis et même les « clandos » sont rares, malgré une forte demande. Les usagers peuvent attendre plus d’une demi-heure pour parcourir une distance de seulement deux kilomètres. « Il y a des puits sur la route, c’est presque impossible de les franchir. Nos véhicules sont tous chez les mécaniciens, en panne à cause de cette route dégradée », déplore Mor Mbaye, responsable des taxis clandos desservant cet axe.
Au garage, une foule de clients, notamment des femmes, attendent désespérément. « Cela fait des heures que j'attends un transport pour rentrer et préparer le repas, mais il n’y a pas de voiture », se lamente Ndèye Astou. D’autres, comme Satou, sont contraintes de payer le double du prix pour espérer trouver un véhicule. « J’ai dû me rendre au terminus pour avoir un clando, mais au retour, j’ai attendu près d’une heure », proteste-t-elle.
Même les conducteurs commencent à baisser les bras. « Je suspends mon activité jusqu’à demain, la route est trop abîmée, je dois préserver mon véhicule », confie Assane Touré, l’un des rares chauffeurs encore en activité. La dégradation de cet axe a souvent conduit à des manifestations, avec des barrages érigés par les étudiants ou les partisans de l’actuel Premier ministre pour protester contre son arrestation.
Avec Le Quotidien
Ce matin, les bus « Tata », les taxis et même les « clandos » sont rares, malgré une forte demande. Les usagers peuvent attendre plus d’une demi-heure pour parcourir une distance de seulement deux kilomètres. « Il y a des puits sur la route, c’est presque impossible de les franchir. Nos véhicules sont tous chez les mécaniciens, en panne à cause de cette route dégradée », déplore Mor Mbaye, responsable des taxis clandos desservant cet axe.
Au garage, une foule de clients, notamment des femmes, attendent désespérément. « Cela fait des heures que j'attends un transport pour rentrer et préparer le repas, mais il n’y a pas de voiture », se lamente Ndèye Astou. D’autres, comme Satou, sont contraintes de payer le double du prix pour espérer trouver un véhicule. « J’ai dû me rendre au terminus pour avoir un clando, mais au retour, j’ai attendu près d’une heure », proteste-t-elle.
Même les conducteurs commencent à baisser les bras. « Je suspends mon activité jusqu’à demain, la route est trop abîmée, je dois préserver mon véhicule », confie Assane Touré, l’un des rares chauffeurs encore en activité. La dégradation de cet axe a souvent conduit à des manifestations, avec des barrages érigés par les étudiants ou les partisans de l’actuel Premier ministre pour protester contre son arrestation.
Avec Le Quotidien