On parle souvent de l’ultra domination économique des États développés sur les pays en développement, africains en particulier. Moins de celle qui est exercée sur les petites entreprises africaines par certaines multinationales étrangères. Dans certaines situations, il est difficile pour ces PME africaines de se relever.
C’est le cas de l’entreprise sénégalaise ACC (Africaine de conseil et de communication). Il y a quelques mois, l’entreprise était très contente de remporter, avec son partenaire allemand l’agence internationale de communication MC Group, un marché de l’Union européenne d’un montant de 94 millions F CFA.
Avec enthousiasme, elle a exécuté ledit marché conformément au cahier des charges. A sa grande surprise, renseigne une source proche de la boite, la multinationale allemande qui lui avait sous-traité le marché et qui a été totalement payée par l’UE, refuse de passer à la caisse.
“ACC a tout essayé, tout fait pour entrer dans ses fonds, mais MC Group ne répond même pas. Aujourd’hui, elle est empêtrée dans de grosses difficultés à cause de cette affaire, parce qu’elle y avait engagé des dépenses très importantes… Elle travaillait sur fonds propres”.
Aux origines de cette affaire, il y a un marché lancé par la représentation de l’Union européenne au Sénégal. Consciente de ses limites, MC Group s’approche de son homologue sénégalais ACC dont la notoriété n’est plus à démontrer. Le duo a ainsi postulé et remporté haut la main le juteux marché de 94 millions F CFA.
Selon les termes du partenariat, l’entreprise sénégalaise devait se charger de l’exécution du marché au nom de la multinationale allemande, moyennant des honoraires. Ce qui a été fait dans les règles de l’art.
“L’Union européenne a reconnu qu’ACC a fait tout ce qu’elle avait à faire. Elle a essayé d’appuyer pour que l’entreprise soit payée, mais il n’y a pas eu de suite. Vous vous en rendez compte ! Ils ont travaillé pendant plus de deux ans gratuitement. Non seulement il y a leurs honoraires, mais il y a tous les frais qu’ils ont dépensés et qui n’ont pas été remboursés. Dans un premier temps, les dirigeants de MC Group usaient du dilatoire pour ne pas payer, mais depuis quelque temps, ils ne répondent même plus aux mails. Ils sont vraiment désemparés”, confie la source.
EnQuete
C’est le cas de l’entreprise sénégalaise ACC (Africaine de conseil et de communication). Il y a quelques mois, l’entreprise était très contente de remporter, avec son partenaire allemand l’agence internationale de communication MC Group, un marché de l’Union européenne d’un montant de 94 millions F CFA.
Avec enthousiasme, elle a exécuté ledit marché conformément au cahier des charges. A sa grande surprise, renseigne une source proche de la boite, la multinationale allemande qui lui avait sous-traité le marché et qui a été totalement payée par l’UE, refuse de passer à la caisse.
“ACC a tout essayé, tout fait pour entrer dans ses fonds, mais MC Group ne répond même pas. Aujourd’hui, elle est empêtrée dans de grosses difficultés à cause de cette affaire, parce qu’elle y avait engagé des dépenses très importantes… Elle travaillait sur fonds propres”.
Aux origines de cette affaire, il y a un marché lancé par la représentation de l’Union européenne au Sénégal. Consciente de ses limites, MC Group s’approche de son homologue sénégalais ACC dont la notoriété n’est plus à démontrer. Le duo a ainsi postulé et remporté haut la main le juteux marché de 94 millions F CFA.
Selon les termes du partenariat, l’entreprise sénégalaise devait se charger de l’exécution du marché au nom de la multinationale allemande, moyennant des honoraires. Ce qui a été fait dans les règles de l’art.
“L’Union européenne a reconnu qu’ACC a fait tout ce qu’elle avait à faire. Elle a essayé d’appuyer pour que l’entreprise soit payée, mais il n’y a pas eu de suite. Vous vous en rendez compte ! Ils ont travaillé pendant plus de deux ans gratuitement. Non seulement il y a leurs honoraires, mais il y a tous les frais qu’ils ont dépensés et qui n’ont pas été remboursés. Dans un premier temps, les dirigeants de MC Group usaient du dilatoire pour ne pas payer, mais depuis quelque temps, ils ne répondent même plus aux mails. Ils sont vraiment désemparés”, confie la source.
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