Un collectif d’artistes indépendants du Sénégal réclame le report et l'audit de la 15e Édition de la Biennale de l’Art Africain contemporain de Dakar (Dak'Art) prévue du 16 mai au 16 juin prochain.
Selon le coordonnateur du collectif, Amadou Diop, dans la phase actuelle, l’audit organisationnel, technique, financier de la Biennale, est une exigence pour ce plus grand rendez-vous des arts du continent. A l’en croire, la Biennale de 2022, d’un budget d’un milliard de francs Cfa, n’a pas fait l’objet d’une vraie évaluation avec les parties prenantes. Il ajoute dans un communiqué que pour l’édition 2024, si les nouvelles autorités cautionnent le maintien de la période du 16 mai au 16 juin 2024, les dettes qui seront contractées, seront préjudiciables à l’avenir de Dak’Art.
La prudence exige, dit-il, le report et l’audit de la Biennale par les nouvelles autorités. D’après la même source, des dépenses démesurées et inutiles au regard des priorités, sont engagées au détriment de l’intérêt collectif. À titre d’exemple, en 2024, souligne Amadou Diop, presque 200 millions FCfa seraient dépensés pour la participation de l’artiste Alioune Diagne, appelée pompeusement Pavillon Sénégal, alors que l’artiste, originaire de Kaffrine, vivant en France depuis plusieurs années, représente la galerie Templon à la Biennale de Venise. Avec la caution-complice du théoricien Massamba Mbaye, proche de la galerie parisienne, qui fait office de Commissaire général de l’artiste au Pavillon Sénégal, sans sélection, ni appel à candidatures dans le secteur des arts au Sénégal, regrette M. Diop. Or, ajoute l’artiste, Alioune Diagne n’a jamais gagné le Grand Prix de la Biennale de Dakar.
Selon le coordonnateur du collectif, Amadou Diop, dans la phase actuelle, l’audit organisationnel, technique, financier de la Biennale, est une exigence pour ce plus grand rendez-vous des arts du continent. A l’en croire, la Biennale de 2022, d’un budget d’un milliard de francs Cfa, n’a pas fait l’objet d’une vraie évaluation avec les parties prenantes. Il ajoute dans un communiqué que pour l’édition 2024, si les nouvelles autorités cautionnent le maintien de la période du 16 mai au 16 juin 2024, les dettes qui seront contractées, seront préjudiciables à l’avenir de Dak’Art.
La prudence exige, dit-il, le report et l’audit de la Biennale par les nouvelles autorités. D’après la même source, des dépenses démesurées et inutiles au regard des priorités, sont engagées au détriment de l’intérêt collectif. À titre d’exemple, en 2024, souligne Amadou Diop, presque 200 millions FCfa seraient dépensés pour la participation de l’artiste Alioune Diagne, appelée pompeusement Pavillon Sénégal, alors que l’artiste, originaire de Kaffrine, vivant en France depuis plusieurs années, représente la galerie Templon à la Biennale de Venise. Avec la caution-complice du théoricien Massamba Mbaye, proche de la galerie parisienne, qui fait office de Commissaire général de l’artiste au Pavillon Sénégal, sans sélection, ni appel à candidatures dans le secteur des arts au Sénégal, regrette M. Diop. Or, ajoute l’artiste, Alioune Diagne n’a jamais gagné le Grand Prix de la Biennale de Dakar.