M. Dieng, commerçante à Mbour, vit le martyre. Ses voisins l’accusent de «deumm» (anthropophage). Ce qui l’a poussée à s’attaquer violemment à la partie civile et à proférer des menaces contre elle.
«Monsieur le Président, le problème c’est que j’en ai vraiment assez d’être traitée de « deumm » à tort. Quand mes enfants sortent, leurs camarades leur crachent au visage qu’ils sont des mangeurs d’âmes. Il faut que cela cesse. Nous sommes vraiment à bout», lance-t-elle amère.
«Aujourd’hui, nous ne jugeons pas les faits que vous évoquez. Vous êtes jugée pour menaces de violence et voies de fait. Vous ne devez pas vous faire justice vous-même. Vous devez plutôt, si vous vous sentez diffamée, porter plainte. Et il appartient à la personne qui vous accuse de donner ses preuves», lui répond le Président du tribunal.
«Nous sommes allés voir le chef de quartier. Cette affaire nous l’avons aussi portée à la maison de la Justice. Tout cela n’a pas porté ses fruits. Ils nous pourrissent la vie. Si on ne met pas fin à cette histoire, c’est toute notre lignée qui va en pâtir», déplore la prévenue.
Selon nos confrères, le tribunal n’a pas manqué de mettre en garde la partie civile sur le tort qu’elle a causé à la prévenue par cette grave accusation. M. Dieng a été condamnée à 15 jours assortis de sursis.
«Monsieur le Président, le problème c’est que j’en ai vraiment assez d’être traitée de « deumm » à tort. Quand mes enfants sortent, leurs camarades leur crachent au visage qu’ils sont des mangeurs d’âmes. Il faut que cela cesse. Nous sommes vraiment à bout», lance-t-elle amère.
«Aujourd’hui, nous ne jugeons pas les faits que vous évoquez. Vous êtes jugée pour menaces de violence et voies de fait. Vous ne devez pas vous faire justice vous-même. Vous devez plutôt, si vous vous sentez diffamée, porter plainte. Et il appartient à la personne qui vous accuse de donner ses preuves», lui répond le Président du tribunal.
«Nous sommes allés voir le chef de quartier. Cette affaire nous l’avons aussi portée à la maison de la Justice. Tout cela n’a pas porté ses fruits. Ils nous pourrissent la vie. Si on ne met pas fin à cette histoire, c’est toute notre lignée qui va en pâtir», déplore la prévenue.
Selon nos confrères, le tribunal n’a pas manqué de mettre en garde la partie civile sur le tort qu’elle a causé à la prévenue par cette grave accusation. M. Dieng a été condamnée à 15 jours assortis de sursis.