Selon les impactés du département de Dakar, ils ont été lésés sur tout le processus.
« Nous sommes meurtris. Depuis 2016, nous vivons une souffrance inexplicable. C'est pourquoi nous sommes sortis de notre mutisme pour crier à nouveau notre ras-le-bol. Nous sommes victimes d’une discrimination négative sur toute la ligne. Du recensement à l'indemnisation, nos droits ont été bafoués. Apix n'a pas appliqué les barèmes d’indemnisation indiqués par les bailleurs du projet, dans le plan d'action de réinstallation. Ils nous ont appliqué des barèmes catastrophiques. C'est pourquoi nous avons reçu des indemnités dérisoires », déplore Mme Fatou Dione.
Selon la présidente du Collectif des impactés du Train express régional (TER) du département de Dakar, les indemnisations qu’ils ont reçues de l'Apix les ont appauvris.
« L’État, à travers Apix, n'a respecté aucun de ses engagements. En 2019, grâce à l'appui d'une Ong, qui nous a aidés, nous avons porté plainte contre l'Apix. Mais, depuis lors, rien ne bouge », regrette Mme Dione. « Après l'éligibilité de notre plainte, la banque qui a financé l'Apix a reconnu ses erreurs. La vérification de conformité publiée a montré que nous a avons été abusés », a-telle ajouté.
Les responsables du Collectif des impactés du Ter du département de Dakar ont tenu une rencontre au domicile de leur présidente. À cette occasion, ils ont révélé qu'un plan d'action assorti de 18 recommandations pour corriger leur situation a été dévoilé, mais les impactés du Ter de Dakar n'en font pas parti.
« Ils continuent à nous faire subir une discrimination notoire. Apix a dit que nous impactés de Dakar, nous n'allons pas bénéficier du site de recasement, qui est pour tous les impactés. Pourquoi ? Nous n'en savons rien », se sont-ils étonnés.
« Le collectif qui avait déposé la plainte est exclu du site de recasement. Ils nous prennent comme des ennemis à abattre», ont-ils dit. D'après toujours la présidente du collectif, les impactés de Dakar sont des «cadavres ambulants».
Fatou Dione et ses camarades renseignent qu'ils ont été appauvris par un projet de développement.
«Depuis 2018, plus d'une centaine de pères et de mères de familles sont dans le désarroi. Ils n'ont plus de maison, dans un contexte où le loyer coûte très cher au Sénégal. Nos enfants ont abandonné leurs études», s'indigne Mme Dione.
Las de courir derrière Apix pour réparation, les impactés des travaux du Ter du département de Dakar interpellent le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko.
«Cette injustice que nous vivons n'est pas de leur faute. Mais, puisque l'État est une continuité, nous voulons qu'ils nous aident à réparer cette injustice qui nous fait souffrir depuis tant d’années», a tonné Fatou Dione.
« Nous sommes meurtris. Depuis 2016, nous vivons une souffrance inexplicable. C'est pourquoi nous sommes sortis de notre mutisme pour crier à nouveau notre ras-le-bol. Nous sommes victimes d’une discrimination négative sur toute la ligne. Du recensement à l'indemnisation, nos droits ont été bafoués. Apix n'a pas appliqué les barèmes d’indemnisation indiqués par les bailleurs du projet, dans le plan d'action de réinstallation. Ils nous ont appliqué des barèmes catastrophiques. C'est pourquoi nous avons reçu des indemnités dérisoires », déplore Mme Fatou Dione.
Selon la présidente du Collectif des impactés du Train express régional (TER) du département de Dakar, les indemnisations qu’ils ont reçues de l'Apix les ont appauvris.
« L’État, à travers Apix, n'a respecté aucun de ses engagements. En 2019, grâce à l'appui d'une Ong, qui nous a aidés, nous avons porté plainte contre l'Apix. Mais, depuis lors, rien ne bouge », regrette Mme Dione. « Après l'éligibilité de notre plainte, la banque qui a financé l'Apix a reconnu ses erreurs. La vérification de conformité publiée a montré que nous a avons été abusés », a-telle ajouté.
Les responsables du Collectif des impactés du Ter du département de Dakar ont tenu une rencontre au domicile de leur présidente. À cette occasion, ils ont révélé qu'un plan d'action assorti de 18 recommandations pour corriger leur situation a été dévoilé, mais les impactés du Ter de Dakar n'en font pas parti.
« Ils continuent à nous faire subir une discrimination notoire. Apix a dit que nous impactés de Dakar, nous n'allons pas bénéficier du site de recasement, qui est pour tous les impactés. Pourquoi ? Nous n'en savons rien », se sont-ils étonnés.
« Le collectif qui avait déposé la plainte est exclu du site de recasement. Ils nous prennent comme des ennemis à abattre», ont-ils dit. D'après toujours la présidente du collectif, les impactés de Dakar sont des «cadavres ambulants».
Fatou Dione et ses camarades renseignent qu'ils ont été appauvris par un projet de développement.
«Depuis 2018, plus d'une centaine de pères et de mères de familles sont dans le désarroi. Ils n'ont plus de maison, dans un contexte où le loyer coûte très cher au Sénégal. Nos enfants ont abandonné leurs études», s'indigne Mme Dione.
Las de courir derrière Apix pour réparation, les impactés des travaux du Ter du département de Dakar interpellent le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko.
«Cette injustice que nous vivons n'est pas de leur faute. Mais, puisque l'État est une continuité, nous voulons qu'ils nous aident à réparer cette injustice qui nous fait souffrir depuis tant d’années», a tonné Fatou Dione.