Premièrement : Sur la gouvernance administrative et politique. Il n'y a jamais eu, une seule fois, dans l'histoire du tourisme au Sénégal, une nomination au poste de ministre du tourisme, une personnalité dont le profil et les qualifications correspondent aux exigences techniques de l'exercice de la fonction de ministre du tourisme et des transports aériens. Alors que dans ce champ disciplinaire, le Sénégal regorge de compétences et de ressources humaines de qualité aussi bien dans le transport aérien que dans le tourisme. La question : Pourquoi l’Etat refuse de mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut dans le secteur du tourisme ?
Deuxièmement : Sur le plan de la formation professionnelle et diplômante. Le ministère du tourisme et des transports aériens manque d’audace, d’idées et d’initiatives. Ainsi, le gouvernement laisse faire les établissements de formations, qui manquent de soutien, d’assistance, de contrôle sur les programmes, les contenus et les filières. Si la formation dans le secteur du tourisme n’est pas prise en compte comme une priorité, tous les efforts visant à développer le tourisme seront vains. IL faut penser tourisme inclusif au niveau de la formation et rendre accessible et fonctionnel les centres d’applications de formation aux métiers de l’hôtellerie, de la restauration et de l’accueil. Il faut aussi savoir, que dans ce contexte, les étudiants devraient bénéficiés d’un tronc commun à partir de programmes d’études et de formations spécialisés, couvrant toutes les prestations dans les domaines de langues, de l'aménagement du territoire, du tourisme et de l'artisanat. Ainsi, il est impératif pour les étudiants de s'ouvrir sur les langues afin de développer un service d’accueil, de guidage, d’informations et d’expression de qualité pour attirer les touristes étrangers, notamment ceux venant du continent asiatique
Dans cet esprit d’innovation, les étudiants des universités et ceux des écoles de tourisme et d’hôtellerie, devraient bénéficiés de plusieurs avantages après la formation, notamment, avoir la possibilité de créer des micros entreprises, produits et circuits touristiques, boutiques de souvenirs dans les aéroports, restaurations etc.), de s’organiser en GIE et par profil. Et l’état en leur garantissant l'accompagnement à travers l'octroi de crédits et le financement de leurs projets, participe à la création d’auto emploi, à l’insertion des diplômés, au renforcement du dynamisme économique et du développement du secteur du tourisme. La question : Pourquoi l’Etat n’engage pas une véritable reforme des métiers du tourisme, de l’artisanat, de la culture à travers des reformes qui visent l’excellence et qui nous permettent d’exporter de la main d’œuvre qualifiée dans la sous région, avec l’université des métiers ?
Troisièmement : Sur les mécanismes et les instruments de financements du secteur du tourisme et des acteurs diplômés de la filière tourisme. Il n'y a eu de mémoires, aucun n’acte fort touchant les professionnels du tourisme sénégalais, qui depuis la disparation de la SOFICEDIT sont laissés à eux même. Rien n’a été fait dans le cadre du financement du secteur du tourisme. Aucun effort n'a été déployé, aucune structure dédiée n’existe pour ce secteur, dont on ne se lasse jamais de vanter les mérites. A ce jour, il n’est fait mention dans le PSE, aucune institution financière spécialisée dans le traitement des questions de financements et d'octrois de crédit adaptées, au fonctionnement du secteur du tourisme. Alors que le tourisme occupe une position stratégique dans ce plan.
Il est vrai que la promesse du chef de l’Etat d’accorder un crédit de cinq milliards à l'hôtellerie sénégalaise, est un vrai faux espoir pour les acteurs, qui constatent que ce crédit ne règle aucun problème, si ce n’est les appauvrir d’avantage. Ce dont il s’agit, est un crédit ordinaire, classique auprès de la Banque du Crédit Agricole aux bons soins du FONSIS et du FONGIP, qui du reste ne répond ni aux attentes du secteur et n'attire pas d’éventuels investisseurs. Alors que l’institution d’un nouveau mécanisme de financement avec des institutions financières, dans laquelle l’Etat se porte garant, pour soutenir, encourager les opérateurs privés du secteur, y compris les agences de voyages et de tourisme à investir dans la réalisation de structures touristiques, nous semble être une meilleure réponse, face aux inquiétudes des acteurs.
Il faudra noter également, que ce nouveau mécanisme de crédit sans intérêt, pourrait remplacer en amont, toutes ou partie certaines exonérations généralement accordées, pour le financement de certains projets, qui ont pour objectif d'inciter les opérateurs à investir dans le secteur touristique, notamment dans la réalisation de structures hôtelières, pour attirer les touristes étrangers et les investisseurs de la diaspora. Ce mécanisme vise également, à encourager les agences de voyages et de tourisme, à diversifier, à améliorer la qualité des prestations et à investir dans la réalisation d’équipements hôteliers, de villages touristiques, de parcs d’attractions et de transports de bus de voyages confortables avec un service à bord. La question : Pourquoi l’Etat ne va pas au-delà d’une simple volonté de mise en place d’un crédit hôtelier, mais de créer une banque de commerce dédiée au secteur du tourisme dans sa transversalité, ou l’institution d’un nouveau mécanisme de financement a taux zéro en réduisant les délais de remboursement ?
Quatrièmement : Sur l'aménagement et le transfert de compétences. L’Etat ne sait ni quoi faire, ni ou aller. Les politiques d'aménagements des zones touristiques sont confiées à des politiques, à la place de spécialistes, ou Il n'y a ni planification, ni études sérieuses qui tiennent compte du terroir, de ses produits, de sa population. Et tout cela, doit intégrer en parfaite cohérence le plan de développement durable du tourisme à l'horizon bien défini, avec des taches et des priorités. La question : Pourquoi le refus de l’Etat de transférer les compétences du tourisme aux collectivités décentralisées, et ce malgré l’adoption de l’acte trois de la décentralisation ?
Cinquièmement : Manque de vision, de détermination, d’engament pour crédibiliser l’image de la destination par une marque commerciale, une diplomatie touristique, une agence spécialisée dans la promotion, une représentation digne de la vitrine du Sénégal à l’extérieur, des produits labélisés et un parlement sensible aux questions du tourisme. La question : N’avons-nous pas le droit de rêver d’un tourisme sain, prospère qui respect qui mœurs, qui soit profitable a notre économie et aux populations des zones visitées ?
Voila autant de questions qui ne sont pas difficiles pour celui qui veut développer le tourisme. Ainsi l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique, l'Ecole nationale hôtelière et de tourisme, les universités et la chambre de commerce, ont chacune en ce qui la concerne, un rôle important à jouer dans cette innovation de taille, qui touche le secteur du tourisme en ces périodes difficiles. Organiser une conférence nationale, réunissant les agences de voyages et de tourisme, pour examiner les préoccupations des opérateurs du secteur, en définissant au préalable un programme de réflexions et d’études basé sur plusieurs axes, dont trois axes essentiels du tourisme : Il s’agit du tourisme local, pour les nationaux et résidents étrangers, du tourisme national en direction de la communauté sénégalaise à l'étranger et du tourisme international en direction des touristes étrangers du monde. Parmi les axes, il sera également question de l'adaptation des changements et des spécialisations dans les domaines du tourisme, de l'hôtellerie, du transfert et de l’hébergement aux normes en vigueur, à l'échelle internationale, afin de permettre au Sénégal, d'intégrer en force le marché très concurrentiel du tourisme mondial.
A l’heure où le tourisme, répond à la recherche de nouvelles clientèles notamment, la conquête de parts de marchés étrangers, l’occasion à ne pas manquer est de faire le point, à travers des thématiques, sur les enjeux et les moyens impératifs à mettre en œuvre, afin que la destination touristique soit visible et attractive. Aborder la promotion à l’international, en se concentrant sur deux marchés potentiels : Celui de la Chine et de l’Allemagne. Le Sénégal a des atouts et de bonnes raisons de développer son tourisme en direction de la chine. Justement, la Chine avec plus de 20% de croissance touristique sur le marché français, figure parmi les premiers marchés émergents incontournables, pour nos économies touristiques. Depuis 2012, la Chine est le premier marché émetteur mondial en termes de dépenses touristiques. Et le Sénégal a réussi à signer des conventions avec la chine, qui nous permettent d’accueillir des touristes chinois, mais elles sont restées sans effet depuis L’an dernier. Notre destination touristique peut déjà s’appuyer sur de solides avantages pour séduire la clientèle chinoise, en particulier, la paix et la sécurité, le patrimoine, la culture, l’art de vivre et la teranga.
Quant à l’Allemagne, elle est le 2e marché émetteur de touristes, et notre pays est en perte de vitesse, depuis plusieurs années sur ce segment, même si l’Allemagne est loin derrière la France qui est notre premier marché en termes d’arrivée de clientèles étrangères, notre pays, ne peut pas se payer le luxe de perdre des touristes allemands. Et pour comprendre ce recul, il convient de connaître l’évolution de la clientèle allemande et de ses pratiques, afin d’adapter nos produits. Parmi les spécificités d’un touriste allemand, on retiendra que la clientèle allemande est exigeante, très sensible à l’hygiène et au rapport qualité/prix, aime la liberté. Elle préfère un accueil et un service en langue germanophone, avec des prestations alliant bon niveau de confort et infrastructures modernes. Enfin, la clientèle allemande reste sensible aux espaces naturels protégés. Elle reste également adepte, des séjours balnéaires, culturels et de découvertes. Du point de vue de la gastronomie, le touriste allemand est friand d’exotisme, curieux il aime goûter à tout.
Dés lors être compétitif auprès de ces deux clientèles, devient donc un enjeu majeur pour les entreprises touristiques sénégalaises. Pour y parvenir il faut une synergie d’actions, rassembler l’ensemble des acteurs touristiques, institutionnels et professionnels pour faire émerger des communautés de projets en direction de ces marchés émetteurs. Le succès de cette innovation passe par l’attractivité internationale de nos produits, qui dépend de la visibilité de nos actions, qui n’est possible que si les acteurs définissent des projets collectifs autour d’offres de services en rapport qualité / prix compétitifs, innovants et séduisants avec le soutien de l’Etat.
Mouhamed Faouzou DEME
Deuxièmement : Sur le plan de la formation professionnelle et diplômante. Le ministère du tourisme et des transports aériens manque d’audace, d’idées et d’initiatives. Ainsi, le gouvernement laisse faire les établissements de formations, qui manquent de soutien, d’assistance, de contrôle sur les programmes, les contenus et les filières. Si la formation dans le secteur du tourisme n’est pas prise en compte comme une priorité, tous les efforts visant à développer le tourisme seront vains. IL faut penser tourisme inclusif au niveau de la formation et rendre accessible et fonctionnel les centres d’applications de formation aux métiers de l’hôtellerie, de la restauration et de l’accueil. Il faut aussi savoir, que dans ce contexte, les étudiants devraient bénéficiés d’un tronc commun à partir de programmes d’études et de formations spécialisés, couvrant toutes les prestations dans les domaines de langues, de l'aménagement du territoire, du tourisme et de l'artisanat. Ainsi, il est impératif pour les étudiants de s'ouvrir sur les langues afin de développer un service d’accueil, de guidage, d’informations et d’expression de qualité pour attirer les touristes étrangers, notamment ceux venant du continent asiatique
Dans cet esprit d’innovation, les étudiants des universités et ceux des écoles de tourisme et d’hôtellerie, devraient bénéficiés de plusieurs avantages après la formation, notamment, avoir la possibilité de créer des micros entreprises, produits et circuits touristiques, boutiques de souvenirs dans les aéroports, restaurations etc.), de s’organiser en GIE et par profil. Et l’état en leur garantissant l'accompagnement à travers l'octroi de crédits et le financement de leurs projets, participe à la création d’auto emploi, à l’insertion des diplômés, au renforcement du dynamisme économique et du développement du secteur du tourisme. La question : Pourquoi l’Etat n’engage pas une véritable reforme des métiers du tourisme, de l’artisanat, de la culture à travers des reformes qui visent l’excellence et qui nous permettent d’exporter de la main d’œuvre qualifiée dans la sous région, avec l’université des métiers ?
Troisièmement : Sur les mécanismes et les instruments de financements du secteur du tourisme et des acteurs diplômés de la filière tourisme. Il n'y a eu de mémoires, aucun n’acte fort touchant les professionnels du tourisme sénégalais, qui depuis la disparation de la SOFICEDIT sont laissés à eux même. Rien n’a été fait dans le cadre du financement du secteur du tourisme. Aucun effort n'a été déployé, aucune structure dédiée n’existe pour ce secteur, dont on ne se lasse jamais de vanter les mérites. A ce jour, il n’est fait mention dans le PSE, aucune institution financière spécialisée dans le traitement des questions de financements et d'octrois de crédit adaptées, au fonctionnement du secteur du tourisme. Alors que le tourisme occupe une position stratégique dans ce plan.
Il est vrai que la promesse du chef de l’Etat d’accorder un crédit de cinq milliards à l'hôtellerie sénégalaise, est un vrai faux espoir pour les acteurs, qui constatent que ce crédit ne règle aucun problème, si ce n’est les appauvrir d’avantage. Ce dont il s’agit, est un crédit ordinaire, classique auprès de la Banque du Crédit Agricole aux bons soins du FONSIS et du FONGIP, qui du reste ne répond ni aux attentes du secteur et n'attire pas d’éventuels investisseurs. Alors que l’institution d’un nouveau mécanisme de financement avec des institutions financières, dans laquelle l’Etat se porte garant, pour soutenir, encourager les opérateurs privés du secteur, y compris les agences de voyages et de tourisme à investir dans la réalisation de structures touristiques, nous semble être une meilleure réponse, face aux inquiétudes des acteurs.
Il faudra noter également, que ce nouveau mécanisme de crédit sans intérêt, pourrait remplacer en amont, toutes ou partie certaines exonérations généralement accordées, pour le financement de certains projets, qui ont pour objectif d'inciter les opérateurs à investir dans le secteur touristique, notamment dans la réalisation de structures hôtelières, pour attirer les touristes étrangers et les investisseurs de la diaspora. Ce mécanisme vise également, à encourager les agences de voyages et de tourisme, à diversifier, à améliorer la qualité des prestations et à investir dans la réalisation d’équipements hôteliers, de villages touristiques, de parcs d’attractions et de transports de bus de voyages confortables avec un service à bord. La question : Pourquoi l’Etat ne va pas au-delà d’une simple volonté de mise en place d’un crédit hôtelier, mais de créer une banque de commerce dédiée au secteur du tourisme dans sa transversalité, ou l’institution d’un nouveau mécanisme de financement a taux zéro en réduisant les délais de remboursement ?
Quatrièmement : Sur l'aménagement et le transfert de compétences. L’Etat ne sait ni quoi faire, ni ou aller. Les politiques d'aménagements des zones touristiques sont confiées à des politiques, à la place de spécialistes, ou Il n'y a ni planification, ni études sérieuses qui tiennent compte du terroir, de ses produits, de sa population. Et tout cela, doit intégrer en parfaite cohérence le plan de développement durable du tourisme à l'horizon bien défini, avec des taches et des priorités. La question : Pourquoi le refus de l’Etat de transférer les compétences du tourisme aux collectivités décentralisées, et ce malgré l’adoption de l’acte trois de la décentralisation ?
Cinquièmement : Manque de vision, de détermination, d’engament pour crédibiliser l’image de la destination par une marque commerciale, une diplomatie touristique, une agence spécialisée dans la promotion, une représentation digne de la vitrine du Sénégal à l’extérieur, des produits labélisés et un parlement sensible aux questions du tourisme. La question : N’avons-nous pas le droit de rêver d’un tourisme sain, prospère qui respect qui mœurs, qui soit profitable a notre économie et aux populations des zones visitées ?
Voila autant de questions qui ne sont pas difficiles pour celui qui veut développer le tourisme. Ainsi l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique, l'Ecole nationale hôtelière et de tourisme, les universités et la chambre de commerce, ont chacune en ce qui la concerne, un rôle important à jouer dans cette innovation de taille, qui touche le secteur du tourisme en ces périodes difficiles. Organiser une conférence nationale, réunissant les agences de voyages et de tourisme, pour examiner les préoccupations des opérateurs du secteur, en définissant au préalable un programme de réflexions et d’études basé sur plusieurs axes, dont trois axes essentiels du tourisme : Il s’agit du tourisme local, pour les nationaux et résidents étrangers, du tourisme national en direction de la communauté sénégalaise à l'étranger et du tourisme international en direction des touristes étrangers du monde. Parmi les axes, il sera également question de l'adaptation des changements et des spécialisations dans les domaines du tourisme, de l'hôtellerie, du transfert et de l’hébergement aux normes en vigueur, à l'échelle internationale, afin de permettre au Sénégal, d'intégrer en force le marché très concurrentiel du tourisme mondial.
A l’heure où le tourisme, répond à la recherche de nouvelles clientèles notamment, la conquête de parts de marchés étrangers, l’occasion à ne pas manquer est de faire le point, à travers des thématiques, sur les enjeux et les moyens impératifs à mettre en œuvre, afin que la destination touristique soit visible et attractive. Aborder la promotion à l’international, en se concentrant sur deux marchés potentiels : Celui de la Chine et de l’Allemagne. Le Sénégal a des atouts et de bonnes raisons de développer son tourisme en direction de la chine. Justement, la Chine avec plus de 20% de croissance touristique sur le marché français, figure parmi les premiers marchés émergents incontournables, pour nos économies touristiques. Depuis 2012, la Chine est le premier marché émetteur mondial en termes de dépenses touristiques. Et le Sénégal a réussi à signer des conventions avec la chine, qui nous permettent d’accueillir des touristes chinois, mais elles sont restées sans effet depuis L’an dernier. Notre destination touristique peut déjà s’appuyer sur de solides avantages pour séduire la clientèle chinoise, en particulier, la paix et la sécurité, le patrimoine, la culture, l’art de vivre et la teranga.
Quant à l’Allemagne, elle est le 2e marché émetteur de touristes, et notre pays est en perte de vitesse, depuis plusieurs années sur ce segment, même si l’Allemagne est loin derrière la France qui est notre premier marché en termes d’arrivée de clientèles étrangères, notre pays, ne peut pas se payer le luxe de perdre des touristes allemands. Et pour comprendre ce recul, il convient de connaître l’évolution de la clientèle allemande et de ses pratiques, afin d’adapter nos produits. Parmi les spécificités d’un touriste allemand, on retiendra que la clientèle allemande est exigeante, très sensible à l’hygiène et au rapport qualité/prix, aime la liberté. Elle préfère un accueil et un service en langue germanophone, avec des prestations alliant bon niveau de confort et infrastructures modernes. Enfin, la clientèle allemande reste sensible aux espaces naturels protégés. Elle reste également adepte, des séjours balnéaires, culturels et de découvertes. Du point de vue de la gastronomie, le touriste allemand est friand d’exotisme, curieux il aime goûter à tout.
Dés lors être compétitif auprès de ces deux clientèles, devient donc un enjeu majeur pour les entreprises touristiques sénégalaises. Pour y parvenir il faut une synergie d’actions, rassembler l’ensemble des acteurs touristiques, institutionnels et professionnels pour faire émerger des communautés de projets en direction de ces marchés émetteurs. Le succès de cette innovation passe par l’attractivité internationale de nos produits, qui dépend de la visibilité de nos actions, qui n’est possible que si les acteurs définissent des projets collectifs autour d’offres de services en rapport qualité / prix compétitifs, innovants et séduisants avec le soutien de l’Etat.
Mouhamed Faouzou DEME