Makhtar kébé fait partie des « victimes ». Il va jusqu’à accuser la SENeau de vouloir utiliser Louga Commune pour combler ses gaps. « Si la facture augmente, ça doit être la conséquence d’une augmentation de la consommation et tel n’est pas le cas », regrette-M. Kébé qui affirme n’avoir constaté aucun changement dans les maisons : « C’est ceux qui étaient là-bas qui sont toujours là-bas et consomment ou utilisent à peu près la même quantité d’eau ».
Selon lui, ce procédé consiste à cibler « de façon alternée des maisons à surfacturer le mois en court ». « Le mois prochain sera le tour pour d’autres. De 3000 FCFA, ma facture a grimpé jusqu’à 21 000 FCFA »
Selon Meissa Niang un autre cas illustratif, la maison derrière appartient à El hadji Diop qui réside présentement à Paris et que cette maison est ouverte juste la nuit ». A l’en croire « la facture variait entre 6 à 12 000 FCFA et aujourd’hui elle a remonté jusqu’à 300 000 francs. Ceux qui payaient 6 000 francs ont atteint le cap des 35 000. Ceux qui d’habitude ne sortaient pas de l’intervalle des 35 000, voient le prix de leurs factures grimpé jusqu’à 100 000 FCFA », rajoute-t-il
Meissa Niang informe par ailleurs que « les agents de la SenEau entrent dans les maisons et retirent les compteurs sans aucun préavis. « Personnellement j’ai vécu le même sort avant-hier », souligne-t-il. Pire « Ils ont même refusé de me laisser remplir un récipient pour la boisson ou la préparation de repas », rajoute-t-il.
« Après ça, il nous a fallu payer 135 000 FCFA pour qu’on nous remette notre compteur ». Habitante du quartier depuis 1985 Aby Diop se confie : « Je n’ai jamais eu d’arriérés. Je paie toujours à temps », Toutefois, ces deux derniers mois, elle a vu sa facture passer à 150 000 FCFA.
Ce même Babacar qu’ils ont « interrogé sur la subite augmentation des factures a rétorqué que Louga est identifié comme faisant partie des localités qui ne payent moins à la Sen-Eau ». La thèse du vol reformulée autrement, Makhtar Kébé fait constater que « les factures ont augmenté depuis l’annonce des audites : ils sont en train de nous arnaquer ».
Devant les agissements de la société de distribution d’eau, les populations de Louga décident de boycotter le paiement des prochaines factures. Elles interpellent l’opinion et les corps de régulation qui veillent à la stabilité sociale. « Nous avertissons Sen-Eau et son agent Babacar. Toute facture qui dépasse désormais sa barre habituelle ne sera payée et il va falloir nous passer sur le corps pour couper le compteur », menace-t-il. « Nous avons déjà averti le commissaire ».
Selon lui, ce procédé consiste à cibler « de façon alternée des maisons à surfacturer le mois en court ». « Le mois prochain sera le tour pour d’autres. De 3000 FCFA, ma facture a grimpé jusqu’à 21 000 FCFA »
Selon Meissa Niang un autre cas illustratif, la maison derrière appartient à El hadji Diop qui réside présentement à Paris et que cette maison est ouverte juste la nuit ». A l’en croire « la facture variait entre 6 à 12 000 FCFA et aujourd’hui elle a remonté jusqu’à 300 000 francs. Ceux qui payaient 6 000 francs ont atteint le cap des 35 000. Ceux qui d’habitude ne sortaient pas de l’intervalle des 35 000, voient le prix de leurs factures grimpé jusqu’à 100 000 FCFA », rajoute-t-il
Meissa Niang informe par ailleurs que « les agents de la SenEau entrent dans les maisons et retirent les compteurs sans aucun préavis. « Personnellement j’ai vécu le même sort avant-hier », souligne-t-il. Pire « Ils ont même refusé de me laisser remplir un récipient pour la boisson ou la préparation de repas », rajoute-t-il.
« Après ça, il nous a fallu payer 135 000 FCFA pour qu’on nous remette notre compteur ». Habitante du quartier depuis 1985 Aby Diop se confie : « Je n’ai jamais eu d’arriérés. Je paie toujours à temps », Toutefois, ces deux derniers mois, elle a vu sa facture passer à 150 000 FCFA.
Ce même Babacar qu’ils ont « interrogé sur la subite augmentation des factures a rétorqué que Louga est identifié comme faisant partie des localités qui ne payent moins à la Sen-Eau ». La thèse du vol reformulée autrement, Makhtar Kébé fait constater que « les factures ont augmenté depuis l’annonce des audites : ils sont en train de nous arnaquer ».
Devant les agissements de la société de distribution d’eau, les populations de Louga décident de boycotter le paiement des prochaines factures. Elles interpellent l’opinion et les corps de régulation qui veillent à la stabilité sociale. « Nous avertissons Sen-Eau et son agent Babacar. Toute facture qui dépasse désormais sa barre habituelle ne sera payée et il va falloir nous passer sur le corps pour couper le compteur », menace-t-il. « Nous avons déjà averti le commissaire ».