Ces propos relayés par EnQuête ressortent de ll'espace Divan citoyen qui a reçu le président du Conseil pour l'observation des règles d'éthique et de déontologie dans les médias (Cored), Mamadou Thior, le dimanche, pour évoquer notamment la question de l'autorégulation dans les médias.
C'est tout d'abord le sujet de la situation précaire du monde de la presse qui a attiré l'attention du président du Cored Mamadou Thior dans l’open space de Divan citoyen, dimanche dernier.
Mamadou Thior de poursuivre : “Malgré toutes ces difficultés, certaines entreprises de presse tiennent. Les télévisions et les radios diffusent et une bonne partie des quotidiens publient de manière régulière. Il faudra repartir sur des bases transparentes pour que ces contrats de convention puissent profiter aux vrais professionnels des médias.”
Mais M. Thior a eu aussi une autre analyse de cette situation de précarité qui s'est accentuée dernièrement. “Cela laisse entrevoir qu'une certaine presse est ou a été la botte de tiers. Or, ce n'est pas du tout le rôle du journalisme d'être à la solde d'une quelconque lutte partisane. Le lobbying et le monde des médias ne font pas bonne presse. Si je dis tout ceci, c'est qu'en dehors des conventions par exemple, on sait que le marché publicitaire existe que de nom”, a-t-il souligné.
Durant ce panel, le président du Cored n'a pas oublié d'évoquer la situation des médias numériques. “Le constat est que la presse en ligne est devenue incontournable dans le paysage médiatique. Mais c'est un secteur qui doit être régulé et professionnalisé. C'est-à-dire, n'importe qui ne devrait pas, sur un coup de tête, ouvrir une chaîne YouTube ou un site en ligne pour y diffuser de l'information. Nous attendons aussi le ministre de tutelle sur ce chantier. La libre entreprise, nous sommes d'accord, mais il faut que les professionnels soient aux commandes”.
Selon Mamadou Thior qui en vient aux sanctions du Cored, si le tribunal des pairs sort la cravache, il sévit sur “l'auteur de l'article et sur la hiérarchie”. Il s'explique : “C'est une façon de dire que le chef n'a pas correctement fait son travail.” En cas de fautes graves, les conséquences pour le journaliste peuvent être très lourdes.
“Quand on passe par le tribunal des pairs, la sanction peut aller jusqu'au retrait temporaire ou définitif de la carte nationale de presse. Cela voudrait dire que vous ne pourrez plus exercer la profession de journaliste. Mais pour ne pas en arriver à ce genre de cas extrême, le Cored use de la pédagogie la plupart du temps”.
Avec EnQuête
C'est tout d'abord le sujet de la situation précaire du monde de la presse qui a attiré l'attention du président du Cored Mamadou Thior dans l’open space de Divan citoyen, dimanche dernier.
Mamadou Thior de poursuivre : “Malgré toutes ces difficultés, certaines entreprises de presse tiennent. Les télévisions et les radios diffusent et une bonne partie des quotidiens publient de manière régulière. Il faudra repartir sur des bases transparentes pour que ces contrats de convention puissent profiter aux vrais professionnels des médias.”
Mais M. Thior a eu aussi une autre analyse de cette situation de précarité qui s'est accentuée dernièrement. “Cela laisse entrevoir qu'une certaine presse est ou a été la botte de tiers. Or, ce n'est pas du tout le rôle du journalisme d'être à la solde d'une quelconque lutte partisane. Le lobbying et le monde des médias ne font pas bonne presse. Si je dis tout ceci, c'est qu'en dehors des conventions par exemple, on sait que le marché publicitaire existe que de nom”, a-t-il souligné.
Durant ce panel, le président du Cored n'a pas oublié d'évoquer la situation des médias numériques. “Le constat est que la presse en ligne est devenue incontournable dans le paysage médiatique. Mais c'est un secteur qui doit être régulé et professionnalisé. C'est-à-dire, n'importe qui ne devrait pas, sur un coup de tête, ouvrir une chaîne YouTube ou un site en ligne pour y diffuser de l'information. Nous attendons aussi le ministre de tutelle sur ce chantier. La libre entreprise, nous sommes d'accord, mais il faut que les professionnels soient aux commandes”.
Selon Mamadou Thior qui en vient aux sanctions du Cored, si le tribunal des pairs sort la cravache, il sévit sur “l'auteur de l'article et sur la hiérarchie”. Il s'explique : “C'est une façon de dire que le chef n'a pas correctement fait son travail.” En cas de fautes graves, les conséquences pour le journaliste peuvent être très lourdes.
“Quand on passe par le tribunal des pairs, la sanction peut aller jusqu'au retrait temporaire ou définitif de la carte nationale de presse. Cela voudrait dire que vous ne pourrez plus exercer la profession de journaliste. Mais pour ne pas en arriver à ce genre de cas extrême, le Cored use de la pédagogie la plupart du temps”.
Avec EnQuête