Selon lui, cette situation alarmante est due à l’absence de réglementation efficace encadrant l’exploitation artisanale de l’or. Ce manque de contrôle a favorisé une contrebande massive, avec une valeur estimée à 2,7 milliards de dollars. « Si l’État instaure des mécanismes de surveillance, ces ressources ne quitteront plus le pays illégalement et pourront être stockées dans un comptoir national d’or », a-t-il affirmé.
Un comptoir national d’or pour valoriser le secteur minier
Me Ngagne Demba Touré plaide pour la création d’un comptoir national d’or, afin de structurer la filière aurifère et de maximiser les bénéfices pour l’économie nationale. Ce dispositif permettrait aux artisans locaux d’accéder plus facilement à la matière première, réduisant ainsi leur dépendance aux importations.
Il insiste également sur l’importance d’installer des infrastructures de raffinage au Sénégal, afin que l’or extrait soit transformé localement plutôt que d’être directement exporté. « Le raffinage doit être réalisé ici, au profit de nos artisans. Il faut aussi comprendre que le métier de bijoutier est distinct de celui de forgeron ; ces activités nécessitent des moyens et des compétences spécifiques », a-t-il précisé.
Face à ces pertes colossales, l’État prévoit de renforcer les mécanismes de régulation pour stopper la fuite de cette ressource stratégique, garantissant ainsi une meilleure exploitation au profit du pays, selon le Directeur général de la Somisen.
Un comptoir national d’or pour valoriser le secteur minier
Me Ngagne Demba Touré plaide pour la création d’un comptoir national d’or, afin de structurer la filière aurifère et de maximiser les bénéfices pour l’économie nationale. Ce dispositif permettrait aux artisans locaux d’accéder plus facilement à la matière première, réduisant ainsi leur dépendance aux importations.
Il insiste également sur l’importance d’installer des infrastructures de raffinage au Sénégal, afin que l’or extrait soit transformé localement plutôt que d’être directement exporté. « Le raffinage doit être réalisé ici, au profit de nos artisans. Il faut aussi comprendre que le métier de bijoutier est distinct de celui de forgeron ; ces activités nécessitent des moyens et des compétences spécifiques », a-t-il précisé.
Face à ces pertes colossales, l’État prévoit de renforcer les mécanismes de régulation pour stopper la fuite de cette ressource stratégique, garantissant ainsi une meilleure exploitation au profit du pays, selon le Directeur général de la Somisen.