La loi d’amnistie, votée par le parlement le 6 mars 2024, et qui efface tous les faits relatifs aux événements survenus entre 2021 et 2024, fait objet de polémique. Onze mois après l’accession au pouvoir du parti Pastef, l’opposition demande son abrogation, tandis que le régime en place privilégie une abrogation partielle assortie d’une révision de certains articles.
Lors d’un entretien avec Jeune Afrique, l’ancien président de la République, Macky Sall, est revenu sur cette loi qu’il a lui-même proposée. « J’ai proposé une loi d’amnistie qui a permis à ceux qui était en prison de sortir. Nous sommes allés aux élections de manière apaisée. Ils ont gagné. Ils n’ont qu’à travailler au lieu de critiquer ce qi a été fait ces douze dernières années », a-t-il déclaré.
Dans cet interview, l’ancien président sénégalais a abordé plusieurs questions notamment le rapport de la Cour de la Comptes qui met en nue sa gestion de 2019 au 31 mars 2024, les menaces de poursuites judiciaires, la gestion du tandem Diomaye-Sonko, son possible retour au bercail entre autres sujets.