Le maire de Dakar saisit la justice. Celui de Yoff fait la sourde oreille. Le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire ne compte pas se lancer dans la polémique sur le transfert de la gestion des déchets à l’Unité de gestion des déchets solides (Ucg), malgré la saisine de la Cour suprême par Khalifa Sall. « C’est un débat que j’ai clos. J’ai dit que je ne reviendrai pas là -dessus. C’est temps de l’action », a déclaré Abdoulaye Diouf Sarr au sortir d’un Comité régional de développement sur le programme de gestion des déchets solides urbains de la région de Dakar. Pour le maire de Yoff, l’urgence est de rationaliser des moyens ainsi que les 13 milliards annuels de l’Etat pour la gestion des ordures dans toutes les collectivités locales du Sénégal. Seul signe d’une concession au maire de Dakar, le ministre a demandé au coordonnateur de l’Ucg, dans l’exécution du programme, « de travailler étroitement avec les maires, de prêter la plus grande attention à leurs préoccupations et de les associer pleinement dans la gestion dudit programme ».
Ce dernier, Ibrahima Diagne, a diagnostiqué 630 dépôts sauvages à Dakar qu’il a qualifiés de « bombes écologiques » et que sa structure compte régler à travers un programme d’urgence de propreté (Pup) axé sur le désherbage, le désensablement et l’éradication des dépôts. L’Ucg compte également initier un concours « zéro déchet », un mécanisme pour permettre à la capitale de retrouver son lustre d’antan. A cet effet, il invite à l’utilisation domestique du tamis et des poubelles pour des économies sur le budget car 40% sont consacrés au transport du sable.
Ce dernier, Ibrahima Diagne, a diagnostiqué 630 dépôts sauvages à Dakar qu’il a qualifiés de « bombes écologiques » et que sa structure compte régler à travers un programme d’urgence de propreté (Pup) axé sur le désherbage, le désensablement et l’éradication des dépôts. L’Ucg compte également initier un concours « zéro déchet », un mécanisme pour permettre à la capitale de retrouver son lustre d’antan. A cet effet, il invite à l’utilisation domestique du tamis et des poubelles pour des économies sur le budget car 40% sont consacrés au transport du sable.