Le gouverneur Alioune Badara Sambe a souligné l’urgence et l’importance de ce comité de lutte.« Comme vous le savez, le département de Dagana, la région de Saint- Louis, fait partie des zones du pays où la production rizicole est la plus importante. Dans la 13e lettre de mission de la SAED, il était prévu pour cette contre-saison sèche-chaude 2024, des emblavures de 57 000 hectares, mais pour diverses raisons, nous avons des emblavures de 36 000 hectares ».
Pour le chef de l’exécutif régional, compte tenu de l’importance du riz dans la notion de souveraineté alimentaire, réunir l’ensemble des acteurs est une nécessité pour dégager desstratégies et faire en sorte de diminuer , ou de réduire au strict minimum les pertes post-récolte, a estimé le gouverneur de la région, Alioune Badara Sambe
Il a également rappelé que les pertes de la contre-saison chaude de la campagne de l’année dernière sont estimées à 19 % de la production dans cette zone de la vallée du fleuve Sénégal
Selon M. Sambe, le non-respect du calendrier cultural est aussi un aspect qui rend l’optimisation de la production difficile. Il informe qu’il n’y a que 49 % des producteurs qui ont respecté la période de semis pour pouvoir récolter durant une période favorable avant l’hivernage
Contrairement à cette année, M. Sambe annonce qu’il y a eu des semis étalés dans le temps avec presque 13 % semés très tôt, mais surtout presque 40 % des récoltes sont attendues en juillet. Pour sauver le maximum de récoltes dans cette zone de la vallée, où les emblavures ne sont pas à la hauteur des objectifs fixés, le gouverneur mise sur la synergie de l’ensemble des actions pour réussir ce pari.
C’est pourquoi, le chef de l’exécutif régional a annoncé des mesures fortes prises lors de la réunion. Il s’agira d’abord d’engager les producteurs à redynamiser les comités de lutte anti-aviaire.
« Les oiseaux sont les premiers ravageurs des récoltes. On a besoin d’un dispositif de prospection pour pouvoir agir de manière prompte et cela nécessite la participation et la collaboration de tous les acteurs» a-t-il expliqué.
La mobilisation des moyens est aussi une décision extrêmement importante, car des difficultés ont été notées pour procéder aux récoltes. « Cette année, le matériel est mis à disposition, les instructions ont été données par les autorités ministérielles et nous allons nous engager rapidement pour faire en sorte que tout ce matériel puisse être injecté et faciliter la récolte » a-t-il assuré.
Toujours concernant les mesures prises, l’autorité administrative a indiqué que des moyens vont être déployés en termes de drones. A cet effet, la SAED va assurer la mobilisation de ces drones dans le cadre d’un contrat avec un promoteur afin de rendre plus efficace la lutte anti-aviaire.
S Le Témoin
Pour le chef de l’exécutif régional, compte tenu de l’importance du riz dans la notion de souveraineté alimentaire, réunir l’ensemble des acteurs est une nécessité pour dégager desstratégies et faire en sorte de diminuer , ou de réduire au strict minimum les pertes post-récolte, a estimé le gouverneur de la région, Alioune Badara Sambe
Il a également rappelé que les pertes de la contre-saison chaude de la campagne de l’année dernière sont estimées à 19 % de la production dans cette zone de la vallée du fleuve Sénégal
Selon M. Sambe, le non-respect du calendrier cultural est aussi un aspect qui rend l’optimisation de la production difficile. Il informe qu’il n’y a que 49 % des producteurs qui ont respecté la période de semis pour pouvoir récolter durant une période favorable avant l’hivernage
Contrairement à cette année, M. Sambe annonce qu’il y a eu des semis étalés dans le temps avec presque 13 % semés très tôt, mais surtout presque 40 % des récoltes sont attendues en juillet. Pour sauver le maximum de récoltes dans cette zone de la vallée, où les emblavures ne sont pas à la hauteur des objectifs fixés, le gouverneur mise sur la synergie de l’ensemble des actions pour réussir ce pari.
C’est pourquoi, le chef de l’exécutif régional a annoncé des mesures fortes prises lors de la réunion. Il s’agira d’abord d’engager les producteurs à redynamiser les comités de lutte anti-aviaire.
« Les oiseaux sont les premiers ravageurs des récoltes. On a besoin d’un dispositif de prospection pour pouvoir agir de manière prompte et cela nécessite la participation et la collaboration de tous les acteurs» a-t-il expliqué.
La mobilisation des moyens est aussi une décision extrêmement importante, car des difficultés ont été notées pour procéder aux récoltes. « Cette année, le matériel est mis à disposition, les instructions ont été données par les autorités ministérielles et nous allons nous engager rapidement pour faire en sorte que tout ce matériel puisse être injecté et faciliter la récolte » a-t-il assuré.
Toujours concernant les mesures prises, l’autorité administrative a indiqué que des moyens vont être déployés en termes de drones. A cet effet, la SAED va assurer la mobilisation de ces drones dans le cadre d’un contrat avec un promoteur afin de rendre plus efficace la lutte anti-aviaire.
S Le Témoin