En effet, la hausse du niveau de la température, du niveau de la mer et la récurrence des inondations, ne sont plus des risques, mais des certitudes. Et les risques de catastrophes naturelles et leur degré d’occurrence, sont devenus aussi de plus en plus élevés.
Toujours d’après la source, ces changements climatiques auront des conséquences néfastes, à long terme, sur les économies du monde, le capital humain, la productivité, la balance des paiements, les investissements, ainsi que la stabilité financière. Et la hausse des températures, causée sans nul doute par la prolifération des gaz à effet de serre, du fait de l’œuvre humaine, a des impacts négatifs sur l’activité économique (agriculture, pêche, élevage, tourisme, etc.).
« La position du Sénégal lui procure beaucoup d’avantages géostratégiques. Toutefois, elle expose le pays à des risques majeurs. En effet, le pays dispose de 700 kilomètres de côtes et fait face à des défis liés à la hausse du niveau de la mer et à l’avancée de la langue salée. Le niveau de la mer a augmenté de 0,2 mètre entre 1901 et 2018, et cette progression a tendance à s’accélérer. L’érosion côtière a touché près de 65% des côtes sénégalaises et s’est traduite par des déplacements de populations (Worlbank, 2022) », précise-t-elle.
Le document souligne que plusieurs sites balnéaires ont été également affectés et le secteur touristique a connu des contraintes majeures liées, notamment, à la détérioration des sites (MTTA, 2022). « Par ailleurs, le Sénégal est un pays sahélien avec 8,1 millions d’hectares de forêt (FAO, évaluation des ressources forestières mondiale 2020).
Toutefois, le pays fait face au phénomène de la déforestation très avancée et près de 34,0% des terres cultivables sont menacées par le phénomène de dégradation liée, notamment, à la salinisation, à l’érosion côtière et au lessivage des sols », précise-t-on dans le document. « Des simulations ont été faites sur l’impact des catastrophes naturelles sur l’économie sénégalaise. Nous avons utilisé le modèle Dette investissement et croissance développé par les auteurs (Buffie, 2012) (DIG), et adapté par les auteurs (Marto et Al 2017) aux petites économies, en proie à des catastrophes naturelles (DIGNAD).
Les résultats ont montré la nécessité de mettre en œuvre une politique d’infrastructures adaptées aux changements climatiques, qui présente des avantages comparativement à la politique actuelle des autorités sénégalaises qui met l’accent sur des infrastructures standards », explique-t-on dans le document. D’après la source, en effet, même si les coûts des investissements sur les infrastructures adaptées aux changements climatiques sont très coûteux, les résultats ont montré qu’a l’issue d’une catastrophe naturelle, les pertes de croissance sont beaucoup plus importantes dans le cas des infrastructures standard que des infrastructures adaptées aux changement climatiques.
« Ces pertes sont estimées à plus de 6,0% du PIB pour les premières et à 2,0% du Pib pour la seconde. Ensuite, les délais de retour à l’état stationnaire de l’économie sont plus courts dans le cas d’infrastructures adaptées aux changement climatiques (2 années) que les infrastructures standard (5 années). Enfin, ces pertes pourraient davantage s’amenuiser dans le cas où les autorités mettraient en œuvre des reformes pour améliorer la productivité des investissements », souligne-t-on dans le document.
Toujours d’après la source, ces changements climatiques auront des conséquences néfastes, à long terme, sur les économies du monde, le capital humain, la productivité, la balance des paiements, les investissements, ainsi que la stabilité financière. Et la hausse des températures, causée sans nul doute par la prolifération des gaz à effet de serre, du fait de l’œuvre humaine, a des impacts négatifs sur l’activité économique (agriculture, pêche, élevage, tourisme, etc.).
« La position du Sénégal lui procure beaucoup d’avantages géostratégiques. Toutefois, elle expose le pays à des risques majeurs. En effet, le pays dispose de 700 kilomètres de côtes et fait face à des défis liés à la hausse du niveau de la mer et à l’avancée de la langue salée. Le niveau de la mer a augmenté de 0,2 mètre entre 1901 et 2018, et cette progression a tendance à s’accélérer. L’érosion côtière a touché près de 65% des côtes sénégalaises et s’est traduite par des déplacements de populations (Worlbank, 2022) », précise-t-elle.
Le document souligne que plusieurs sites balnéaires ont été également affectés et le secteur touristique a connu des contraintes majeures liées, notamment, à la détérioration des sites (MTTA, 2022). « Par ailleurs, le Sénégal est un pays sahélien avec 8,1 millions d’hectares de forêt (FAO, évaluation des ressources forestières mondiale 2020).
Toutefois, le pays fait face au phénomène de la déforestation très avancée et près de 34,0% des terres cultivables sont menacées par le phénomène de dégradation liée, notamment, à la salinisation, à l’érosion côtière et au lessivage des sols », précise-t-on dans le document. « Des simulations ont été faites sur l’impact des catastrophes naturelles sur l’économie sénégalaise. Nous avons utilisé le modèle Dette investissement et croissance développé par les auteurs (Buffie, 2012) (DIG), et adapté par les auteurs (Marto et Al 2017) aux petites économies, en proie à des catastrophes naturelles (DIGNAD).
Les résultats ont montré la nécessité de mettre en œuvre une politique d’infrastructures adaptées aux changements climatiques, qui présente des avantages comparativement à la politique actuelle des autorités sénégalaises qui met l’accent sur des infrastructures standards », explique-t-on dans le document. D’après la source, en effet, même si les coûts des investissements sur les infrastructures adaptées aux changements climatiques sont très coûteux, les résultats ont montré qu’a l’issue d’une catastrophe naturelle, les pertes de croissance sont beaucoup plus importantes dans le cas des infrastructures standard que des infrastructures adaptées aux changement climatiques.
« Ces pertes sont estimées à plus de 6,0% du PIB pour les premières et à 2,0% du Pib pour la seconde. Ensuite, les délais de retour à l’état stationnaire de l’économie sont plus courts dans le cas d’infrastructures adaptées aux changement climatiques (2 années) que les infrastructures standard (5 années). Enfin, ces pertes pourraient davantage s’amenuiser dans le cas où les autorités mettraient en œuvre des reformes pour améliorer la productivité des investissements », souligne-t-on dans le document.