Les audiences du procès de l’ancien homme fort de N’djaména ont repris ce matin, après une pause de 4 jours pour les raisons de la fête de l'Aïd El-Kébir (Tabaski). Ahmat Maki Outman, éducateur et ancien footballeur d’une équipe de missionnaires protestants était devant la barre. « Ceux qui ont été arrêtés dans notre village étaient tous des missionnaires protestants. J’ai été arrêté et emprisonné pendant 11 jours », a témoigné devant les Chambres africaines extraordinaires (CAE), Ahmat Maki Outman, qui s’est constitué partie civile dans ce procès.
Âgé de 19 ans lors de son arrestation, le témoin du jour a tenu à confirmer aux juges, certaines de ses déclarations lors de son audition par les enquêteurs. « Les faits se sont passés devant moi », affirme-t-il, lorsque le Procureur général, près de la Cae, Mbacké Fall lui a demandé comment il a fait pour reconnaître ceux qui ont arrêté les missionnaires protestants à Mongo, au centre du Tchad, dans la région de Guerra. Selon, M. Outman, le Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP) est un corps proche de Habré. Les agents du RSP avaient assiégé la région de Guerra. Ils ont identifié tous les proches d’Harougonti, dirigeant Hadjaraï. Les missionnaires ont été libérés parce que n’étant pas des Hadjaraïs. « Les gens arrêtés ont été amenés à la gendarmerie. Le premier jour, nous avons amené le repas à ses détenus. Mais, trois jours après leur arrestation, les corps de ces douze personnes Hadjaraïs arrêtées ont été retrouvées par les paysans qui revenaient du marché hebdomadaire de la ville », affirme le témoin.
M. Outman a expliqué à la Cour que s'il a été arrêté, c'est parce qu’il s’intéressait de très près à ce qui se passait. « Je suivais les exactions qui sont faites par les RSP. Et, en suivant ce qui s’est passé, on m’a pris et bastonné », renseigne-t-il avant de révéler à la Cour le nom de la première personne Hadjaraï arrêtée. « Salim Ngarba est la première personne à être arrêté. Ils ont aussi arrêté les frères militaires Hadjaraïs, parce que s’ils ne le font pas, les frères militaires Hadjaraïs vont réagir », a-t-il tenu préciser.
M. Outman a tenu, par ailleurs, à montrer aux juges les séquelles des sévices corporels qu'il a subis lors de son arrestation. Il a ensuite a été remercié par le Président Gustave Kam à la fin de son témoignage. Un autre témoin, Ngarba Hakaye, est appelé à la barre.
Âgé de 19 ans lors de son arrestation, le témoin du jour a tenu à confirmer aux juges, certaines de ses déclarations lors de son audition par les enquêteurs. « Les faits se sont passés devant moi », affirme-t-il, lorsque le Procureur général, près de la Cae, Mbacké Fall lui a demandé comment il a fait pour reconnaître ceux qui ont arrêté les missionnaires protestants à Mongo, au centre du Tchad, dans la région de Guerra. Selon, M. Outman, le Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP) est un corps proche de Habré. Les agents du RSP avaient assiégé la région de Guerra. Ils ont identifié tous les proches d’Harougonti, dirigeant Hadjaraï. Les missionnaires ont été libérés parce que n’étant pas des Hadjaraïs. « Les gens arrêtés ont été amenés à la gendarmerie. Le premier jour, nous avons amené le repas à ses détenus. Mais, trois jours après leur arrestation, les corps de ces douze personnes Hadjaraïs arrêtées ont été retrouvées par les paysans qui revenaient du marché hebdomadaire de la ville », affirme le témoin.
M. Outman a expliqué à la Cour que s'il a été arrêté, c'est parce qu’il s’intéressait de très près à ce qui se passait. « Je suivais les exactions qui sont faites par les RSP. Et, en suivant ce qui s’est passé, on m’a pris et bastonné », renseigne-t-il avant de révéler à la Cour le nom de la première personne Hadjaraï arrêtée. « Salim Ngarba est la première personne à être arrêté. Ils ont aussi arrêté les frères militaires Hadjaraïs, parce que s’ils ne le font pas, les frères militaires Hadjaraïs vont réagir », a-t-il tenu préciser.
M. Outman a tenu, par ailleurs, à montrer aux juges les séquelles des sévices corporels qu'il a subis lors de son arrestation. Il a ensuite a été remercié par le Président Gustave Kam à la fin de son témoignage. Un autre témoin, Ngarba Hakaye, est appelé à la barre.