Les jeunes de Bës du ñakk du département de Guédiawaye sont très remontés contre le député Seydina Fall Boughazelli qui a proposé le limogeage du député Mansour Sy Djamil, président de la formation politique du même nom, de son poste de Vice-président à l’Assemblée nationale. Et c’est dans un communiqué parvenu à Leral qu’ils l’ont fait savoir. « Nous tombons des nues en lisant son intervention. En réalité, M. Seydina Fall a raté l'occasion de se taire. Il se fait remarquer dans le mauvais sens en demandant des sanctions à l’encontre de Mansour Sy Djamil qui devrait être, selon lui, démis de son poste de vice-président après avoir appelé à voter Non pendant le référendum du 20 mars dernier », ont fulminé ces jeunes selon qui il vient de montrer l'étroitesse de son esprit et son ignorance des règles de l' l’Assemblée nationale. « Il ne sait pas que le poste de vice-président revient de droit à Bës du ñiakk sur la base de la formule des règles de trois ».
« Le problème est simple, le président de la République a posé une question au peuple qui a le droit de dire Oui ou dire Non en toute liberté. Nous ne voyons pas pourquoi ceux qui ont dit Non doivent être sanctionnés. BDN est un parti libre, mais visiblement, dans ce pays, on n’aime pas les hommes et les partis libres », ont-t-il déploré avant de rappeler : « Serigne Mansour SY Djamil ne doit rien à Macky ».
« Bes Du Niakk et son leader gardent leur liberté de ton et d'action », estiment-ils indiquant : « Nous continuerons à soutenir, au sein de l’Assemblée nationale, les projets du gouvernement qui nous semblent adaptés au besoin du peuple » et cela n’empêchera pas que, « lorsque nous ne sommes pas d’accord, nous le dirons haut et fort. Il n’y aura pas démission de Serigne Mansour Sy Djamil ».
Ils ont demandé au président de la République « de se concerter avec ses alliées et d’éviter les mercenaires ». « Ce n’est pas la première fois qu’on marque notre divergence dans la conduite du pays. Par exemples, nous avions émis des réserves à l’Acte 3 de la décentralisation ou encore à l’Agence de Sécurité de Proximité », rappellent-ils.
« Le problème est simple, le président de la République a posé une question au peuple qui a le droit de dire Oui ou dire Non en toute liberté. Nous ne voyons pas pourquoi ceux qui ont dit Non doivent être sanctionnés. BDN est un parti libre, mais visiblement, dans ce pays, on n’aime pas les hommes et les partis libres », ont-t-il déploré avant de rappeler : « Serigne Mansour SY Djamil ne doit rien à Macky ».
« Bes Du Niakk et son leader gardent leur liberté de ton et d'action », estiment-ils indiquant : « Nous continuerons à soutenir, au sein de l’Assemblée nationale, les projets du gouvernement qui nous semblent adaptés au besoin du peuple » et cela n’empêchera pas que, « lorsque nous ne sommes pas d’accord, nous le dirons haut et fort. Il n’y aura pas démission de Serigne Mansour Sy Djamil ».
Ils ont demandé au président de la République « de se concerter avec ses alliées et d’éviter les mercenaires ». « Ce n’est pas la première fois qu’on marque notre divergence dans la conduite du pays. Par exemples, nous avions émis des réserves à l’Acte 3 de la décentralisation ou encore à l’Agence de Sécurité de Proximité », rappellent-ils.