Les pays pauvres comme le Sénégal souffrent énormément des effets des changements climatiques sur l’environnement. Ainsi, pour faire face, ces pays sont obligés de s’endetter pour protéger leurs populations mais aussi les zones côtières. C’est pour remédier à cela que le fonds pour l’environnement mondial a organisé un atelier pour discuter de ces problèmes. Le ministre de l’Environnement Alioune Ndoye qui présidait la rencontre n’a pas porté de gants pour parler du taux d’endettement que subit notre pays pour s’adapter à ces effets. Selon lui, il est important de parler de tout ce qui touche au financement de l’adaptation. «Il est bon que l’on pense à doubler les capacités pour des pays comme le nôtre. Vous comprendrez notre empressement de voir des solutions parce que nous sommes très impactés. Le financement de l’adaptation coûte excessivement cher», indique-t-il.
A l’en croire, jusque-là , le gros se fait sur la base d’endettement, donc il vient alourdir cette situation d'endettement en tant que pays en voie de développement. «C’est la pause pour régler des questions dont nous ne sommes pas très responsables directement et sur lesquelles nous n’avons pas une emprise directe en temps d'action à prendre ; donc ce sont des victimes aujourd'hui qui deviennent de plus en plus victimes», se désole-t-il.
52 milliards pour protéger 11 km au niveau du Cap-Vert
Le Sénégal est impacté par toutes les questions, selon le Ministre Alioune Ndoye, parce que nous sommes d’abord un pays sahélien. «Nous sommes lourdement impactés par tout ce qui est avancée de la mer au niveau côtier ; ce qui coûte excessivement cher. Pour protéger 11 km au niveau du Cap-Vert, c’est 52 milliards pour faire des protections qui ne sont pas peut-être définitives, mais c'est pour préserver les populations qui vivent là . On est impactés en termes d'avancée de la mer aujourd'hui», affirme-t-il.
Poursuivant son propos, il souligne que nous perdons des terres qui ne sont plus cultivables du fait de la salinisation ; donc elles ne sont plus exploitables. « Il y a aussi des déplacements de populations et qui dit déplacements de populations sait qu’il y a un coût avec la création de nouvelles cités. Le Sénégal, tout ce qu’il est en train de faire en termes d’adaptation, il le fait sur la base d’endettement très lourd pour préserver des zones entières telles que Guet-Ndar et autres. C’est la même chose que nous avons fait à Saly pour préserver l’industrie hôtelière. Cela aussi s’est fait sur de l’endettement», révèle-t-il. Le ministre de l’Environnement est d’avis que pour des pays en voie de développement qui ont beaucoup d’autres priorités à assurer telles que l’énergie et autres, «ce genre de coût supplémentaire qui s’impose à nous nous impacte négativement. Les causes sont lointaines ; nous ne polluons pas plus de 3% et nous sommes ceux qui payent le plus lourd tribut. Les petits Etats insulaires risquent la disparition. Les pays riches se sont engagés sur un financement de 100 milliards de dollars derrière lesquels nous courons Cop après Cop», clame-t-il.
L’AS
A l’en croire, jusque-là , le gros se fait sur la base d’endettement, donc il vient alourdir cette situation d'endettement en tant que pays en voie de développement. «C’est la pause pour régler des questions dont nous ne sommes pas très responsables directement et sur lesquelles nous n’avons pas une emprise directe en temps d'action à prendre ; donc ce sont des victimes aujourd'hui qui deviennent de plus en plus victimes», se désole-t-il.
52 milliards pour protéger 11 km au niveau du Cap-Vert
Le Sénégal est impacté par toutes les questions, selon le Ministre Alioune Ndoye, parce que nous sommes d’abord un pays sahélien. «Nous sommes lourdement impactés par tout ce qui est avancée de la mer au niveau côtier ; ce qui coûte excessivement cher. Pour protéger 11 km au niveau du Cap-Vert, c’est 52 milliards pour faire des protections qui ne sont pas peut-être définitives, mais c'est pour préserver les populations qui vivent là . On est impactés en termes d'avancée de la mer aujourd'hui», affirme-t-il.
Poursuivant son propos, il souligne que nous perdons des terres qui ne sont plus cultivables du fait de la salinisation ; donc elles ne sont plus exploitables. « Il y a aussi des déplacements de populations et qui dit déplacements de populations sait qu’il y a un coût avec la création de nouvelles cités. Le Sénégal, tout ce qu’il est en train de faire en termes d’adaptation, il le fait sur la base d’endettement très lourd pour préserver des zones entières telles que Guet-Ndar et autres. C’est la même chose que nous avons fait à Saly pour préserver l’industrie hôtelière. Cela aussi s’est fait sur de l’endettement», révèle-t-il. Le ministre de l’Environnement est d’avis que pour des pays en voie de développement qui ont beaucoup d’autres priorités à assurer telles que l’énergie et autres, «ce genre de coût supplémentaire qui s’impose à nous nous impacte négativement. Les causes sont lointaines ; nous ne polluons pas plus de 3% et nous sommes ceux qui payent le plus lourd tribut. Les petits Etats insulaires risquent la disparition. Les pays riches se sont engagés sur un financement de 100 milliards de dollars derrière lesquels nous courons Cop après Cop», clame-t-il.
L’AS