Les choses bougent dans l’affaire du patron de Stam Global business, Abo Mbacké dit Amir Abo. L’information ouverte au Pool Judiciaire Financier (Pjf) avance à grands pas. Selon des sources de Seneweb, le juge d’instruction en charge de l’affaire a débuté, aujourd’hui, les auditions au fond avec les parties civiles. Le magistrat a entendu, l’architecte, Pierre Atépa Goudiaby qui a maintenu ses accusations contre l’inculpé Amir Abo. Le plaignant reproche à Amir des faits d’escroquerie, portant sur deux plans de maisons qu’il évalue à 800 000 000 de FCFA.
L’audition d’Amir Abo et une confrontation contre Atépa Goudiaby était programmée. Mais, l’audience a été renvoyée. Car toujours selon des sources, des éléments de constatations, faites à l’enquête préliminaire ne sont pas encore versés dans le dossier.
Les mêmes sources ont aussi rapporté que la commerçante Mame Diarra Tall qui est à l’origine de l’arrestation d’Amir Abo s’est finalement désistée de sa constitution de partie civile. Elle a reçu par le biais de son avocat le remboursement de 100 000 000 FCFA qu’elle avait déclaré. Seulement, le juge peut estimer nécessaire de l’entendre à titre de simple renseignement.
Le groupe Gélongal est aussi partie civile dans cette histoire. Avec le journaliste Cheikh Yerim Seck, les artistes accusent Amir Abo d’escroquerie, portant sur un projet de documentaire sur le Prince héritier Mohammed Ben Salmane d’Arabite Saoudite. Ils ont estimé le financement du documentaire à 435 millions de dollars soit environ 271 milliards de FCFA.
