La région de Dakar se distingue nettement avec huit établissements pénitentiaires, soit21,6 % des infrastructures carcérales du pays. Les régions de Diourbel, Fatick, Kaolack, Louga, Saint-Louis, Thiès et Ziguinchor comptent chacune trois établissements pénitentiaires, tandis que Kolda et Tambacounda en disposent deux chacune.
Les régions de Kaffrine, Kédougou, Matam et Sédhiou ont chacune un établissement pénitentiaire. Le personnel des établissements pénitentiaires, en2023, a été dénombré à 2 290, dont 1 923 hommes (84,0 %) et 367 femmes (16,0 %). Plus de 87 % d’entre eux sont des surveillants, 7,9 % constituent des agents administratifs et2,7%travaillent comme contrôleurs.
Par ailleurs, les femmes sont moins représentées que les hommes dans toutes les catégories. La situation du personnel pénitentiaire est loin d’être satisfaisante en termes d’offre et de couverture. Avec un ratio d’un surveillant pour 11 détenus, la dotation en personnel pénitentiaire est bien en deçà des normes des Nations unies, qui préconisent un ratio d’un agent pour deux détenus. Ce déficit du ratio entre le personnel pénitentiaire et les détenus est également noté dans la couverture (capacité d'accueil) des établissements par rapport à la population carcérale.
Tous les établissements pénitentiaires du pays sont surpeuplés, ayant des taux d’occupation largement supérieurs à 100 %. En 2023, pour une capacité d’accueil réelle de 4 833 places, les prisons sénégalaises hébergent 12 910 détenus, soit un taux d’occupation de 267 %.
Cette situation, selon le document, est particulièrement marquée dans la région de Kédougou avec un taux d’occupation estimé à 501 %. Les régions de Sédhiou (359 %), de Saint-Louis (366 %), de Matam (305 %) et de Dakar(303%) présentent également des taux d’occupation très élevés. Les seules régions ayant des taux d’occupation inférieurs à200%sont Kaffrine (168 %) et Ziguinchor(112 %).Il est nécessaire de construire de nouveaux établissements pénitentiaires afin de réduire considérablement ces taux d’occupation élevés.
Concernant la population carcérale, l’effectif de la population carcérale s’élève respectivement à12550 et 12 910 détenus en 2022 et 2023. En ce qui concerne la répartition par sexe, la population carcérale est majoritairement composée d’hommes qui représentent en 2022 (97,5 % ; 12 239) et en 2023 (97,0 % ; 12 524). Entre ces deux années, l’effectif des hommes a connu une hausse importante de 285 en valeur absolue et 2,3 % en valeur relative.
Chez les femmes, il a été relevé également une hausse des effectifs de 75%en valeur absolue et24,1%en valeur relative. Le vol et le recel, et la détention et l’usage de chanvre indien, la moitié des infractions commises parles prisonniers en 2023. En2023, “le vol et le recel” (31,8 %) et “la détention et l’usage de chanvre indien” (16,5 %) représentent presque la moitié (48,3 %) des cas d’infractions commises par les personnes adultes écrouées au Sénégal.
Ils sont ensuite suivis par d’autres types d’infractions (11,3 %), “l’escroquerie, l’abus de confiance et faux et usage de faux” (10,8 %), les “coups et blessures volontaires” (6,9 %) et la “participation à une manifestation non autorisée” (5,7 %). Les autres infractions font chacune moins de 5 %.
Chez les mineurs écroués en 2023, les infractions les plus courantes constituent le “vol et recel” (59,8 %), les “coups et blessures volontaires” (9,0 %) et la “participation à une manifestation non autorisée” (7,7 %). Ces infractions sont suivies parla “détention et l’usage de chanvre indien” (5,8 %) et le “viol, l’attentat à la pudeur et la pédophilie” (5,1 %).
Chez les femmes écrouées, le “vol et recel” et les “coups et blessures volontaires” constituent les principaux motifs d’incarcération avec respectivement 24,4 % et 21,1 % des cas d’infractions, suivis de “l’escroquerie, l’abus de confiance et faux et usage de faux” (13,5 %). Ensuite vient le “défaut de carnet sanitaire et social-proxénétisme” (11,7 %).
Le trafic de drogue représente 5,6 % des cas d’infractions chez les femmes. Le “vol et recel” représente 26,0 % des infractions commises par les étrangers écroués. Les “autres types d’infractions” viennent en deuxième position avec 18,4 %. Le troisième rang est occupé par la “détention et l’usage de chanvre indien” avec16,7 %. “L’escroquerie, l’abus de confiance et faux et usage de faux” constituent 8,6 % des cas d’infractions commises par les étrangers.
EnQ
Les régions de Kaffrine, Kédougou, Matam et Sédhiou ont chacune un établissement pénitentiaire. Le personnel des établissements pénitentiaires, en2023, a été dénombré à 2 290, dont 1 923 hommes (84,0 %) et 367 femmes (16,0 %). Plus de 87 % d’entre eux sont des surveillants, 7,9 % constituent des agents administratifs et2,7%travaillent comme contrôleurs.
Par ailleurs, les femmes sont moins représentées que les hommes dans toutes les catégories. La situation du personnel pénitentiaire est loin d’être satisfaisante en termes d’offre et de couverture. Avec un ratio d’un surveillant pour 11 détenus, la dotation en personnel pénitentiaire est bien en deçà des normes des Nations unies, qui préconisent un ratio d’un agent pour deux détenus. Ce déficit du ratio entre le personnel pénitentiaire et les détenus est également noté dans la couverture (capacité d'accueil) des établissements par rapport à la population carcérale.
Tous les établissements pénitentiaires du pays sont surpeuplés, ayant des taux d’occupation largement supérieurs à 100 %. En 2023, pour une capacité d’accueil réelle de 4 833 places, les prisons sénégalaises hébergent 12 910 détenus, soit un taux d’occupation de 267 %.
Cette situation, selon le document, est particulièrement marquée dans la région de Kédougou avec un taux d’occupation estimé à 501 %. Les régions de Sédhiou (359 %), de Saint-Louis (366 %), de Matam (305 %) et de Dakar(303%) présentent également des taux d’occupation très élevés. Les seules régions ayant des taux d’occupation inférieurs à200%sont Kaffrine (168 %) et Ziguinchor(112 %).Il est nécessaire de construire de nouveaux établissements pénitentiaires afin de réduire considérablement ces taux d’occupation élevés.
Concernant la population carcérale, l’effectif de la population carcérale s’élève respectivement à12550 et 12 910 détenus en 2022 et 2023. En ce qui concerne la répartition par sexe, la population carcérale est majoritairement composée d’hommes qui représentent en 2022 (97,5 % ; 12 239) et en 2023 (97,0 % ; 12 524). Entre ces deux années, l’effectif des hommes a connu une hausse importante de 285 en valeur absolue et 2,3 % en valeur relative.
Chez les femmes, il a été relevé également une hausse des effectifs de 75%en valeur absolue et24,1%en valeur relative. Le vol et le recel, et la détention et l’usage de chanvre indien, la moitié des infractions commises parles prisonniers en 2023. En2023, “le vol et le recel” (31,8 %) et “la détention et l’usage de chanvre indien” (16,5 %) représentent presque la moitié (48,3 %) des cas d’infractions commises par les personnes adultes écrouées au Sénégal.
Ils sont ensuite suivis par d’autres types d’infractions (11,3 %), “l’escroquerie, l’abus de confiance et faux et usage de faux” (10,8 %), les “coups et blessures volontaires” (6,9 %) et la “participation à une manifestation non autorisée” (5,7 %). Les autres infractions font chacune moins de 5 %.
Chez les mineurs écroués en 2023, les infractions les plus courantes constituent le “vol et recel” (59,8 %), les “coups et blessures volontaires” (9,0 %) et la “participation à une manifestation non autorisée” (7,7 %). Ces infractions sont suivies parla “détention et l’usage de chanvre indien” (5,8 %) et le “viol, l’attentat à la pudeur et la pédophilie” (5,1 %).
Chez les femmes écrouées, le “vol et recel” et les “coups et blessures volontaires” constituent les principaux motifs d’incarcération avec respectivement 24,4 % et 21,1 % des cas d’infractions, suivis de “l’escroquerie, l’abus de confiance et faux et usage de faux” (13,5 %). Ensuite vient le “défaut de carnet sanitaire et social-proxénétisme” (11,7 %).
Le trafic de drogue représente 5,6 % des cas d’infractions chez les femmes. Le “vol et recel” représente 26,0 % des infractions commises par les étrangers écroués. Les “autres types d’infractions” viennent en deuxième position avec 18,4 %. Le troisième rang est occupé par la “détention et l’usage de chanvre indien” avec16,7 %. “L’escroquerie, l’abus de confiance et faux et usage de faux” constituent 8,6 % des cas d’infractions commises par les étrangers.
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