Thierno Diagne vient d’entamer un long feuilleton judiciaire né d’un litige foncier dans lequel il est l’acteur principal. Après sa mise derrière les verrous il y a une semaine, il a été extrait de sa cellule pour témoigner dans une affaire de litige foncier qui éclabousse un de ses proches, Amadou Tidiane Bâ.
Poursuivi pour avoir vendu à Bourama Camara, deux parcelles situées dans la zone de Gandigal Sud, Amadou Tidiane Bâ a comparu hier. A la barre, le plaignant raconte qu’il a acheté deux terrains auprès du mis en cause, avant de découvrir que les parcelles appartenaient à quelqu’un d’autre.
Il explique qu’il s’est rendu à plusieurs reprises à la mairie de Sindia pour procéder à des vérifications d’usage. «Mais à chaque fois, des agents de la mairie m’assuraient de la fiabilité des actes. À chaque fois, ils brandissaient des registres pour mieux me ferrer», a indiqué la partie civile, avant d’ajouter que le deal a éclaté au moment où il est allé chercher un permis de construire au niveau des services de l’Urbanisme.
C’est ainsi qu’il a réclamé à Amadou Tidiane Bâ, la restitution de son argent (7,35 millions FCfa). Amadou Tidiane Bâ, quant à lui, estime avoir acheté les terrains qu’il a revendus à Bourama Camara, tout en indiquant qu’il n’a pas obtenu de délibération après son achat. Son co prévenu Cheikh Tidiane Seck, agent municipal, affecté au niveau du bureau du Domaine, indique qu’après avoir rédigé l’acte, il l’a remis au maire de Sindia pour signature.
D’ailleurs, la juge a constaté que les actes portent les signatures du maire et du sous-préfet. «Donc, le maire vous a donné l’autorisation de remplir les actes et de les signer, sans vérifier si c’était des faux ou pas ? Moi je voudrais bien comprendre les conditions dans lesquelles vous signez les délibérations !», a demandé la présidente du tribunal au mis en cause, Cheikh Tidiane Seck.
Appelé à témoigner, le maire Thierno Diagne a assuré que l’une des signatures qui figurait sur les actes, n’était pas la sienne.
«Cette signature n’est pas la mienne. Je viens de voir cet acte. J’ai dit à la gendarmerie, qu’il arrive qu’on me remette plus d’une cinquantaine de dossiers à signer. Je signe à tout-va et je ne prends pas la peine de tout vérifier un à un. Je sais qu’il y a beaucoup de réquisitions et des complaintes qui nous arrivent à la mairie et qui concernent M. Bâ», a soutenu le maire.
Poursuivant, Thierno Diagne indique que Cheikh Tidiane Seck travaille en tant que bénévole, en faisant l’enregistrement des registres. «Tout acte venant d’Amadou Tidiane Bâ, je n’ose pas le signer, parce que j’ai reçu beaucoup de réclamations à son endroit», a précisé le maire.
Pour Me Elimane Kane, avocat d’Amadou Tidiane Bâ, le plaignant Bourama Camara est tombé sur des terrains à problèmes, qu’il n’appellerait pas «escroquerie». La robe noire estime que les actes administratifs ont été signés par les autorités compétentes. Les deux prévenus seront statués sur leur sort mardi prochain.
Poursuivi pour avoir vendu à Bourama Camara, deux parcelles situées dans la zone de Gandigal Sud, Amadou Tidiane Bâ a comparu hier. A la barre, le plaignant raconte qu’il a acheté deux terrains auprès du mis en cause, avant de découvrir que les parcelles appartenaient à quelqu’un d’autre.
Il explique qu’il s’est rendu à plusieurs reprises à la mairie de Sindia pour procéder à des vérifications d’usage. «Mais à chaque fois, des agents de la mairie m’assuraient de la fiabilité des actes. À chaque fois, ils brandissaient des registres pour mieux me ferrer», a indiqué la partie civile, avant d’ajouter que le deal a éclaté au moment où il est allé chercher un permis de construire au niveau des services de l’Urbanisme.
C’est ainsi qu’il a réclamé à Amadou Tidiane Bâ, la restitution de son argent (7,35 millions FCfa). Amadou Tidiane Bâ, quant à lui, estime avoir acheté les terrains qu’il a revendus à Bourama Camara, tout en indiquant qu’il n’a pas obtenu de délibération après son achat. Son co prévenu Cheikh Tidiane Seck, agent municipal, affecté au niveau du bureau du Domaine, indique qu’après avoir rédigé l’acte, il l’a remis au maire de Sindia pour signature.
D’ailleurs, la juge a constaté que les actes portent les signatures du maire et du sous-préfet. «Donc, le maire vous a donné l’autorisation de remplir les actes et de les signer, sans vérifier si c’était des faux ou pas ? Moi je voudrais bien comprendre les conditions dans lesquelles vous signez les délibérations !», a demandé la présidente du tribunal au mis en cause, Cheikh Tidiane Seck.
Appelé à témoigner, le maire Thierno Diagne a assuré que l’une des signatures qui figurait sur les actes, n’était pas la sienne.
«Cette signature n’est pas la mienne. Je viens de voir cet acte. J’ai dit à la gendarmerie, qu’il arrive qu’on me remette plus d’une cinquantaine de dossiers à signer. Je signe à tout-va et je ne prends pas la peine de tout vérifier un à un. Je sais qu’il y a beaucoup de réquisitions et des complaintes qui nous arrivent à la mairie et qui concernent M. Bâ», a soutenu le maire.
Poursuivant, Thierno Diagne indique que Cheikh Tidiane Seck travaille en tant que bénévole, en faisant l’enregistrement des registres. «Tout acte venant d’Amadou Tidiane Bâ, je n’ose pas le signer, parce que j’ai reçu beaucoup de réclamations à son endroit», a précisé le maire.
Pour Me Elimane Kane, avocat d’Amadou Tidiane Bâ, le plaignant Bourama Camara est tombé sur des terrains à problèmes, qu’il n’appellerait pas «escroquerie». La robe noire estime que les actes administratifs ont été signés par les autorités compétentes. Les deux prévenus seront statués sur leur sort mardi prochain.