En effet, nonobstant son comportement inqualifiable sur un marché de l’Union européenne, MC Group continue de gagner des marchés de la structure, un peu partout dans le monde, notamment en Turquie, en Argentine et même au Sénégal, sous le silence complice de Bruxelles.
Nos interlocuteurs de se demander qui les protège.
“L’Union européenne n’est pas n’importe quelle structure. Quand elle travaille avec une entreprise, elle doit s’assurer qu’elle respecte un certain nombre d’exigences. On se demande vraiment comment une entreprise qui se comporte de la sorte, qui fait travailler des gens et qui ne les paie pas, puisse continuer à remporter des marchés européens. Ce n’est pas normal. D’autant plus que ses actes engagent la responsabilité de l’UE. Ceci est aux antipodes des standards et valeurs que promeut l’Union européenne”.
En fait, si elle ne s’empresse pas de payer, c’est parce que la multinationale sait parfaitement que les risques sur le plan financier sont moindres. C’est le tribunal de Berlin qui est compétent dans cette affaire En effet, pour connaitre de ce litige, les clauses du contrat prévoient que c’est le tribunal de Berlin qui est compétent. Une erreur à ne pas commettre, conseille ce membre du patronat sénégalais.
“Pour quelqu’un exécute un contrat, il faut qu’il sache qu’il peut être contraint. Quand votre contractant sait que juridiquement il ne court pas de risque, eh bien il n’a pas grand-chose à perdre. En ce qui concerne ces multinationales, la plupart du temps, si vous allez dans leur pays, il est difficile de s’imposer”, fulmine le membre du patronat.
Pour lui, ceci est loin d’être un fait isolé et que les PME de nos pays qui contractent avec ces grandes entreprises ont intérêt à s’entourer de toutes les garanties. “Cela nous est arrivé une fois avec une entreprise espagnole. Nous sommes allés les chercher pour postuler à un marché. En retour, nous devions avoir la sous-traitance, mais ils ont voulu nous remplacer avec une autre entreprise.
Heureusement, nous avions un bon contrat fait avec un grand cabinet sénégalais. Ils avaient voulu nous imposer le tribunal de leur pays, mais notre avocat avait dit niet. On avait mis une clause d’arbitrage et désigné le tribunal arbitral de Paris comme compétent. Le problème avec ces pays, on n’a pas les mêmes règles. On part donc avec un désavantage. Non seulement ils ont plus de moyens, mais ils ont aussi l’avantage de connaitre mieux leur droit”
enquete
Nos interlocuteurs de se demander qui les protège.
“L’Union européenne n’est pas n’importe quelle structure. Quand elle travaille avec une entreprise, elle doit s’assurer qu’elle respecte un certain nombre d’exigences. On se demande vraiment comment une entreprise qui se comporte de la sorte, qui fait travailler des gens et qui ne les paie pas, puisse continuer à remporter des marchés européens. Ce n’est pas normal. D’autant plus que ses actes engagent la responsabilité de l’UE. Ceci est aux antipodes des standards et valeurs que promeut l’Union européenne”.
En fait, si elle ne s’empresse pas de payer, c’est parce que la multinationale sait parfaitement que les risques sur le plan financier sont moindres. C’est le tribunal de Berlin qui est compétent dans cette affaire En effet, pour connaitre de ce litige, les clauses du contrat prévoient que c’est le tribunal de Berlin qui est compétent. Une erreur à ne pas commettre, conseille ce membre du patronat sénégalais.
“Pour quelqu’un exécute un contrat, il faut qu’il sache qu’il peut être contraint. Quand votre contractant sait que juridiquement il ne court pas de risque, eh bien il n’a pas grand-chose à perdre. En ce qui concerne ces multinationales, la plupart du temps, si vous allez dans leur pays, il est difficile de s’imposer”, fulmine le membre du patronat.
Pour lui, ceci est loin d’être un fait isolé et que les PME de nos pays qui contractent avec ces grandes entreprises ont intérêt à s’entourer de toutes les garanties. “Cela nous est arrivé une fois avec une entreprise espagnole. Nous sommes allés les chercher pour postuler à un marché. En retour, nous devions avoir la sous-traitance, mais ils ont voulu nous remplacer avec une autre entreprise.
Heureusement, nous avions un bon contrat fait avec un grand cabinet sénégalais. Ils avaient voulu nous imposer le tribunal de leur pays, mais notre avocat avait dit niet. On avait mis une clause d’arbitrage et désigné le tribunal arbitral de Paris comme compétent. Le problème avec ces pays, on n’a pas les mêmes règles. On part donc avec un désavantage. Non seulement ils ont plus de moyens, mais ils ont aussi l’avantage de connaitre mieux leur droit”
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