La toute première interdiction de manifestation sous le règne du nouveau président sénégalais vient d'être émise. Elle concerne le collectif Taanka, qui réunit trois villages lébous de Dakar : Yoff, Ngor et Ouakam.
Les membres de ce collectif avaient donné une note d’information aux autorités compétentes pour leur faire part de leur volonté de se rendre sur le site de l'aéroport de Yoff, afin de constater de ‘’visu l'état de pollution que certaines autorités avaient commencé à opérer. Réclamant des terres sur le site CDC de l’ancien aéroport Léopold Sédar Senghor, ils y avaient lancé un appel à la mobilisation en présence de la presse. Mais l’autorité compétente a refusé la demande de rassemblement, pour éviter un "trouble à l’ordre public".
Tout en colère, le SG du collectif de Taanka, Amadou Kamara Diène, a expliqué, le samedi : "Nous y sommes partis avec nos autorités coutumières, pour ainsi dire qu’il n’y a rien de violent prévu sur les lieux. C’est la jeunesse qui est à l’avant dans ce combat. Nous sommes venus pacifiquement délivrer un message aux autorités compétentes."
En effet, les populations de Taanka, par le passé, ont donné des terres à l’autorité centrale pour usage public. Depuis cette réquisition, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Aujourd'hui, ces populations notent que cet espace, qui était réservé à un usage public, a été dénaturé. "L'État veut en faire autre chose. C’est la raison pour laquelle les populations de Taanka se sont réunies et se sont retrouvées comme un seul homme réclamant des terres qui ont été dilapidées", a soutenu Amadou Kamara Diène.
"Nous voulons, avec nos autorités compétentes, avoir un langage de vérité. Nous voulons qu'elles nous disent pourquoi le site qui a été réservé à usage public est finalement devenu à usage privé", a-t-il poursuivi.
D'après lui, les populations de Taanka, qui cherchent des voies et moyens pour avoir d’autres terres, vivent dans la promiscuité. D’où ce plaidoyer envers les autorités qui viennent d'être installées.
"Nous sommes conciliants, mais cela ne veut pas dire que nous sommes dociles. Nous sommes arrivés à un stade où nous ne pouvons plus rester les bras croisés. Aujourd'hui, on nous a interdit d’aller sur le site. Nous prenons acte. Nous allons nous concerter avec nos autorités coutumières. Ce n’est que partie remise. Nous irons sur le terrain où elles ne souhaitent pas nous retrouver. Nous irons sur le site pour découvrir ce qu'elles cachent, car il est hors de question que nous restions les bras croisés", a-t-il averti.
Les membres de ce collectif affirment avoir soutenu la candidature de Diomaye, car ils placent de l’espoir dans le ‘’Projet’’ qu’il porte.
Ils rappellent que plusieurs jeunes issus de leur communauté ont perdu la vie lors des manifestations qui se sont déroulées sous le règne du président Macky Sall.
Les membres de ce collectif avaient donné une note d’information aux autorités compétentes pour leur faire part de leur volonté de se rendre sur le site de l'aéroport de Yoff, afin de constater de ‘’visu l'état de pollution que certaines autorités avaient commencé à opérer. Réclamant des terres sur le site CDC de l’ancien aéroport Léopold Sédar Senghor, ils y avaient lancé un appel à la mobilisation en présence de la presse. Mais l’autorité compétente a refusé la demande de rassemblement, pour éviter un "trouble à l’ordre public".
Tout en colère, le SG du collectif de Taanka, Amadou Kamara Diène, a expliqué, le samedi : "Nous y sommes partis avec nos autorités coutumières, pour ainsi dire qu’il n’y a rien de violent prévu sur les lieux. C’est la jeunesse qui est à l’avant dans ce combat. Nous sommes venus pacifiquement délivrer un message aux autorités compétentes."
En effet, les populations de Taanka, par le passé, ont donné des terres à l’autorité centrale pour usage public. Depuis cette réquisition, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Aujourd'hui, ces populations notent que cet espace, qui était réservé à un usage public, a été dénaturé. "L'État veut en faire autre chose. C’est la raison pour laquelle les populations de Taanka se sont réunies et se sont retrouvées comme un seul homme réclamant des terres qui ont été dilapidées", a soutenu Amadou Kamara Diène.
"Nous voulons, avec nos autorités compétentes, avoir un langage de vérité. Nous voulons qu'elles nous disent pourquoi le site qui a été réservé à usage public est finalement devenu à usage privé", a-t-il poursuivi.
D'après lui, les populations de Taanka, qui cherchent des voies et moyens pour avoir d’autres terres, vivent dans la promiscuité. D’où ce plaidoyer envers les autorités qui viennent d'être installées.
"Nous sommes conciliants, mais cela ne veut pas dire que nous sommes dociles. Nous sommes arrivés à un stade où nous ne pouvons plus rester les bras croisés. Aujourd'hui, on nous a interdit d’aller sur le site. Nous prenons acte. Nous allons nous concerter avec nos autorités coutumières. Ce n’est que partie remise. Nous irons sur le terrain où elles ne souhaitent pas nous retrouver. Nous irons sur le site pour découvrir ce qu'elles cachent, car il est hors de question que nous restions les bras croisés", a-t-il averti.
Les membres de ce collectif affirment avoir soutenu la candidature de Diomaye, car ils placent de l’espoir dans le ‘’Projet’’ qu’il porte.
Ils rappellent que plusieurs jeunes issus de leur communauté ont perdu la vie lors des manifestations qui se sont déroulées sous le règne du président Macky Sall.