Le procureur de la République a ouvert une information judiciaire sur un décaissement de 6,490 milliards FCfa au Port autonome de Dakar, pour l’achat du siège du Port. C’est Mountaga Sy qui avait porté plainte. Mais, indique "Libération", repris par "Senenews", le dossier a trainé dans les tiroirs, avant de connaître un coup d’accélération à la suite du changement de régime.
La Sûreté urbaine, en charge du dossier, a entendu plusieurs responsables du Port ayant intervenu dans cette transaction, déclenchée sous la gestion d’Aboubacry Sédikh Bèye. Que s’est-il passé ? Le chef du service des affaires juridiques et du contentieux du Port, entendu à titre de plaignant, a livré des détails lors de l’enquête de police.
Dans la perspective de se doter d’un nouveau siège social, le Port avait conclu le 10 mai 2021, avec une entreprise, une convention ayant pour objet « la cession sous conditions suspensives des peines et soins édifiés sur des terrains dépendant du domaine portuaire.
En contrepartie de ces travaux, l’entrepreneur devait recevoir du Port, un montant de 6,490 milliards FCfa, payables en deux tranches égales. Après avoir reçu paiement de l’acompte de plus de 3 milliards FCfa, dès la signature de ladite convention, un avenant a été signé entre le Port et l’entrepreneur, en vue d’organiser le paiement du reliquat du prix de cession et la livraison de l’immeuble dans un délai de 4 mois, soit au plus tard, le 5 avril 2023.
Jusquà ce jour, l’immeuble n’a toujours pas été livré malgré que le Port s’est acquitté de toutes ses obligations contractuelles. Ces faits, selon le plaignant, sont constitutifs de détournement de deniers publics.
La Sûreté urbaine, en charge du dossier, a entendu plusieurs responsables du Port ayant intervenu dans cette transaction, déclenchée sous la gestion d’Aboubacry Sédikh Bèye. Que s’est-il passé ? Le chef du service des affaires juridiques et du contentieux du Port, entendu à titre de plaignant, a livré des détails lors de l’enquête de police.
Dans la perspective de se doter d’un nouveau siège social, le Port avait conclu le 10 mai 2021, avec une entreprise, une convention ayant pour objet « la cession sous conditions suspensives des peines et soins édifiés sur des terrains dépendant du domaine portuaire.
En contrepartie de ces travaux, l’entrepreneur devait recevoir du Port, un montant de 6,490 milliards FCfa, payables en deux tranches égales. Après avoir reçu paiement de l’acompte de plus de 3 milliards FCfa, dès la signature de ladite convention, un avenant a été signé entre le Port et l’entrepreneur, en vue d’organiser le paiement du reliquat du prix de cession et la livraison de l’immeuble dans un délai de 4 mois, soit au plus tard, le 5 avril 2023.
Jusquà ce jour, l’immeuble n’a toujours pas été livré malgré que le Port s’est acquitté de toutes ses obligations contractuelles. Ces faits, selon le plaignant, sont constitutifs de détournement de deniers publics.