S’exprimant lors d’un point de presse en présence de l’Association de protection du fleuve Gambie, il a affirmé que ces entreprises sont implantées dans les villages de Tambanoumouya, Koutoufinkoto et Kerekonko.
“Le fleuve est totalement agressé et la couleur de l’eau a complètement changé. Maintenant, nous avons une couleur jaunâtre comme celle constatée sur la Falémé, ce qui n’est pas normal, et des arbres ont commencé à être abattus au bord du fleuve”, a-t-il dit. “Les maraîchers qui sont au bord du fleuve ont vu leurs activités mourir parce que l’eau n’est plus de qualité. Ils nous ont alertés et nous nous sommes rendus sur les lieux pour constater les dégâts écologiques”, a-t-il ajouté.
Ces entreprises n’ont même pas de plan de gestion environnementale, car elles opèrent dans l’illégalité. Aujourd’hui, à Mako et ses environs, une bonne partie de l’eau est rougeâtre”, a déploré Doudou Dionne Dramé. Il a invité l’État du Sénégal à appliquer à ces entreprises semi-mécanisées le décret portant suspension des activités minières sur un rayon de 500 mètres.
Contacté par l’APS, le Directeur régional de l’environnement et des établissements classés de Kédougou, Maurice Coly Ndior, a confirmé que ces entreprises semi-mécanisées n’ont pas de plan de gestion environnementale.
“Nous avons constaté une présence physique de la pollution de l’eau au niveau du fleuve Gambie suite à des analyses avec la direction de la planification des ressources en eau qui sont en cours. Ces entreprises sont dans l’illégalité totale. Elles ne respectent aucune norme environnementale”, a-t-il signalé.
Le directeur de l’environnement et des établissements classés de Kédougou a invité l’État à interdire rapidement ces activités minières exercées au bord du fleuve Gambie.
EnQuête
“Le fleuve est totalement agressé et la couleur de l’eau a complètement changé. Maintenant, nous avons une couleur jaunâtre comme celle constatée sur la Falémé, ce qui n’est pas normal, et des arbres ont commencé à être abattus au bord du fleuve”, a-t-il dit. “Les maraîchers qui sont au bord du fleuve ont vu leurs activités mourir parce que l’eau n’est plus de qualité. Ils nous ont alertés et nous nous sommes rendus sur les lieux pour constater les dégâts écologiques”, a-t-il ajouté.
Ces entreprises n’ont même pas de plan de gestion environnementale, car elles opèrent dans l’illégalité. Aujourd’hui, à Mako et ses environs, une bonne partie de l’eau est rougeâtre”, a déploré Doudou Dionne Dramé. Il a invité l’État du Sénégal à appliquer à ces entreprises semi-mécanisées le décret portant suspension des activités minières sur un rayon de 500 mètres.
Contacté par l’APS, le Directeur régional de l’environnement et des établissements classés de Kédougou, Maurice Coly Ndior, a confirmé que ces entreprises semi-mécanisées n’ont pas de plan de gestion environnementale.
“Nous avons constaté une présence physique de la pollution de l’eau au niveau du fleuve Gambie suite à des analyses avec la direction de la planification des ressources en eau qui sont en cours. Ces entreprises sont dans l’illégalité totale. Elles ne respectent aucune norme environnementale”, a-t-il signalé.
Le directeur de l’environnement et des établissements classés de Kédougou a invité l’État à interdire rapidement ces activités minières exercées au bord du fleuve Gambie.
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