Le 10 février 2025, la Chine a adopté le Plan d’action 2025 pour la stabilisation des investissements étrangers. Dans un contexte de stagnation des investissements transnationaux et d’intensification de la concurrence mondiale pour attirer les capitaux, la Chine adopte une posture encore plus ouverte pour s’intégrer pleinement à l’économie mondiale.
En 2024, la Chine a enregistré un investissement direct étranger (IDE) réel de 826,25 milliards de yuans, marquant une baisse de 27,1 % par rapport à l’année précédente. Toutefois, le nombre de nouvelles entreprises à capitaux étrangers a progressé de 9,9 % pour atteindre 59 080. Ce paradoxe reflète un double sentiment chez les investisseurs étrangers : une confiance à long terme dans le marché chinois, mais aussi une certaine prudence à court terme.
Zhao Fujun, expert du Centre de recherche pour le développement du Conseil des affaires d’État, souligne que la restructuration accélérée des chaînes d’approvisionnement mondiales pose un double défi à la Chine : stabiliser les investissements existants tout en attirant de nouveaux capitaux. Le plan d’action adopté vise précisément à répondre à cette problématique par des mesures politiques systémiques.
Parallèlement, l’ouverture des services s’accélère, notamment dans les secteurs des télécommunications, de la santé et de l’éducation. Des initiatives telles que l’autorisation de prises de contrôle majoritaires par des investisseurs étrangers dans les entreprises de télécommunications à valeur ajoutée, ou encore la mise en place de hôpitaux internationaux à capitaux 100 % étrangers, sont des avancées significatives. Cette approche combinant une libéralisation complète du secteur manufacturier et des percées ciblées dans les services renforce la position de la Chine en tant que "usine du monde", tout en dynamisant les services à forte valeur ajoutée.
Le plan prévoit également des mesures inédites en faveur des investisseurs étrangers, notamment l’égalité de traitement dans les marchés publics et l’élargissement des canaux de financement. Les investisseurs institutionnels étrangers qualifiés (QFII) auront désormais accès aux transactions sur le marché STAR (Science and Technology Innovation Board). En outre, la Chine simplifie les règles de fusions-acquisitions pour les secteurs stratégiques comme les véhicules électriques et la biopharmacie, accélérant ainsi les processus d’approbation.
Autre avancée majeure : la facilitation des entrées et séjours des talents étrangers. Les dirigeants de multinationales pourront désormais demander un visa multi-entrées de cinq ans, tandis que les experts en technologies de pointe bénéficieront d’un "canal vert" pour un traitement prioritaire. Ces mesures visent à répondre aux préoccupations des entreprises étrangères quant à l’incertitude réglementaire et aux coûts d’implantation élevés, en transformant la Chine en un marché encore plus accessible et prévisible.
Le ministère chinois du Commerce met également en place une stratégie de promotion proactive sous la marque "Investir en Chine". À travers des événements phares comme l’Exposition internationale des importations de Chine (CIIE) et la Foire du commerce des services (CIFTIS), le pays publiera un Rapport sur les opportunités d’investissement en Chine. Par ailleurs, des centres de services à l’investissement chinois seront ouverts à New York et Berlin, offrant une assistance complète aux investisseurs, de l’analyse des politiques à l’accompagnement opérationnel. De plus, un système de "responsable de service des entreprises étrangères" sera mis en place pour assurer une approche sur mesure aux projets stratégiques. Cette combinaison d’une stratégie nationale et d’un marketing ciblé vise à envoyer un message clair au monde : la Chine n’est pas seulement un marché, mais un hub mondial d’innovation et de coopération.
Les entreprises à capitaux étrangers contribuent à environ 20 % des recettes fiscales de la Chine, 25 % de la valeur ajoutée industrielle et près de la moitié des échanges commerciaux du pays. Elles jouent également un rôle essentiel dans la stimulation de la demande intérieure et ont généré, directement ou indirectement, près de 40 millions d’emplois. L’association entre technologies étrangères et besoins du marché chinois a ainsi permis une convergence réussie entre rentabilité économique et impact social.
Dans un monde où le protectionnisme se renforce, la Chine opte pour une ouverture accrue pour relever les défis économiques globaux. Contrairement aux hausses tarifaires américaines et aux restrictions européennes sur les subventions industrielles, la Chine affirme sa position comme un partenaire économique stable et fiable. L’avenir sera marqué par une Chine toujours plus ouverte, offrant aux entreprises internationales une opportunité historique de participer à la modernisation du pays.
Parmi ces mesures, la Chine annonce la suppression totale des restrictions d’accès aux investissements étrangers dans le secteur manufacturier, réduisant la liste négative nationale des investissements étrangers de 31 à 29 secteurs. Concrètement, les entreprises étrangères pourront désormais s’implanter librement dans des domaines stratégiques comme les véhicules électriques et la fabrication d’équipements de haute technologie.
En 2024, la Chine a enregistré un investissement direct étranger (IDE) réel de 826,25 milliards de yuans, marquant une baisse de 27,1 % par rapport à l’année précédente. Toutefois, le nombre de nouvelles entreprises à capitaux étrangers a progressé de 9,9 % pour atteindre 59 080. Ce paradoxe reflète un double sentiment chez les investisseurs étrangers : une confiance à long terme dans le marché chinois, mais aussi une certaine prudence à court terme.
Zhao Fujun, expert du Centre de recherche pour le développement du Conseil des affaires d’État, souligne que la restructuration accélérée des chaînes d’approvisionnement mondiales pose un double défi à la Chine : stabiliser les investissements existants tout en attirant de nouveaux capitaux. Le plan d’action adopté vise précisément à répondre à cette problématique par des mesures politiques systémiques.
Parallèlement, l’ouverture des services s’accélère, notamment dans les secteurs des télécommunications, de la santé et de l’éducation. Des initiatives telles que l’autorisation de prises de contrôle majoritaires par des investisseurs étrangers dans les entreprises de télécommunications à valeur ajoutée, ou encore la mise en place de hôpitaux internationaux à capitaux 100 % étrangers, sont des avancées significatives. Cette approche combinant une libéralisation complète du secteur manufacturier et des percées ciblées dans les services renforce la position de la Chine en tant que "usine du monde", tout en dynamisant les services à forte valeur ajoutée.
Le plan prévoit également des mesures inédites en faveur des investisseurs étrangers, notamment l’égalité de traitement dans les marchés publics et l’élargissement des canaux de financement. Les investisseurs institutionnels étrangers qualifiés (QFII) auront désormais accès aux transactions sur le marché STAR (Science and Technology Innovation Board). En outre, la Chine simplifie les règles de fusions-acquisitions pour les secteurs stratégiques comme les véhicules électriques et la biopharmacie, accélérant ainsi les processus d’approbation.
Autre avancée majeure : la facilitation des entrées et séjours des talents étrangers. Les dirigeants de multinationales pourront désormais demander un visa multi-entrées de cinq ans, tandis que les experts en technologies de pointe bénéficieront d’un "canal vert" pour un traitement prioritaire. Ces mesures visent à répondre aux préoccupations des entreprises étrangères quant à l’incertitude réglementaire et aux coûts d’implantation élevés, en transformant la Chine en un marché encore plus accessible et prévisible.
Le ministère chinois du Commerce met également en place une stratégie de promotion proactive sous la marque "Investir en Chine". À travers des événements phares comme l’Exposition internationale des importations de Chine (CIIE) et la Foire du commerce des services (CIFTIS), le pays publiera un Rapport sur les opportunités d’investissement en Chine. Par ailleurs, des centres de services à l’investissement chinois seront ouverts à New York et Berlin, offrant une assistance complète aux investisseurs, de l’analyse des politiques à l’accompagnement opérationnel. De plus, un système de "responsable de service des entreprises étrangères" sera mis en place pour assurer une approche sur mesure aux projets stratégiques. Cette combinaison d’une stratégie nationale et d’un marketing ciblé vise à envoyer un message clair au monde : la Chine n’est pas seulement un marché, mais un hub mondial d’innovation et de coopération.
Les entreprises à capitaux étrangers contribuent à environ 20 % des recettes fiscales de la Chine, 25 % de la valeur ajoutée industrielle et près de la moitié des échanges commerciaux du pays. Elles jouent également un rôle essentiel dans la stimulation de la demande intérieure et ont généré, directement ou indirectement, près de 40 millions d’emplois. L’association entre technologies étrangères et besoins du marché chinois a ainsi permis une convergence réussie entre rentabilité économique et impact social.
Dans un monde où le protectionnisme se renforce, la Chine opte pour une ouverture accrue pour relever les défis économiques globaux. Contrairement aux hausses tarifaires américaines et aux restrictions européennes sur les subventions industrielles, la Chine affirme sa position comme un partenaire économique stable et fiable. L’avenir sera marqué par une Chine toujours plus ouverte, offrant aux entreprises internationales une opportunité historique de participer à la modernisation du pays.
Parmi ces mesures, la Chine annonce la suppression totale des restrictions d’accès aux investissements étrangers dans le secteur manufacturier, réduisant la liste négative nationale des investissements étrangers de 31 à 29 secteurs. Concrètement, les entreprises étrangères pourront désormais s’implanter librement dans des domaines stratégiques comme les véhicules électriques et la fabrication d’équipements de haute technologie.
