![Célébrités politiques : Ces leaders “fabriqués” par les médias Célébrités politiques : Ces leaders “fabriqués” par les médias](https://www.vipeoples.net/photo/art/default/86451810-61496954.jpg?v=1739444688)
A partir de la récurrence de leur fréquentation des plateaux de télévision ou de leur apparition à la une des journaux, ces hommes politiques ont acquis une notoriété certaine. Il s’agit d’abord, du jeune député Abdou Mbow. Élu député en novembre dernier sur la liste nationale, Abdou Mbow en était à son troisième passage par ce même moyen.
Président du groupe parlementaire Benno et président de Commission, Abdou Mbow n’a jamais prouvé son assise politique à Thiès, sa région. Pis, Abdou Mbow, ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar sous le régime précédent, a pu retrouver son siège de député grâce à la décision de Macky Sall, tête de liste de la coalition Takku Wallu Sénégal, de ne pas siéger à l’Assemblée nationale. Placé en position éligible sur la liste, Mbow a fini par le remplacer automatiquement.
Durant une campagne marquée l’absence physique de la tête de liste, la coalition a dégringolé jusqu’à 16 sièges, se plaçant, toutefois, en deuxième position. Alors que la victoire écrasante est revenue au Pastef du Premier ministre Ousmane Sonko, qui a obtenu une majorité écrasante avec 130 sièges. Dans ce lot des célébrités politiques fabriquées par les médias, figure Me Abdoulaye Tine. Ce dernier est entré en politique en devenant le directeur de campagne du Pr. Amsatou Sidibé, candidate à la présidentielle de 2012.
D'après le journal "Point Actu", Me Tine s'est ensuite bâti une solide réputation par son assiduité aux plateaux de télévision. Deux sujets faisaient, à l’époque, son affaire. Il s’agit de l’affaire de l’étudiant Mamadou Diop, mort rudoyé par un char de combat de la police lors d’une manifestation de l’opposition. Justement, l’opposition manifestait contre le troisième mandat de Me Abdoulaye Wade, un sujet sur lequel Me Abdoulaye Tine a longuement débattu dans les médias. Il a fini par créer son propre parti, l’Union sociale libérale (Usl), en fin février 2017. Il propose une indépendance “véritable” de la justice, par la sortie du président de la République et du ministre de la Justice du Conseil supérieur de la magistrature.
Me Abdoulaye Tine se réclame de l’idéologie sociale libérale et compte apporter la “rupture” au sein de l’espace politique, qui est devenu “un champ d’affrontements, d’intrigues, d’attaques interpersonnelles”. Dans son discours, le leader de l’Usl a soutenu que ses camarades et lui se sont engagés en politique pour reprendre des “mesures idoines, pour corriger quelques errements institutionnels”. Avocat au barreau de Paris, Me Tine promet que leur projet qu’ils présenteront, va “permettre au Sénégal d’avoir un pouvoir judiciaire véritablement indépendant”.
Toujours bloqué à l’étape des parrainages, Me Tine n’a jamais pu diriger une liste aux Législatives, encore être candidat à la Présidentielle. Adji Mbergane Kanouté et Zahra Iyane Thiam sont logées à la même enseigne des célébrités “conçues” par les médias. Impossible d’identifier leur base politique, mais ces deux dames tiennent leur audience par la magie des plateaux de télévision et des unes des journaux. Investie sur la liste d'Amadou Bâ, Zahra Iyane Thiam, soutien de l’ex-PM de Macky Sall, n’a pas été élue aux dernières Législatives.
Quant à Adji Mbergane Kanouté, secrétaire générale de l’Union pour le Développement du Sénégal Authentique (UDS/A), elle a fini par rallier PASTEF à quelques jours des Législatives. Alliée de l’ancien régime avec la coalition BBY, elle a boudé son investiture à la 24e place de la liste Takku Wallu.
Un autre ténor des plateaux, Pape Mahawa Diouf doit son ascension politique aux médias. Aujourd’hui quasi-introuvable depuis la dernière Présidentielle, Pape Mahawa Diouf, ex-directeur de l’Agence sénégalaise de promotion touristique (Aspt) et coordonnateur de la cellule de communication de Benno Bokk Yakaar (BBY) est un pur produit de l’effet multiplicateur des médias. “Je crois qu’il faut laisser quand même la marge de manœuvre au candidat, Amadou Bâ, qui, lui, le moment venu, effectivement, dégagera ses priorités et de nouveaux horizons, tenant compte des nouveaux défis qui se présentent à nous”, avait-il soutenu à une émission «Le Jury du dimanche» sur I-radio.
Il tentait de donner quelques explications au programme de son candidat à la Présidentielle, Amadou Bâ. Il s’exprimait ainsi à la veille du premier voyage d’Amadou Bâ, en tant que candidat de la Coalition Benno Bokk Yakaar (Bby), en France. Il allait à la rencontre de la diaspora pour tenter de reconquérir leurs voix après leur basculement vers l’opposition.
Président du groupe parlementaire Benno et président de Commission, Abdou Mbow n’a jamais prouvé son assise politique à Thiès, sa région. Pis, Abdou Mbow, ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar sous le régime précédent, a pu retrouver son siège de député grâce à la décision de Macky Sall, tête de liste de la coalition Takku Wallu Sénégal, de ne pas siéger à l’Assemblée nationale. Placé en position éligible sur la liste, Mbow a fini par le remplacer automatiquement.
Durant une campagne marquée l’absence physique de la tête de liste, la coalition a dégringolé jusqu’à 16 sièges, se plaçant, toutefois, en deuxième position. Alors que la victoire écrasante est revenue au Pastef du Premier ministre Ousmane Sonko, qui a obtenu une majorité écrasante avec 130 sièges. Dans ce lot des célébrités politiques fabriquées par les médias, figure Me Abdoulaye Tine. Ce dernier est entré en politique en devenant le directeur de campagne du Pr. Amsatou Sidibé, candidate à la présidentielle de 2012.
D'après le journal "Point Actu", Me Tine s'est ensuite bâti une solide réputation par son assiduité aux plateaux de télévision. Deux sujets faisaient, à l’époque, son affaire. Il s’agit de l’affaire de l’étudiant Mamadou Diop, mort rudoyé par un char de combat de la police lors d’une manifestation de l’opposition. Justement, l’opposition manifestait contre le troisième mandat de Me Abdoulaye Wade, un sujet sur lequel Me Abdoulaye Tine a longuement débattu dans les médias. Il a fini par créer son propre parti, l’Union sociale libérale (Usl), en fin février 2017. Il propose une indépendance “véritable” de la justice, par la sortie du président de la République et du ministre de la Justice du Conseil supérieur de la magistrature.
Me Abdoulaye Tine se réclame de l’idéologie sociale libérale et compte apporter la “rupture” au sein de l’espace politique, qui est devenu “un champ d’affrontements, d’intrigues, d’attaques interpersonnelles”. Dans son discours, le leader de l’Usl a soutenu que ses camarades et lui se sont engagés en politique pour reprendre des “mesures idoines, pour corriger quelques errements institutionnels”. Avocat au barreau de Paris, Me Tine promet que leur projet qu’ils présenteront, va “permettre au Sénégal d’avoir un pouvoir judiciaire véritablement indépendant”.
Toujours bloqué à l’étape des parrainages, Me Tine n’a jamais pu diriger une liste aux Législatives, encore être candidat à la Présidentielle. Adji Mbergane Kanouté et Zahra Iyane Thiam sont logées à la même enseigne des célébrités “conçues” par les médias. Impossible d’identifier leur base politique, mais ces deux dames tiennent leur audience par la magie des plateaux de télévision et des unes des journaux. Investie sur la liste d'Amadou Bâ, Zahra Iyane Thiam, soutien de l’ex-PM de Macky Sall, n’a pas été élue aux dernières Législatives.
Quant à Adji Mbergane Kanouté, secrétaire générale de l’Union pour le Développement du Sénégal Authentique (UDS/A), elle a fini par rallier PASTEF à quelques jours des Législatives. Alliée de l’ancien régime avec la coalition BBY, elle a boudé son investiture à la 24e place de la liste Takku Wallu.
Un autre ténor des plateaux, Pape Mahawa Diouf doit son ascension politique aux médias. Aujourd’hui quasi-introuvable depuis la dernière Présidentielle, Pape Mahawa Diouf, ex-directeur de l’Agence sénégalaise de promotion touristique (Aspt) et coordonnateur de la cellule de communication de Benno Bokk Yakaar (BBY) est un pur produit de l’effet multiplicateur des médias. “Je crois qu’il faut laisser quand même la marge de manœuvre au candidat, Amadou Bâ, qui, lui, le moment venu, effectivement, dégagera ses priorités et de nouveaux horizons, tenant compte des nouveaux défis qui se présentent à nous”, avait-il soutenu à une émission «Le Jury du dimanche» sur I-radio.
Il tentait de donner quelques explications au programme de son candidat à la Présidentielle, Amadou Bâ. Il s’exprimait ainsi à la veille du premier voyage d’Amadou Bâ, en tant que candidat de la Coalition Benno Bokk Yakaar (Bby), en France. Il allait à la rencontre de la diaspora pour tenter de reconquérir leurs voix après leur basculement vers l’opposition.