C’est une marée humaine qui a arpenté les rues de Karang ce dimanche, pour dire non à un manque d’eau potable qui s’éternise. En effet, depuis 5 ans au moins, les robinets sont asséchés dans cette localité frontalière de la Gambie, car la gestion du liquide précieux par les autorités est « catastrophique».
D’après Alioune Ndiaye, un des porte-parole du jour «depuis 2017, nous vivons un calvaire incessant avec ce manque d’eau criard, sans qu’aucune autorité ne bouge le plus petit doigt pour nous venir en aide».
Injuste, selon lui, au regard de la réalité que tenteraient de cacher certaines autorités locales et centrales. Selon lui, « plus de trente usines de traitement d’eau potable sont implantées à Karang. Et au moment où Karang abreuve Kaolack et le reste du pays, les populations de l’abreuvoir ont soif». En clair, les sources d’eau de Karang sont pompées par des usines qui vendent de l’eau en sachets à travers tout le pays et pourtant, les habitants de cette ville frontalière souffrent le martyre, car n’ayant aucune goutte d’eau à boire. C’est la même complainte que Mamadou Sané a soulevée, relate "Le Témoin".
En effet, selon lui, la situation est telle que les femmes parcourent des kilomètres à la quête du liquide précieux, sans compter les dépenses faramineuses liées à l’achat d’eau chez les charretiers. Par ailleurs, il a souligné que les autorités locales ont avoué leurs limites, en ce sens que ces doléances datent de plusieurs années sans qu’elles aient été satisfaites.
D’après Alioune Ndiaye, un des porte-parole du jour «depuis 2017, nous vivons un calvaire incessant avec ce manque d’eau criard, sans qu’aucune autorité ne bouge le plus petit doigt pour nous venir en aide».
Injuste, selon lui, au regard de la réalité que tenteraient de cacher certaines autorités locales et centrales. Selon lui, « plus de trente usines de traitement d’eau potable sont implantées à Karang. Et au moment où Karang abreuve Kaolack et le reste du pays, les populations de l’abreuvoir ont soif». En clair, les sources d’eau de Karang sont pompées par des usines qui vendent de l’eau en sachets à travers tout le pays et pourtant, les habitants de cette ville frontalière souffrent le martyre, car n’ayant aucune goutte d’eau à boire. C’est la même complainte que Mamadou Sané a soulevée, relate "Le Témoin".
En effet, selon lui, la situation est telle que les femmes parcourent des kilomètres à la quête du liquide précieux, sans compter les dépenses faramineuses liées à l’achat d’eau chez les charretiers. Par ailleurs, il a souligné que les autorités locales ont avoué leurs limites, en ce sens que ces doléances datent de plusieurs années sans qu’elles aient été satisfaites.