La sortie de Barth sur Sonko, lundi, c’est le mauvais temps à Yewwi askan wi. Même si Khalifa Sall a tenté, lors de la conférence de presse des leaders de cette coalition de l’opposition, de dissiper les nuages pour éviter un autre torrent d’attaques.
A Barth qui dit tant puis si Yewwi doit se disloquer, le leader de Taxawu Sénégal jure : «Yewwi askan wi du tass tay, du tass euleuk (Yewwi ne disloquera pas aujourd’hui ni demain). Nous sommes et resterons unis pour défendre, ensemble, les intérêts de notre nation et de la démocratie», a-t-il ajouté.
Mais Khalifa Sall maitrise-t-il encore son poulain qui a grandi, et ne cache pas qu’il peut voler de ses propres ailes lorsqu’il sérine : «Je ne suis pas candidat. Mais je n’ai rien à envier à quiconque et je ne manque pas de profil pour l’être. Ceux qui disent que je n’aurais pas été élu sans leur leader (Sonko)racontent des contrevérités. Parce que l’élection du maire est une élection au suffrage universel direct. Donc, même si c’est sous la bannière d’une coalition, les Dakarois savaient quand même qui ils devaient élire.»
Il faudra comprendre à quel jeu joue Barth’. Surtout pour qui ?
Oiseaux de mauvais augure
A l’image de Benno bokk yaakaar qui a su conserver son unité mais qui voyait partout des ennemis qui ne lui souhaitait que dislocation, Yewwi askan wi a toujours tiré sur les oiseaux de mauvais augure qui prédisaient son éclatement. Pourtant, avec ce désaccord abyssal sur la participation ou non au dialogue, on ne peut que se rendre compte des limites de cet amour.
La politique est ainsi faite que les ambitions s’imposent aux vœux pieux et à la sincérité apparente des coalitions aux têtes puissantes. Il en est ainsi pour Bby avec l’Apr, le Ps, l’Afp (dans l’incertitude) et Rewmi (déjà parti). Et aujourd’hui avec Pastef, Taxawu Sénégal, Grand parti, Prp qui misent tous sur leur candidat. L’essentiel est de ne pas franchir la ligne rouge qui ne faciliterait pas les éventuelles retrouvailles à un second tour, s’il devrait y en avoir.
Le tous contre Diouf au second tour de la Présidentielle de 2000, exception faite de Djibo Ka, a été presque naturel entre Wade, Niasse et les autres qui avaient n’avaient qu’une seule cible : le sortant. De même, en 2012, la leçon a été sue et Tanor et Niasse n’avaient pas tiré sur Macky Sall, même si Idrissa Seck, lui, voyant son ex-frère de parti en pole-position, a fini par décocher quelques flèches. C’est dire que le jeu poli¬tique est ainsi fait qu’il accepte les coups. Mais pas n’importe lesquels.
Risque pour la cohabitation dans les mairies et à l’Assemblée
Après le malaise installé par la sortie de Sonko d’abord contre ceux qui participeront au dialogue, Khalifa et Cie, et la réplique de Barth’, Yewwi devait rassurer qu’elle n’est pas en morceaux. La rupture organique serait à la hauteur de la déception pour la candidature unique de Benno siggil senegaal entre Niasse et Tanor.
Il ne s’agit pas ici de candidature unique, mais les résultats de cette union sacrée dans les collectivités territoriales et à l’Assemblée nationale ont cimenté cette coalition qui a, presque, imposé une cohabitation. Et ce serait là justement l’erreur de consommer un divorce ou une fissure puisque la cohabitation, ou cogestion, entre Pastef et Taxawu pourrait en pâtir.
Elle ressemble d’ailleurs au duo Ps et Afp de 2009 qui s’était emparé des collectivités locales, avec notamment, un Khalifa Sall à la Ville de Dakar et un Malick Gakou au Conseil régional. Quand, Barthélémy Dias tire sur Sonko, son adjoint à la mairie, la pastéfien Abass Fall ne peut esquiver.
L’atmosphère est déjà polluée entre les deux plus proches collaborateurs. Et le post du patron départemental de Pastef Dakar corrobore ce malaise : «Traîtrise et ingratitude : de beaux jours devant nous. Mon Dieu ! Je reviendrai sur énormément de choses lors de mes prochaines sorties. Personne ne nous impressionne.» Une promesse au maire de Dakar. Et ça risque de dégénérer. «Ingratitude», parce que Abass Fall suggère que sans Pastef, «son» maire ne serait pas sur ce fauteuil. Mais il y a encore plus sensible si cet incendie du dialogue qui s’est propagé jusque dans Yewwi n’est pas maitrisé par les sapeurs Sonko et Khalifa.
Car, affaiblie par la désillusion de l’inter-coalition avec Wallu, qui semble jouer le jeu de Bby, Yewwi ne peut se permettre des échappées solitaires dans ce qui reste de son groupe parlementaire. Depuis l’installation de la 14 législature, la mouvance présidentielle déroule son plan et résiste aux initiatives de Yaw. Si les députés de Taxawu croi¬sent les bras, ça risque de compliquer davantage la tâche à l’opposition.
Bes bi
A Barth qui dit tant puis si Yewwi doit se disloquer, le leader de Taxawu Sénégal jure : «Yewwi askan wi du tass tay, du tass euleuk (Yewwi ne disloquera pas aujourd’hui ni demain). Nous sommes et resterons unis pour défendre, ensemble, les intérêts de notre nation et de la démocratie», a-t-il ajouté.
Mais Khalifa Sall maitrise-t-il encore son poulain qui a grandi, et ne cache pas qu’il peut voler de ses propres ailes lorsqu’il sérine : «Je ne suis pas candidat. Mais je n’ai rien à envier à quiconque et je ne manque pas de profil pour l’être. Ceux qui disent que je n’aurais pas été élu sans leur leader (Sonko)racontent des contrevérités. Parce que l’élection du maire est une élection au suffrage universel direct. Donc, même si c’est sous la bannière d’une coalition, les Dakarois savaient quand même qui ils devaient élire.»
Il faudra comprendre à quel jeu joue Barth’. Surtout pour qui ?
Oiseaux de mauvais augure
A l’image de Benno bokk yaakaar qui a su conserver son unité mais qui voyait partout des ennemis qui ne lui souhaitait que dislocation, Yewwi askan wi a toujours tiré sur les oiseaux de mauvais augure qui prédisaient son éclatement. Pourtant, avec ce désaccord abyssal sur la participation ou non au dialogue, on ne peut que se rendre compte des limites de cet amour.
La politique est ainsi faite que les ambitions s’imposent aux vœux pieux et à la sincérité apparente des coalitions aux têtes puissantes. Il en est ainsi pour Bby avec l’Apr, le Ps, l’Afp (dans l’incertitude) et Rewmi (déjà parti). Et aujourd’hui avec Pastef, Taxawu Sénégal, Grand parti, Prp qui misent tous sur leur candidat. L’essentiel est de ne pas franchir la ligne rouge qui ne faciliterait pas les éventuelles retrouvailles à un second tour, s’il devrait y en avoir.
Le tous contre Diouf au second tour de la Présidentielle de 2000, exception faite de Djibo Ka, a été presque naturel entre Wade, Niasse et les autres qui avaient n’avaient qu’une seule cible : le sortant. De même, en 2012, la leçon a été sue et Tanor et Niasse n’avaient pas tiré sur Macky Sall, même si Idrissa Seck, lui, voyant son ex-frère de parti en pole-position, a fini par décocher quelques flèches. C’est dire que le jeu poli¬tique est ainsi fait qu’il accepte les coups. Mais pas n’importe lesquels.
Risque pour la cohabitation dans les mairies et à l’Assemblée
Après le malaise installé par la sortie de Sonko d’abord contre ceux qui participeront au dialogue, Khalifa et Cie, et la réplique de Barth’, Yewwi devait rassurer qu’elle n’est pas en morceaux. La rupture organique serait à la hauteur de la déception pour la candidature unique de Benno siggil senegaal entre Niasse et Tanor.
Il ne s’agit pas ici de candidature unique, mais les résultats de cette union sacrée dans les collectivités territoriales et à l’Assemblée nationale ont cimenté cette coalition qui a, presque, imposé une cohabitation. Et ce serait là justement l’erreur de consommer un divorce ou une fissure puisque la cohabitation, ou cogestion, entre Pastef et Taxawu pourrait en pâtir.
Elle ressemble d’ailleurs au duo Ps et Afp de 2009 qui s’était emparé des collectivités locales, avec notamment, un Khalifa Sall à la Ville de Dakar et un Malick Gakou au Conseil régional. Quand, Barthélémy Dias tire sur Sonko, son adjoint à la mairie, la pastéfien Abass Fall ne peut esquiver.
L’atmosphère est déjà polluée entre les deux plus proches collaborateurs. Et le post du patron départemental de Pastef Dakar corrobore ce malaise : «Traîtrise et ingratitude : de beaux jours devant nous. Mon Dieu ! Je reviendrai sur énormément de choses lors de mes prochaines sorties. Personne ne nous impressionne.» Une promesse au maire de Dakar. Et ça risque de dégénérer. «Ingratitude», parce que Abass Fall suggère que sans Pastef, «son» maire ne serait pas sur ce fauteuil. Mais il y a encore plus sensible si cet incendie du dialogue qui s’est propagé jusque dans Yewwi n’est pas maitrisé par les sapeurs Sonko et Khalifa.
Car, affaiblie par la désillusion de l’inter-coalition avec Wallu, qui semble jouer le jeu de Bby, Yewwi ne peut se permettre des échappées solitaires dans ce qui reste de son groupe parlementaire. Depuis l’installation de la 14 législature, la mouvance présidentielle déroule son plan et résiste aux initiatives de Yaw. Si les députés de Taxawu croi¬sent les bras, ça risque de compliquer davantage la tâche à l’opposition.
Bes bi