En effet, les Sénégalais, particulièrement la jeune génération et celles futures, ont besoin et ont le droit de connaître la vérité historique, de cet évènement qui suscite débat, en lieu et place des contrevérités qui sont distillées çà et là , et servies principalement par monsieur Mbaye Jacques Diop. Cette histoire montée de toute pièce ne doit pas restée non éclaircie, alors qu’il existe encore bel et bien, des témoins vivants, qui détiennent une part de vérité de l’évènement, mais qui se taisent. Ce serait inacceptable voire irresponsable de la part des acteurs et autres témoins de l’époque, de laisser croire,avant de devenir finalement pérennes,des allégations qui sont historiquement mensongères, se véhiculaient au sein du peuple sénégalais et pour l’Histoire.
L’Histoire tout court, est déjà une affaire très sérieuse, à plus forte raison quand il s’agit de celle de tout un peuple.A telle enseigne, qu’aucun patriote ne devrait permettre ou admettre tant soit peu, que des amalgames ou autres fantasmes de personnages haut en couleur, viennent prendre la place des faits historiques. C’est comme qui dirait : non-assistance à un peuple en quête de vérité indéniable.
Voilà pourquoi, j’en appelle aux témoins et acteurs de cette époque-là , encore vivants, pour qu’ils réagissent publiquement et officiellement, afin de rétablir la vérité historique, avant qu’il ne soit trop tard. Il est manifestement clair, que nous sommes en train d’assister à une volonté forcenée d’usurpation d’un héritage qui n’est pas le sien, par un homme qui manque de tout, sauf de l’audace. Le même appel, est lancé aussi en direction des historiens de notre pays, pour qu’ils soient vigilants et fassent beaucoup preuve d’attention, dans leurs recherches des faits avérés. Ils doivent méthodologiquement,par le recoupement des faits concrets avec preuve à l’appui, en s’appuyant surtout,sur une logique élémentaire, pour reconstituer et nous révéler la vérité implacable, relative aux vrais acteurs des porteurs de pancartes. Il doit en être de même également, en ce qui concerne les médias, qui ont l’obligation d’organiser nécessairement un débat contradictoire, entre les acteurs témoins de cette séquence de l’Histoire de notre pays. A cet effet, les archives nationales du Sénégal pourraient être d’un concours inestimable pour retrouver les éléments de preuve et de la manifestation de la vérité.
Il est absolument indispensable, que l’énigme des porteurs de pancartes soit élucidée une fois pour toute, afin que nul n’en ignore plus au Sénégal. C’est un impérieux devoir à mon avis ! Les Sénégalais doivent bien savoir et comprendre comment ces faits se sont véritablement déroulés le 26 Août 1958. Autrement dit, nous devons avoir l’explication sans faux-fuyant de cette question centrale et à la fois contradiction principale :Est-il tout simplement,logique pour un esprit normal, qu’un militant du MJUPS, parti politique farouchement opposé à l’indépendance à l’époque, donc partisan du Oui, précisément lors de l’arrivée du Général De gaule le 26 Août 1958 à Dakar, soit à la fois, porteur de pancartes réclamant l’indépendance, à plus forte raison, d’en être encore l’un des principaux responsables ? Certes, Me Mbaye Jacques Diop est un grand magicien pour transformer les faits et les mots en ce qu’il veut, mais là quand même, c’est vraiment trop gros, et il va falloir qu’il nous explicite sans énervement, comment cela est-il possible ? J’ose espérer, que cette explication ne sera pas de la même valeur et nature, que sa récente déclaration servie dans son interview à La Tribune, selon laquelle, il dit qu’en 2000 : « Il a fallu l’apport de Moustapha Niasse (17%) et de moi-même ( ?%), pour que Abdoulaye Wade gagne » alors qu’il n’était candidat pour être en mesure de déterminer le nombre de ses voix, ou quand il dit : « comme Moustapha Niasse, et Djibo Ka, nous avions démissionné quelques mois avant la chute du président Diouf » et auparavantil avait déclaré ceci : « … lors de ma démission du PS le 12 mars 2000 » donc, une semaine avant le second tour et non quelques mois avant la chute de Diouf. Mais à quel Mbaye Jacques devons-nous croire en fin de compte ? Il est évident, que tous ceux qui étaient là en 2000, donc des témoins en chair et en os, conviendront avec moi, que l’auteur de telles déclarations si contradictoires, pourrait bien sans gêne aucune, nous dire qu’il était aussi porteur et même responsable des porteurs de pancartes en 1958, en pensant peut-être, qu’il y aurait aujourd’hui, pas ou peu de témoins pour le contredire. Et surtout, si par ailleurs, ceux-là qui y étaient, estimaient ou jugeaient non opportun ou pas si important de porter la contradiction à de telles allégations pour rétablir la vérité tout court. Ce qui est à regretter, si tel était vraiment le cas !
Cette attitude ou comportement de certains d’entre nous, constitue parfaitement, l’un des maux de la société sénégalaise. A savoir, certains concitoyens ne se font pas un devoir quand il faut, et ils laissent ainsi délibérément véhiculer des contrevérités flagrantes dans notre pays,sans réagir.Contrevérités qui sont pourtant, des faits qui affectent bien l’objectivité notre Histoire, si elles n’étaient pas corrigées. Parfois, pour des raisons subjectives comme par exemple, le fait pour certains de s’abstenir de confondre des usurpateurs, rien que pour ne pas heurter leur susceptibilité. C’est ainsi que l’Histoire de notre pays risque d’être ou pourrait être truffée ou escamotée par des faits extravagants et fantaisistes, qui n’ont rien à voir avec la réalité des faits historiques vérifiables.
Il me semble, qu’il est très important, et qu’il est également de la responsabilité de nos historiens, les vrais, s’entend, de ne jamais prendre pour de l’argent content, des discours flagorneurs qui peignent pour des raisons obscures,certains personnages politiques, qui n’ont joué qu’un rôle néfaste dans l’Histoire de notre pays.Nos historiens devront objectivement procéder avant tout, à une analyse fine et rigoureuse des faits, avant de les retenir comme, véritablement historiques. Et cette histoire de porteurs de pancartes, fait justement partie de ce genre de travestissement des faits historiques pour un but inavoué. Nous devons absolument l’éviter pour ne pas faire de notre Histoire, un tas de ramassis d’amalgames pour le plaisir de certains hommes politiques qui ont géré désastreusement notre pays. Suivez mon regard !
Je sais que monsieur Diop va s’arracher encore les cheveux, d’être troublé dans sa quiétude, par des « extra-terrestres », comme il nous qualifiait moi et mon ami Moctar Fofana Niang, mais qu’importe !C’est par devoir de mémoire que je dis à Me Diop, il faut qu’il cesse de penser que cette histoire est définitivement réglée une fois pour toute, et qu’elle est dans sa poche.C’est loin de là ! Il est tellement convaincu d’avoir réussi le coup, qu’il paraitrait d’ailleurs, vouloir, si ce n’est déjà fait, transformer son association finalement en ONG ? Cette forme d’écrire l’Histoire n’a pas d’avenir et ne peut prospérer car, sa finalité est la même que le sort réservé à un château de cartes.
A mon avis, tous les témoins de cette époque, hommes et femmes, ainsi que toutes les organisations démocratiques qui en savent et se soucient de la vérité historique donc, contre la falsification de l’Histoire, ont le devoir et l’obligation impérieuse, de se prononcer pour faire éclater la vérité au grand jour. Me Mbaye Jacques Diop a bénéficié et profité du règne de Me Wade, son mentor pour asseoir cette association personnalisée, et organiser à chaque fois des manifestations au nom des vrais porteurs de pancartes.C’est dommage et voire malheureux que ces derniers soient restés jusqu’ici silencieux malgré tout, sans doute, c’est par preuve d’honnêteté intellectuelle et le peu de souci qu’ils accordent aux honneurs immérités,à ne pas se disputer la couverture des honneurs avec ceux qui ne les méritent pas.
Mandiaye Gaye
Gaye_mandiaye@hotmail.com
L’Histoire tout court, est déjà une affaire très sérieuse, à plus forte raison quand il s’agit de celle de tout un peuple.A telle enseigne, qu’aucun patriote ne devrait permettre ou admettre tant soit peu, que des amalgames ou autres fantasmes de personnages haut en couleur, viennent prendre la place des faits historiques. C’est comme qui dirait : non-assistance à un peuple en quête de vérité indéniable.
Voilà pourquoi, j’en appelle aux témoins et acteurs de cette époque-là , encore vivants, pour qu’ils réagissent publiquement et officiellement, afin de rétablir la vérité historique, avant qu’il ne soit trop tard. Il est manifestement clair, que nous sommes en train d’assister à une volonté forcenée d’usurpation d’un héritage qui n’est pas le sien, par un homme qui manque de tout, sauf de l’audace. Le même appel, est lancé aussi en direction des historiens de notre pays, pour qu’ils soient vigilants et fassent beaucoup preuve d’attention, dans leurs recherches des faits avérés. Ils doivent méthodologiquement,par le recoupement des faits concrets avec preuve à l’appui, en s’appuyant surtout,sur une logique élémentaire, pour reconstituer et nous révéler la vérité implacable, relative aux vrais acteurs des porteurs de pancartes. Il doit en être de même également, en ce qui concerne les médias, qui ont l’obligation d’organiser nécessairement un débat contradictoire, entre les acteurs témoins de cette séquence de l’Histoire de notre pays. A cet effet, les archives nationales du Sénégal pourraient être d’un concours inestimable pour retrouver les éléments de preuve et de la manifestation de la vérité.
Il est absolument indispensable, que l’énigme des porteurs de pancartes soit élucidée une fois pour toute, afin que nul n’en ignore plus au Sénégal. C’est un impérieux devoir à mon avis ! Les Sénégalais doivent bien savoir et comprendre comment ces faits se sont véritablement déroulés le 26 Août 1958. Autrement dit, nous devons avoir l’explication sans faux-fuyant de cette question centrale et à la fois contradiction principale :Est-il tout simplement,logique pour un esprit normal, qu’un militant du MJUPS, parti politique farouchement opposé à l’indépendance à l’époque, donc partisan du Oui, précisément lors de l’arrivée du Général De gaule le 26 Août 1958 à Dakar, soit à la fois, porteur de pancartes réclamant l’indépendance, à plus forte raison, d’en être encore l’un des principaux responsables ? Certes, Me Mbaye Jacques Diop est un grand magicien pour transformer les faits et les mots en ce qu’il veut, mais là quand même, c’est vraiment trop gros, et il va falloir qu’il nous explicite sans énervement, comment cela est-il possible ? J’ose espérer, que cette explication ne sera pas de la même valeur et nature, que sa récente déclaration servie dans son interview à La Tribune, selon laquelle, il dit qu’en 2000 : « Il a fallu l’apport de Moustapha Niasse (17%) et de moi-même ( ?%), pour que Abdoulaye Wade gagne » alors qu’il n’était candidat pour être en mesure de déterminer le nombre de ses voix, ou quand il dit : « comme Moustapha Niasse, et Djibo Ka, nous avions démissionné quelques mois avant la chute du président Diouf » et auparavantil avait déclaré ceci : « … lors de ma démission du PS le 12 mars 2000 » donc, une semaine avant le second tour et non quelques mois avant la chute de Diouf. Mais à quel Mbaye Jacques devons-nous croire en fin de compte ? Il est évident, que tous ceux qui étaient là en 2000, donc des témoins en chair et en os, conviendront avec moi, que l’auteur de telles déclarations si contradictoires, pourrait bien sans gêne aucune, nous dire qu’il était aussi porteur et même responsable des porteurs de pancartes en 1958, en pensant peut-être, qu’il y aurait aujourd’hui, pas ou peu de témoins pour le contredire. Et surtout, si par ailleurs, ceux-là qui y étaient, estimaient ou jugeaient non opportun ou pas si important de porter la contradiction à de telles allégations pour rétablir la vérité tout court. Ce qui est à regretter, si tel était vraiment le cas !
Cette attitude ou comportement de certains d’entre nous, constitue parfaitement, l’un des maux de la société sénégalaise. A savoir, certains concitoyens ne se font pas un devoir quand il faut, et ils laissent ainsi délibérément véhiculer des contrevérités flagrantes dans notre pays,sans réagir.Contrevérités qui sont pourtant, des faits qui affectent bien l’objectivité notre Histoire, si elles n’étaient pas corrigées. Parfois, pour des raisons subjectives comme par exemple, le fait pour certains de s’abstenir de confondre des usurpateurs, rien que pour ne pas heurter leur susceptibilité. C’est ainsi que l’Histoire de notre pays risque d’être ou pourrait être truffée ou escamotée par des faits extravagants et fantaisistes, qui n’ont rien à voir avec la réalité des faits historiques vérifiables.
Il me semble, qu’il est très important, et qu’il est également de la responsabilité de nos historiens, les vrais, s’entend, de ne jamais prendre pour de l’argent content, des discours flagorneurs qui peignent pour des raisons obscures,certains personnages politiques, qui n’ont joué qu’un rôle néfaste dans l’Histoire de notre pays.Nos historiens devront objectivement procéder avant tout, à une analyse fine et rigoureuse des faits, avant de les retenir comme, véritablement historiques. Et cette histoire de porteurs de pancartes, fait justement partie de ce genre de travestissement des faits historiques pour un but inavoué. Nous devons absolument l’éviter pour ne pas faire de notre Histoire, un tas de ramassis d’amalgames pour le plaisir de certains hommes politiques qui ont géré désastreusement notre pays. Suivez mon regard !
Je sais que monsieur Diop va s’arracher encore les cheveux, d’être troublé dans sa quiétude, par des « extra-terrestres », comme il nous qualifiait moi et mon ami Moctar Fofana Niang, mais qu’importe !C’est par devoir de mémoire que je dis à Me Diop, il faut qu’il cesse de penser que cette histoire est définitivement réglée une fois pour toute, et qu’elle est dans sa poche.C’est loin de là ! Il est tellement convaincu d’avoir réussi le coup, qu’il paraitrait d’ailleurs, vouloir, si ce n’est déjà fait, transformer son association finalement en ONG ? Cette forme d’écrire l’Histoire n’a pas d’avenir et ne peut prospérer car, sa finalité est la même que le sort réservé à un château de cartes.
A mon avis, tous les témoins de cette époque, hommes et femmes, ainsi que toutes les organisations démocratiques qui en savent et se soucient de la vérité historique donc, contre la falsification de l’Histoire, ont le devoir et l’obligation impérieuse, de se prononcer pour faire éclater la vérité au grand jour. Me Mbaye Jacques Diop a bénéficié et profité du règne de Me Wade, son mentor pour asseoir cette association personnalisée, et organiser à chaque fois des manifestations au nom des vrais porteurs de pancartes.C’est dommage et voire malheureux que ces derniers soient restés jusqu’ici silencieux malgré tout, sans doute, c’est par preuve d’honnêteté intellectuelle et le peu de souci qu’ils accordent aux honneurs immérités,à ne pas se disputer la couverture des honneurs avec ceux qui ne les méritent pas.
Mandiaye Gaye
Gaye_mandiaye@hotmail.com