Depuis quelques temps, le Premier ministre, Mahammed Boune Abadallah Dionne, s’est trouvé une casquette de politicien à travers ses interventions dans les débats organisés par des structures de l’APR comme « l’Université Républicaine » de la Convergence des Jeunes Républicains (COJER) et du « Rendez vous Républicain » de la Convergence des Cadres Républicains (CCR).
Il est dans le débat politicien alors qu’il nous avait promis « LE TRAVAIL » au soir de sa nomination le 6 Juillet 2014.
Tout d’abord, nous rappelons au Premier ministre, contrairement à ses railleries, que dans l’histoire des élections présidentielles au Sénégal, aucun candidat n’a eu à recueillir 0,04 % (en 2012, Madame Diouma Dieng Diakhaté avait le plus faible score avec 0,12% ; en 2007 Modou DIA avec 0,13 % ; en 2000 Mademba SOCK avec 0,56% ; en 1993 Babacar NIANG avec 0,81% ; en 1988 Landing SAVANE avec 0,25%. En 1983 Majmouth DIOP avec 0,17 %...).
Nous ne sommes pas dans une « République des Professeurs » mais dans une «République des Citoyens». Le débat sur la durée du mandat ne peut pas être étouffé. C’est un engagement du Président de la République plusieurs fois réitéré. Et le Conseiller Juridique Ismael Madior FALL Professeur agrégé de Droit constitutionnel, dans une communication pour le Groupe Parlementaire Benno Bokk Yakkar, le 25 mars 2013 à l’occasion du premier anniversaire de l’accession du Président SALL à la magistrature suprême, disait que « le mandat de sept ans est une anomalie dans l’histoire politique du Sénégal ». Il ajoutait que : « lors que le Président élu au suffrage universel assure une direction des affaires politiques nationales, le mandat doit être raisonnable. Donc, en le ramenant au quinquennat, le Président SALL restaure l’orthodoxie ; ensuite il y a une synchronisation des mandats parlementaire et présidentiel ».
Le Sénégal a été récemment classé, par une ONG autrichienne « The Democracy Ranking Association », quatrième pays en matière de démocratie en Afrique derrière l’Ile Maurice (mandat de 5 ans renouvelable une fois), le Ghana (mandat de 4 ans renouvelable une fois) et la Namibie (mandat de 5 ans renouvelable une fois). Il faut rappeler que le Ghana a connu dans son histoire plusieurs coups d’état ; et que la Namibie n’est indépendante qu’en 1990, alors que Maurice l’est en 1968.
Le débat sur le taux de croissance a été provoqué par le Chef de l’Etat qui a annoncé un taux de 6,4% alors qu’au niveau de l’Agence Nationale de Statistique et de Démographie (ANSD), organe habilité à consolider un tel taux, le travail est loin d’être bouclé. Le taux de croissance du PIB ressorti à 4,3% pour l’année 2014 a été connu le 27 Novembre 2015. Nous faisons confiance aux braves fonctionnaires qui sortiront le bon taux au moment indiqué. « Le temps des techniciens n’est pas celui des politiques ».
Le Premier ministre devrait plutôt relire sa déclaration de politique générale du 11 Novembre 2014 et faire son bilan au lieu de jouer sur ce terrain glissant.
A Saly, où il a tenu de tels propos, il a du se rendre compte certainement de la morosité et de la déliquescence du tourisme. A Dimniadio où il est passé, il s’est rendu compte qu’il ne pouvait pas réceptionner le 15 Décembre dernier des appartements au niveau du Pole Urbain.
L’ancien Directeur de l’Industrie, ne doit il pas avoir de la peine avec la situation de SUNEOR, TRANSRAIL, SENEGAL AIRLINES et d’autres structures sont à l’agonie ?
Voilà les chantiers sur lesquels on attend le Premier ministre et non dans la polémique politicienne d’autant plus qu’il ne gère ni un secteur ni un comité de l’APR.
PERSONNE NE PEUT MUSELER LES SENEGALAIS.
AU TRAVAIL !!!!
VIVE LA REPUBLIQUE !!!
Abdoul Aziz WANE
Citoyen sénégalais
SIPRES FOIRE
waneaziz2003@yahoo.fr
Il est dans le débat politicien alors qu’il nous avait promis « LE TRAVAIL » au soir de sa nomination le 6 Juillet 2014.
Tout d’abord, nous rappelons au Premier ministre, contrairement à ses railleries, que dans l’histoire des élections présidentielles au Sénégal, aucun candidat n’a eu à recueillir 0,04 % (en 2012, Madame Diouma Dieng Diakhaté avait le plus faible score avec 0,12% ; en 2007 Modou DIA avec 0,13 % ; en 2000 Mademba SOCK avec 0,56% ; en 1993 Babacar NIANG avec 0,81% ; en 1988 Landing SAVANE avec 0,25%. En 1983 Majmouth DIOP avec 0,17 %...).
Nous ne sommes pas dans une « République des Professeurs » mais dans une «République des Citoyens». Le débat sur la durée du mandat ne peut pas être étouffé. C’est un engagement du Président de la République plusieurs fois réitéré. Et le Conseiller Juridique Ismael Madior FALL Professeur agrégé de Droit constitutionnel, dans une communication pour le Groupe Parlementaire Benno Bokk Yakkar, le 25 mars 2013 à l’occasion du premier anniversaire de l’accession du Président SALL à la magistrature suprême, disait que « le mandat de sept ans est une anomalie dans l’histoire politique du Sénégal ». Il ajoutait que : « lors que le Président élu au suffrage universel assure une direction des affaires politiques nationales, le mandat doit être raisonnable. Donc, en le ramenant au quinquennat, le Président SALL restaure l’orthodoxie ; ensuite il y a une synchronisation des mandats parlementaire et présidentiel ».
Le Sénégal a été récemment classé, par une ONG autrichienne « The Democracy Ranking Association », quatrième pays en matière de démocratie en Afrique derrière l’Ile Maurice (mandat de 5 ans renouvelable une fois), le Ghana (mandat de 4 ans renouvelable une fois) et la Namibie (mandat de 5 ans renouvelable une fois). Il faut rappeler que le Ghana a connu dans son histoire plusieurs coups d’état ; et que la Namibie n’est indépendante qu’en 1990, alors que Maurice l’est en 1968.
Le débat sur le taux de croissance a été provoqué par le Chef de l’Etat qui a annoncé un taux de 6,4% alors qu’au niveau de l’Agence Nationale de Statistique et de Démographie (ANSD), organe habilité à consolider un tel taux, le travail est loin d’être bouclé. Le taux de croissance du PIB ressorti à 4,3% pour l’année 2014 a été connu le 27 Novembre 2015. Nous faisons confiance aux braves fonctionnaires qui sortiront le bon taux au moment indiqué. « Le temps des techniciens n’est pas celui des politiques ».
Le Premier ministre devrait plutôt relire sa déclaration de politique générale du 11 Novembre 2014 et faire son bilan au lieu de jouer sur ce terrain glissant.
A Saly, où il a tenu de tels propos, il a du se rendre compte certainement de la morosité et de la déliquescence du tourisme. A Dimniadio où il est passé, il s’est rendu compte qu’il ne pouvait pas réceptionner le 15 Décembre dernier des appartements au niveau du Pole Urbain.
L’ancien Directeur de l’Industrie, ne doit il pas avoir de la peine avec la situation de SUNEOR, TRANSRAIL, SENEGAL AIRLINES et d’autres structures sont à l’agonie ?
Voilà les chantiers sur lesquels on attend le Premier ministre et non dans la polémique politicienne d’autant plus qu’il ne gère ni un secteur ni un comité de l’APR.
PERSONNE NE PEUT MUSELER LES SENEGALAIS.
AU TRAVAIL !!!!
VIVE LA REPUBLIQUE !!!
Abdoul Aziz WANE
Citoyen sénégalais
SIPRES FOIRE
waneaziz2003@yahoo.fr