Quelques jours après de drame de Fass Boye qui a vu ses fils périr en mer, Mbour est aussi dans le désarroi. Une pirogue qui y avait embarqué pour l’Espagne le 7 août dernier n’est pas arrivé à bon port. 59 personnes sont portées disparues. Au quartier Golfe, c’est une femme submergée qu’on a retrouvée. Huit membres de sa famille, des jeunes, font partie de ces personnes qui avaient embarqué dans cette pirogue.
« Nous sommes vraiment inquiets. Cela fait deux semaines que cette pirogue a quitté Mbour. Elle n’est toujours pas arrivée à destination. Nous n’avons aucune information de nos enfants qui l’avaient prise. Tout ce que nous voulons c’est que les autorités nous aident à les retrouver », confie Gnilane Fall, habitante du quartier Golfe.
« Ces jeunes partent sans pour autant que leurs parents soient au courant. Si cela ne tenait qu’à moi, personne ne serait allé en Espagne de façon si suicidaire. Parmi eux, il y a un de mes petits-fils dont la femme vient d’accoucher. C’est difficilement qu’on a réussi à acheter l’ordonnance », ajoute-t-elle.
« La pêche ne nourrit plus son homme. Or, ces jeunes qui vont à l’aventure n’ont que la pêche pour vivre. Ils n’ont pas d’autres métiers. Même si beaucoup ont trouvé la mort dans ces eaux, il y a aussi d’autres qui ont réussi. En tout cas, la solution pour moi c’est de permettre à ces jeunes d’avoir des visas, de leur faciliter une émigration régulière », ajoute Gnilane Fall.
Le spectacle de dizaines de pirogues amarrées à la plage dont les propriétaires ont pris sur eux de tenter l’aventure est symptomatique de la crise de la pêche. « La responsabilité est partagée. Il y a celle de l’Etat qui a signé des accords de pêche qui ont pillé nos ressources. Mais il y a aussi la responsabilité des acteurs de pêche qui ne respectent pas le code de la pêche, qui interdit la pêche des juvéniles (yooss), l’usage des filets monofilaments », a déclaré Badou Ndoye, le président du Conseil national des pêcheurs du Sénégal (Cnps).
Lundi dernier, les rescapés de la pirogue de Fass Boye qui avaient été secourus au Cap-Vert ont été rapatriés au Sénégal. Un drame qui a ému plus d’un avec la perte d’une soixantaine de migrants qui voulaient rejoindre l’Espagne.
Bes Bi
« Nous sommes vraiment inquiets. Cela fait deux semaines que cette pirogue a quitté Mbour. Elle n’est toujours pas arrivée à destination. Nous n’avons aucune information de nos enfants qui l’avaient prise. Tout ce que nous voulons c’est que les autorités nous aident à les retrouver », confie Gnilane Fall, habitante du quartier Golfe.
« Ces jeunes partent sans pour autant que leurs parents soient au courant. Si cela ne tenait qu’à moi, personne ne serait allé en Espagne de façon si suicidaire. Parmi eux, il y a un de mes petits-fils dont la femme vient d’accoucher. C’est difficilement qu’on a réussi à acheter l’ordonnance », ajoute-t-elle.
« La pêche ne nourrit plus son homme. Or, ces jeunes qui vont à l’aventure n’ont que la pêche pour vivre. Ils n’ont pas d’autres métiers. Même si beaucoup ont trouvé la mort dans ces eaux, il y a aussi d’autres qui ont réussi. En tout cas, la solution pour moi c’est de permettre à ces jeunes d’avoir des visas, de leur faciliter une émigration régulière », ajoute Gnilane Fall.
Le spectacle de dizaines de pirogues amarrées à la plage dont les propriétaires ont pris sur eux de tenter l’aventure est symptomatique de la crise de la pêche. « La responsabilité est partagée. Il y a celle de l’Etat qui a signé des accords de pêche qui ont pillé nos ressources. Mais il y a aussi la responsabilité des acteurs de pêche qui ne respectent pas le code de la pêche, qui interdit la pêche des juvéniles (yooss), l’usage des filets monofilaments », a déclaré Badou Ndoye, le président du Conseil national des pêcheurs du Sénégal (Cnps).
Lundi dernier, les rescapés de la pirogue de Fass Boye qui avaient été secourus au Cap-Vert ont été rapatriés au Sénégal. Un drame qui a ému plus d’un avec la perte d’une soixantaine de migrants qui voulaient rejoindre l’Espagne.
Bes Bi