Le poisson se fait à rare à Mbour. La preuve par les prix élevés de la sardinelle puisque la caisse est passée de 7 000 à 30 000 FCFA. Selon les acteurs du secteur, cette situation est due aux changements climatiques, mais aussi aux pratiques de pêche qui détruisent la ressource.
«Nous, les pêcheurs, ne sommes pas soutenus par l’Etat. Nous sommes laissés à nous-mêmes. Ici, à Mbour, il y a une véritable anarchie. Chacun fait ce qu’il veut. Il faut que l’Etat prenne des mesures idoines pour remettre de l’ord¬re dans le secteur», déplore Massiré Diouf, un pêcheur interrogé au quai de pêche. Le vendredi 7 avril, les pêcheurs sont rentrés de la mer avec une bonne prise.
«Imaginez que chaque pirogue ne se contente que de quelques caisses. La conséquence est que le pêcheur peut se retrouver avec 1000 FCFA ou rien du tout. C’est vraiment dur», ajoute M. Diouf.
«Ici, à Mbour, nous nous sommes organisés et avons signé une convention locale pour la sauvegarde de la ressource. Il s’agit de l’interdiction de pêche nocturne du 1er juin au 30 novembre. Néanmoins, il y a des problèmes par rapport aux pratiques de pêche illicite. C’est dire que par rapport à la raréfaction des ressources halieutiques, nous avons nos responsabilités, nous ne sommes pas exempts de reproches. A cela s’ajoutent les changements climatiques», soutient Abdoulaye Ndiaye, secrétaire général de l’Union nationale des acteurs de la pêche artisanale (Unapas).
Bes Bi
«Nous, les pêcheurs, ne sommes pas soutenus par l’Etat. Nous sommes laissés à nous-mêmes. Ici, à Mbour, il y a une véritable anarchie. Chacun fait ce qu’il veut. Il faut que l’Etat prenne des mesures idoines pour remettre de l’ord¬re dans le secteur», déplore Massiré Diouf, un pêcheur interrogé au quai de pêche. Le vendredi 7 avril, les pêcheurs sont rentrés de la mer avec une bonne prise.
«Imaginez que chaque pirogue ne se contente que de quelques caisses. La conséquence est que le pêcheur peut se retrouver avec 1000 FCFA ou rien du tout. C’est vraiment dur», ajoute M. Diouf.
«Ici, à Mbour, nous nous sommes organisés et avons signé une convention locale pour la sauvegarde de la ressource. Il s’agit de l’interdiction de pêche nocturne du 1er juin au 30 novembre. Néanmoins, il y a des problèmes par rapport aux pratiques de pêche illicite. C’est dire que par rapport à la raréfaction des ressources halieutiques, nous avons nos responsabilités, nous ne sommes pas exempts de reproches. A cela s’ajoutent les changements climatiques», soutient Abdoulaye Ndiaye, secrétaire général de l’Union nationale des acteurs de la pêche artisanale (Unapas).
Bes Bi