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Mbour : Le meurtre du détenu Mbaye Niang secoue la prison


Rédigé le Jeudi 28 Novembre 2024 à 12:02 | Lu 64 fois | 0 commentaire(s)




Mbour : Le meurtre du détenu Mbaye Niang secoue la prison
Selon "L’Observateur", la Maison d’arrêt et de correction de Mbour est secouée par une succession de drames tragiques, plongeant les détenus, notamment ceux de la Cité Malaw, dans une profonde détresse. Ces événements ont conduit les prisonniers à entamer une grève de la faim, dénonçant leurs conditions de détention et exigeant des améliorations immédiates.

Une atmosphère lourde règne dans l’établissement, rapporte "L’Observateur". Depuis le 26 novembre 2024, les détenus de la Cité Malaw, pris dans un cycle de tragédies, ont initié ce mouvement collectif. Ces actions témoignent d’un désespoir croissant face à l’indifférence des autorités carcérales. Le drame a commencé avec le décès d’Elimane Sarr, un détenu âgé de la Chambre 13, qui souffrait de douleurs intenses aux pieds. Selon "L’Observateur", l’homme, transféré à l’hôpital Thierno Mohamedoul Mansour Barro de Mbour, est décédé le 25 novembre 2024, laissant la communauté carcérale en deuil.

Peu après, un second événement dramatique a assombri davantage l’atmosphère. Le 23 novembre, deux jeunes détenus, Mbaye Niang et Babacar Hanne, ont eu une violente altercation dans la Chambre 17. "L’Observateur" précise que, jugés dangereux, ils ont été placés ensemble en cellule d’isolement. Cependant, cet isolement a mené à une issue tragique. Dans la nuit du 23 au 24 novembre, Babacar Hanne a attaqué Mbaye Niang, lui infligeant des blessures mortelles. Malgré une intervention rapide, Niang a succombé à l’hôpital le mardi suivant.

Selon "L’Observateur", ce décès a suscité une indignation générale parmi les détenus. Outre les mauvaises conditions de vie, ils dénoncent la gestion des conflits internes, pointant du doigt l’administration pénitentiaire. La Chambre 16, destinée aux malades mais surpeuplée, est devenue un symbole de cette crise. Prévue pour 50 détenus, elle en accueille 84, souligne "L’Observateur". Ce surpeuplement a contribué à la mort de deux détenus en une semaine, aggravant une situation déjà intenable. Les détenus en grève de la faim espèrent qu’un cri d’alarme collectif pourra enfin faire réagir les autorités compétentes.

 


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