La 130ème édition du Magal de Touba va reprendre les thèmes historiques du mouridisme, depuis sa fondation par le guide : célébrer la foi en Dieu et la culture du travail. Le fondateur de la confrérie, exilé par l’administration coloniale au Gabon et en Mauritanie, placé en résidence surveillée à Diourbel, est resté constamment dans une logique de paix et de transmission des enseignements du Prophète Muhammad (psl) sans jamais déroger à la quête de la foi et à la célébration du travail.
D’ailleurs, en prenant la décision de l’exiler, le 5 septembre 1895, l'administration coloniale reconnaît que nulle part le Cheikh n’a véhiculé un message de haine, de violence ou de djihad armé. Le saint-homme a subi son sort avec endurance, résilience et philosophie, conformément aux enseignements de son modèle ultime : le prophète de l’Islam.
Parce que le message de Cheikh Ahmadou Bamba est universel, parce qu’il a toujours véhiculé la paix et la concorde, l’événement est célébré dans tout le pays avec une ferveur inégalable. Des millions de fidèles convergent vers la ville sainte de Touba, certains viennent de la Diaspora, notamment de France, d’Espagne, d’Italie et des Etats-Unis. Les hôtes étrangers qui vivent parmi nous ne sont pas en reste, de même que le personnel diplomatique à Dakar ; tout le monde participe d’une manière ou d’une autre au Magal, devenu jour férié.
Le Magal est aussi un événement économique de haute portée car l'événement booste la croissance du pays en contribuant en moyenne environ 250 milliards de FCFA. Il n’est donc pas rare de voir que des multinationales étrangères accompagnent les pèlerins devant se rendre dans la ville sainte ainsi que l’organisation de portée universelle. Car le Magal est la fête du Sénégal et de toutes les composantes socio-économiques et politiques du pays.
A Touba, on célèbre Bamba, mais on célèbre aussi un modèle d’islam sénégalais, fondamentalement moulé dans la tolérance, la paix, la concorde et l’harmonie. A l’heure où partout dans le Sahel des groupes violents veulent promouvoir un islam violent qui tente de rallier les gens par la contrainte notamment armée, l’islam confrérique sénégalais qu’incarnent le mouridisme et la tidjania demeure un modèle d’ouverture et de dialogue entre tous les cultes. A tel point que lors de la cérémonie officielle du Magal, le lendemain de l’événement, ambassadeurs européens, arabes, personnalités internationales, représentants du Diocèse sénégalais sont présents et sont honorés par le Calife général des mourides.
Le Sénégal est un modèle dans la promotion du dialogue islamo-chrétien et de l’expression plus large de la foi dans la paix, l’ouverture, la fraternité et la cohésion sociale. Le Magal joue un grand rôle dans cette réalité. Il propulse aussi notre pays dans la géopolitique de la paix et du dialogue des civilisations.
Habib Sy
D’ailleurs, en prenant la décision de l’exiler, le 5 septembre 1895, l'administration coloniale reconnaît que nulle part le Cheikh n’a véhiculé un message de haine, de violence ou de djihad armé. Le saint-homme a subi son sort avec endurance, résilience et philosophie, conformément aux enseignements de son modèle ultime : le prophète de l’Islam.
Parce que le message de Cheikh Ahmadou Bamba est universel, parce qu’il a toujours véhiculé la paix et la concorde, l’événement est célébré dans tout le pays avec une ferveur inégalable. Des millions de fidèles convergent vers la ville sainte de Touba, certains viennent de la Diaspora, notamment de France, d’Espagne, d’Italie et des Etats-Unis. Les hôtes étrangers qui vivent parmi nous ne sont pas en reste, de même que le personnel diplomatique à Dakar ; tout le monde participe d’une manière ou d’une autre au Magal, devenu jour férié.
Le Magal est aussi un événement économique de haute portée car l'événement booste la croissance du pays en contribuant en moyenne environ 250 milliards de FCFA. Il n’est donc pas rare de voir que des multinationales étrangères accompagnent les pèlerins devant se rendre dans la ville sainte ainsi que l’organisation de portée universelle. Car le Magal est la fête du Sénégal et de toutes les composantes socio-économiques et politiques du pays.
A Touba, on célèbre Bamba, mais on célèbre aussi un modèle d’islam sénégalais, fondamentalement moulé dans la tolérance, la paix, la concorde et l’harmonie. A l’heure où partout dans le Sahel des groupes violents veulent promouvoir un islam violent qui tente de rallier les gens par la contrainte notamment armée, l’islam confrérique sénégalais qu’incarnent le mouridisme et la tidjania demeure un modèle d’ouverture et de dialogue entre tous les cultes. A tel point que lors de la cérémonie officielle du Magal, le lendemain de l’événement, ambassadeurs européens, arabes, personnalités internationales, représentants du Diocèse sénégalais sont présents et sont honorés par le Calife général des mourides.
Le Sénégal est un modèle dans la promotion du dialogue islamo-chrétien et de l’expression plus large de la foi dans la paix, l’ouverture, la fraternité et la cohésion sociale. Le Magal joue un grand rôle dans cette réalité. Il propulse aussi notre pays dans la géopolitique de la paix et du dialogue des civilisations.
Habib Sy