Dans les années à venir, avec la montée en puissance de l’exploitation pétrolière et gazière, la situation économique et financière du Sénégal va inéluctablement changer, et par ricochet, faire changer le pays de catégorie, a laissé entendre le chef de l’Etat Macky Sall dans l’émission "Yoon Wi" de la Radio futurs médias (Rfm Dakar).
Face à El Hadji Assane Guèye, le Président Sall a d’emblée fait savoir que les retombées pétrolières et gazières ne vont pas changer ici et maintenant, totalement, notre fonctionnement mais dans les années à venir, l’économie du pays va changer structurellement, puisqu'avec la montée en puissance de la production, le pays va même changer de catégorie.
Mieux, « j’ai apporté beaucoup de réformes notamment la création de l’Institut national du pétrole et du gaz (Inpg), d'où sortiront de hauts cadres qui vont occuper les postes stratégiques et les plus rémunérés. J’ai également mis en place la loi sur le contenu local. Autre élément et pas des moindres, c’est l’arrêt des importations en hydrocarbures dont la facture annuelle dépasse plus de 600 milliards FCfa, la revue du code pétrolier », a expliqué le chef de l’Etat.
Il s’y ajoute la répartition des revenus, notamment sur le budget général de l’État (90 %), le fonds intergénérationnel (10 %) et le fonds de stabilisation, à travers les surplus de recettes constatés à la fin de chaque semestre. Comme avec la part de l’État sur le profit pétrolier, versée sous forme de redevance, l’État devrait recouvrer l’impôt sur le bénéfice (30 %) découlant du résultat bénéficiaire de l’exploitant. En dehors de l’impôt sur les sociétés, l’État encaissera des retenues à la source sur les redevances versées aux prestataires étrangers, pour leur implication dans la chaîne d’exploitation pétrolière et gazière. Les retenues sur les dividendes versés par les multinationales pétrolières, auront des impacts de recettes importants en matière fiscale. Qui plus est, a expliqué Macky Sall, la production de l’énergie à partir du gaz, va faire baisser la facture salée de la Senelec. Et ceci va impacter positivement sur la consommation des ménages et par ricochet, sur le panier de la ménagère.
Au finish, notera-t-il, tout ceci va sans doute rehausser la crédibilité financière de l’Etat auprès des créanciers mais aussi et surtout, à des taux souples et sur une longue maturité.
Face à El Hadji Assane Guèye, le Président Sall a d’emblée fait savoir que les retombées pétrolières et gazières ne vont pas changer ici et maintenant, totalement, notre fonctionnement mais dans les années à venir, l’économie du pays va changer structurellement, puisqu'avec la montée en puissance de la production, le pays va même changer de catégorie.
Mieux, « j’ai apporté beaucoup de réformes notamment la création de l’Institut national du pétrole et du gaz (Inpg), d'où sortiront de hauts cadres qui vont occuper les postes stratégiques et les plus rémunérés. J’ai également mis en place la loi sur le contenu local. Autre élément et pas des moindres, c’est l’arrêt des importations en hydrocarbures dont la facture annuelle dépasse plus de 600 milliards FCfa, la revue du code pétrolier », a expliqué le chef de l’Etat.
Il s’y ajoute la répartition des revenus, notamment sur le budget général de l’État (90 %), le fonds intergénérationnel (10 %) et le fonds de stabilisation, à travers les surplus de recettes constatés à la fin de chaque semestre. Comme avec la part de l’État sur le profit pétrolier, versée sous forme de redevance, l’État devrait recouvrer l’impôt sur le bénéfice (30 %) découlant du résultat bénéficiaire de l’exploitant. En dehors de l’impôt sur les sociétés, l’État encaissera des retenues à la source sur les redevances versées aux prestataires étrangers, pour leur implication dans la chaîne d’exploitation pétrolière et gazière. Les retenues sur les dividendes versés par les multinationales pétrolières, auront des impacts de recettes importants en matière fiscale. Qui plus est, a expliqué Macky Sall, la production de l’énergie à partir du gaz, va faire baisser la facture salée de la Senelec. Et ceci va impacter positivement sur la consommation des ménages et par ricochet, sur le panier de la ménagère.
Au finish, notera-t-il, tout ceci va sans doute rehausser la crédibilité financière de l’Etat auprès des créanciers mais aussi et surtout, à des taux souples et sur une longue maturité.