De tout temps, et sur tous les toits mais aussi sur tous les tons, les leaders des partis de l’opposition ont toujours exigé le respect du calendrier républicain, en particulier pour ce qui nous concerne ici, la tenue des élections locales.
Ils les avaient réclamées, ils l’ont finalement obtenues. Et dès lors que le président de la République a pris un décret pour convoquer le corps électoral à la date du 23 janvier 2022, le scrutin aura lieu à date échue ! Comme le disaient les lutteurs, « Beug beuré bagne beuré » dans le cas d’espèce, qu’il pleuve ou qu’il neige, tous les partis iront aux urnes.
Malgré cette détermination de façade, pourtant, « Le Témoin» a appris que, dans presque tous les états-majors politiques, on ne cracherait sur un éventuel énième report des élections si toutefois l’Etat ouvrait une brèche dans ce sens. « Qu’il s’agisse aussi bien des partis de l’opposition que de ceux de la mouvance présidentielle, aller aux élections dans un climat de division et de rébellion n’arrange personne ! Seulement voilà, aucun leader ou parti n’ose demander un tel report puisqu’ils sont tous bouffis d’orgueil », nous souffle un leader d’une grande coalition de l’opposition.
Selon un analyste politique, pourtant, le report des élections pour sauver les coalitions qui ont jusque-là fait preuve d’hégémonie, peut faire l’affaire de tout le monde.
« Et surtout l’opposition qui fustige l’opacité qui aurait prévalu dans la publication des inscrits sur les listes électorales, au terme de la courte période des contentieux », estime notre analyste.
Avant de s’interroger : Qu'en est-il des 13,5 % (900.442) d’électeurs qui s’étaient fait inscrire sur la base du seul extrait de naissance ? Qu’en est-il aussi des 579.706 cartes d’identité produites sans données électorales et des 400 548 cartes avec données électorales produites en dehors de la période légale allant du 24 février 2019 au 26 février 2021 ? Quid encore des cartes non distribuées et qui appartiendraient pour l’essentiel, à des jeunes, ces cartes-là seront-elles passées par pertes et profits ? Cela dit, l’heure n’est plus à l’éternelle question du fichier électoral…
Elle est aux investitures à problèmes ! Car si certaines coalitions comme Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal ont presque fini d’éclater, d’autres comme Benno Bokk Yakaar (Bby), Gueum sa Bop etc sont au bord de l’implosion.
D’ailleurs, des partis pourtant membres de coalitions ont déjà déposé des cautions à titre individuel. C’est le cas de Bokk Guis Guis, du Parti socialiste, d’Abdoulaye Baldé ainsi que des mouvements membres de la mouvance présidentielle.
Une chose est sûre : ces élections territoriales vont passer comme un tsunami dans le paysage politique, marqué par la présence de forces nouvelles. Un tsunami qui risque de balayer beaucoup de formations politiques traditionnelles, appartenant pour la plupart à la majorité présidentielle…
Le Témoin
Ils les avaient réclamées, ils l’ont finalement obtenues. Et dès lors que le président de la République a pris un décret pour convoquer le corps électoral à la date du 23 janvier 2022, le scrutin aura lieu à date échue ! Comme le disaient les lutteurs, « Beug beuré bagne beuré » dans le cas d’espèce, qu’il pleuve ou qu’il neige, tous les partis iront aux urnes.
Malgré cette détermination de façade, pourtant, « Le Témoin» a appris que, dans presque tous les états-majors politiques, on ne cracherait sur un éventuel énième report des élections si toutefois l’Etat ouvrait une brèche dans ce sens. « Qu’il s’agisse aussi bien des partis de l’opposition que de ceux de la mouvance présidentielle, aller aux élections dans un climat de division et de rébellion n’arrange personne ! Seulement voilà, aucun leader ou parti n’ose demander un tel report puisqu’ils sont tous bouffis d’orgueil », nous souffle un leader d’une grande coalition de l’opposition.
Selon un analyste politique, pourtant, le report des élections pour sauver les coalitions qui ont jusque-là fait preuve d’hégémonie, peut faire l’affaire de tout le monde.
« Et surtout l’opposition qui fustige l’opacité qui aurait prévalu dans la publication des inscrits sur les listes électorales, au terme de la courte période des contentieux », estime notre analyste.
Avant de s’interroger : Qu'en est-il des 13,5 % (900.442) d’électeurs qui s’étaient fait inscrire sur la base du seul extrait de naissance ? Qu’en est-il aussi des 579.706 cartes d’identité produites sans données électorales et des 400 548 cartes avec données électorales produites en dehors de la période légale allant du 24 février 2019 au 26 février 2021 ? Quid encore des cartes non distribuées et qui appartiendraient pour l’essentiel, à des jeunes, ces cartes-là seront-elles passées par pertes et profits ? Cela dit, l’heure n’est plus à l’éternelle question du fichier électoral…
Elle est aux investitures à problèmes ! Car si certaines coalitions comme Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal ont presque fini d’éclater, d’autres comme Benno Bokk Yakaar (Bby), Gueum sa Bop etc sont au bord de l’implosion.
D’ailleurs, des partis pourtant membres de coalitions ont déjà déposé des cautions à titre individuel. C’est le cas de Bokk Guis Guis, du Parti socialiste, d’Abdoulaye Baldé ainsi que des mouvements membres de la mouvance présidentielle.
Une chose est sûre : ces élections territoriales vont passer comme un tsunami dans le paysage politique, marqué par la présence de forces nouvelles. Un tsunami qui risque de balayer beaucoup de formations politiques traditionnelles, appartenant pour la plupart à la majorité présidentielle…
Le Témoin