Libération de Babacar Sow de Pastef après sa garde à vue : L’arbre de Pastef qui cache la forêt du droit!
Il y a seulement deux jours, la DIC procédait à l’interpellation de Babacar Sow, un membre du parti Pastef, parti au pouvoir. Il a été placé en garde à vue par la Division des Investigations Criminelles de Dakar, agissant sur ordre du procureur Ndoye, suite à une plainte formulée par Mouhamadou Lamine Massaly, président du parti Union pour une nouvelle république UNR, l’accusant de divers délits, dont diffamation et menace de mort.
Cette arrestation s’inscrit dans un contexte de tensions politiques exacerbées, suite à des allégations de détournement de fonds publics visant Mamadou Massaly. Ayant reconnu la diffusion de photographies controversées, Babacar Sow s’est néanmoins refusé à divulguer ses sources, invoquant une potentielle protection journalistique.
Surprise générale, seulement quelques heures après son interpellation, Babacar Sow a recouvré sa liberté, contredisant ainsi les attentes relatives à une possible inculpation pour des infractions graves, telles que l’association de malfaiteurs ou encore la diffamation. Ces infractions sont explicitement définies et punies par les articles 238, 239, 248, 258, 260, 290, 307bis et 362 du Code pénal. Un retour rapide à la liberté qui interroge, au regard du spectre de sanctions potentielles qui planait sur le prévenu, laissant planer des doutes quant à l’impartialité du traitement judiciaire dont il a bénéficié.
Des sources proches du dossier avancent l’hypothèse selon laquelle Babacar Sow aurait tiré profit d’une présomption d’innocence favorisée par son affiliation avec le parti au pouvoir. Cette situation soulève des interrogations quant à l’intégrité des institutions judiciaires sénégalaises et met en lumière les dynamiques d’influence politique, renforçant l’idée d’un État aux contours « Pastéfiens ». Ce contexte souligne l’urgence pour le système judiciaire sénégalais de restaurer sa réputation et la confiance du public, gravement entamée par des affaires antérieures.
Ainsi, l’affaire Babacar Sow pourrait bien être révélatrice des luttes de pouvoir au sein de la classe politique sénégalaise, tout en illustrant l’impératif pour un rétablissement des principes d’équité et d’intégrité au sein de la justice. Un défi monumental auquel le Sénégal doit faire face pour assurer la pérennité de ses institutions démocratiques.
NB: Babacar Sow n’est pas journaliste et ne détient pas de la Carte de Presse Nationale » CORED » voilà un autre Sérigne Saliou Guèye notre nouveau juriste avec l’article 29.
Sarr le sénégalais d’Allemagne