Monsieur le président de la République, pour avoir été récemment, un témoin attristé de faits avérés de discrimination inacceptable, entre deux types de citoyens, ayant tous deux avoir accompli un exploit de taille pour la République, tels que : des médaillés du Spécial Olympics de Los Angeles et des Jeux africains de Brazzaville, je me permets de m’adresser à vous, en votre qualité de président de tous les Sénégalais, sans aucune distinction, s’entend.
Monsieur le président de la République, vous venez d’honorer ces jours-ci les Lionnes du Basket, pour avoir gagné la médaille d’or des Jeux africains de Brazza. A cette occasion, vous leur avez offert 270 millions de francs et 20 Appartements. Ce que tout le monde a applaudi des deux mains, puisqu’elles l’ont largement mérité. Mais, le hic, ou là où le bât blesse, c’est que dans le même temps et un peu avant les Jeux africains, de jeunes athlètes, handicapés déficients, avaient participé aussi sous le drapeau du Sénégal aux Special Olympics de Los Angeles, organisés pour les jeunes athlètes handicapés déficients du monde. A cette occasion, ils ont dignement représenté le Sénégal, car, ils ont eu à remporter vaillamment 9 médailles en or, argent et bronze, par conséquent, ils ont donc bien honoré le drapeau national. Ce qui n’est pas toujours le cas avec tous nos sportifs participants aux compétitions internationales.
Mais, malgré leur exploit exceptionnel, ces jeunes athlètes handicapés déficients, médaillés olympiques, en dehors de leur accueil à l’aéroport LSS par le ministre de sport, monsieur le président, rien d’autre n’a été fait pour honorer justement ces jeunes. Et pourtant, ils souffrent déjà d’un handicap, mais malgré tout, ceci ne les a pas empêchés de tout faire, comme de vrais lions, pour honorer le drapeau national, en remportant 9 médailles au total pour 9 athlètes compétiteurs que composait la délégation. Et, le journal Sud quotidien avait à l’époque, titré ainsi leur exploit : PERCEE MONDIALE DE SPECIAL OLYMPIC SENEGAL. (neuf athlètes neuf médailles)
Il est déplorable que, même le fait d’avoir le privilège d’être reçu par vous président de la République, ce qu’ils pensaient légitime et normal, ils ne l’ont pas obtenu, à plus forte raison encore, d’être récompensés au nom par la nation, comme vous le faites à chaque fois, avec des athlètes valides. Je voudrai vous faire part de la gravité du cas concernant ces jeunes adolescents handicapés et, je tenais à vous faire remarquer que ceci traduit parfaitement deux poids et deux mesures de votre part, entre deux types de citoyens athlètes.
Au-delà de votre haute fonction de président de la République, mesurez également en tant que père de famille, combien intérieurement, ces jeunes-là doivent à l’instant, se sentir frustrés, en voyant en face d’eux, d’autres concitoyens ayant accompli le même exploit équivalent, être récompensés et honorés, et eux, non? Pourtant, généralement, dans des circonstances pareilles si particulières, la règle voudrait monsieur le président, qu’une telle catégorie de personnes soit bénéficiaire d’une discrimination positive en leur faveur compte tenu de leur état d’handicapé. Mais, dans le cas présent, monsieur le président, c’est tout-à -fait l’inverse car, ils ont été paradoxalement, victimes d’une discrimination négative inacceptable, malgré leur état d’handicapé et d’adolescent. C’est un coup dur, injuste et immérité de la part de la République, qu’ils ont reçu.
On pourrait bien considérer cela monsieur le président de la République, comme une grave erreur qui exigerait une réparation dans les meilleurs délais. En le faisant, vous éviterez ainsi, de marquer et décourager à jamais ces jeunes, à l’avenir de ne plus faire de sacrifice pour la Nation, parce que celle-ci a été peu reconnaissante à leur égard et, a fait deux poids et deux mesures entre ses enfants valides et handicapés. Ils pourraient même penser que, c’est à cause de leur handicap dont ils ne sont pas responsables, qu’ils ont été traités de la sorte par vous, et au-delà , toute la République.
Je pense que dans le cas présent, le ministre de sport, les services compétents et les conseillers en sport et questions sociales auprès de vous ont manqué ici, de vigilance et de perspicacité, ce qui n’est pas normal et moins encore admissible, compte tenu de la sensibilité du sujet. Déjà , avec l’handicap qu’ils trainent, cela leur pose un problème réel de défavorisés face aux autres. Mais, fort heureusement, ils ont été animé d’un mental très fort en allant aux Jeux, à telle enseigne, qu’ils n’avaient aucun complexe et, comme ils l’avaient promis dans leur serment, à savoir de ramener des médailles pour leur pays, le contrat a été bien rempli pour leur part, dans la mesure où ils ont effectivement gagné des médailles aussi bien pour les filles que les garçons. Et, comme disait l’autre : « ku déef lu rëy am lu rëy ». Alors, la balle est maintenant dans votre camp, monsieur le président.
Enfin, comme dit l’adage : « mieux vaut tard que jamais.» Par conséquent, monsieur le président, ses athlètes handicapés médaillés olympiques doivent bien être récompensés, non en terme de valeur, mais plutôt, pour l’honneur. Car, comme dit le proverbe : « la manière de donner vaut mieux que ce que l’on donne. » Ainsi, la récompense doit être solennelle et officielle avec les honneurs dus, comme tous les autres médaillés de la République et remise par vous-même, monsieur le président de la République.
Mandiaye Gaye
Gaye_mandiaye@hotmail.com
Monsieur le président de la République, vous venez d’honorer ces jours-ci les Lionnes du Basket, pour avoir gagné la médaille d’or des Jeux africains de Brazza. A cette occasion, vous leur avez offert 270 millions de francs et 20 Appartements. Ce que tout le monde a applaudi des deux mains, puisqu’elles l’ont largement mérité. Mais, le hic, ou là où le bât blesse, c’est que dans le même temps et un peu avant les Jeux africains, de jeunes athlètes, handicapés déficients, avaient participé aussi sous le drapeau du Sénégal aux Special Olympics de Los Angeles, organisés pour les jeunes athlètes handicapés déficients du monde. A cette occasion, ils ont dignement représenté le Sénégal, car, ils ont eu à remporter vaillamment 9 médailles en or, argent et bronze, par conséquent, ils ont donc bien honoré le drapeau national. Ce qui n’est pas toujours le cas avec tous nos sportifs participants aux compétitions internationales.
Mais, malgré leur exploit exceptionnel, ces jeunes athlètes handicapés déficients, médaillés olympiques, en dehors de leur accueil à l’aéroport LSS par le ministre de sport, monsieur le président, rien d’autre n’a été fait pour honorer justement ces jeunes. Et pourtant, ils souffrent déjà d’un handicap, mais malgré tout, ceci ne les a pas empêchés de tout faire, comme de vrais lions, pour honorer le drapeau national, en remportant 9 médailles au total pour 9 athlètes compétiteurs que composait la délégation. Et, le journal Sud quotidien avait à l’époque, titré ainsi leur exploit : PERCEE MONDIALE DE SPECIAL OLYMPIC SENEGAL. (neuf athlètes neuf médailles)
Il est déplorable que, même le fait d’avoir le privilège d’être reçu par vous président de la République, ce qu’ils pensaient légitime et normal, ils ne l’ont pas obtenu, à plus forte raison encore, d’être récompensés au nom par la nation, comme vous le faites à chaque fois, avec des athlètes valides. Je voudrai vous faire part de la gravité du cas concernant ces jeunes adolescents handicapés et, je tenais à vous faire remarquer que ceci traduit parfaitement deux poids et deux mesures de votre part, entre deux types de citoyens athlètes.
Au-delà de votre haute fonction de président de la République, mesurez également en tant que père de famille, combien intérieurement, ces jeunes-là doivent à l’instant, se sentir frustrés, en voyant en face d’eux, d’autres concitoyens ayant accompli le même exploit équivalent, être récompensés et honorés, et eux, non? Pourtant, généralement, dans des circonstances pareilles si particulières, la règle voudrait monsieur le président, qu’une telle catégorie de personnes soit bénéficiaire d’une discrimination positive en leur faveur compte tenu de leur état d’handicapé. Mais, dans le cas présent, monsieur le président, c’est tout-à -fait l’inverse car, ils ont été paradoxalement, victimes d’une discrimination négative inacceptable, malgré leur état d’handicapé et d’adolescent. C’est un coup dur, injuste et immérité de la part de la République, qu’ils ont reçu.
On pourrait bien considérer cela monsieur le président de la République, comme une grave erreur qui exigerait une réparation dans les meilleurs délais. En le faisant, vous éviterez ainsi, de marquer et décourager à jamais ces jeunes, à l’avenir de ne plus faire de sacrifice pour la Nation, parce que celle-ci a été peu reconnaissante à leur égard et, a fait deux poids et deux mesures entre ses enfants valides et handicapés. Ils pourraient même penser que, c’est à cause de leur handicap dont ils ne sont pas responsables, qu’ils ont été traités de la sorte par vous, et au-delà , toute la République.
Je pense que dans le cas présent, le ministre de sport, les services compétents et les conseillers en sport et questions sociales auprès de vous ont manqué ici, de vigilance et de perspicacité, ce qui n’est pas normal et moins encore admissible, compte tenu de la sensibilité du sujet. Déjà , avec l’handicap qu’ils trainent, cela leur pose un problème réel de défavorisés face aux autres. Mais, fort heureusement, ils ont été animé d’un mental très fort en allant aux Jeux, à telle enseigne, qu’ils n’avaient aucun complexe et, comme ils l’avaient promis dans leur serment, à savoir de ramener des médailles pour leur pays, le contrat a été bien rempli pour leur part, dans la mesure où ils ont effectivement gagné des médailles aussi bien pour les filles que les garçons. Et, comme disait l’autre : « ku déef lu rëy am lu rëy ». Alors, la balle est maintenant dans votre camp, monsieur le président.
Enfin, comme dit l’adage : « mieux vaut tard que jamais.» Par conséquent, monsieur le président, ses athlètes handicapés médaillés olympiques doivent bien être récompensés, non en terme de valeur, mais plutôt, pour l’honneur. Car, comme dit le proverbe : « la manière de donner vaut mieux que ce que l’on donne. » Ainsi, la récompense doit être solennelle et officielle avec les honneurs dus, comme tous les autres médaillés de la République et remise par vous-même, monsieur le président de la République.
Mandiaye Gaye
Gaye_mandiaye@hotmail.com